Nathaniel Bernadotte ► Martin Garrix

 Famille. Nathaniel av Sverige aka Prince Nathaniel de Suède, Duc de Värmland de la maison Bernadotte. Aucune pression !  Je suis le dernier enfant du Roi Charles XVI Gustave et de la Reine Silvia de Suède. Nous sommes trois, un grand frère et une grande soeur. J'ai la meilleure place. Soudés jusqu’à peu. A présent, c’est plus compliqué avec le second né. Mais je l’admets, je ne me sens pas mature – si on peut dire – pour me confronter à ce qui nous sépare. Mais c’est toujours une joie immense de les retrouver. Tout comme passer du temps avec mes cousins et cousines. Sans eux, je ne suis rien. Attaque toi à ma famille et tu vas vite te souvenir de mon visage. 

Prince. Clairement, me sachant quatrième dans la succession à la couronne. Comment te dire, que ce n’est pas du tout dans mes priorités. Même pour le trône britannique, je suis dans les deux centième, donc même la Elizabeth est sereine avec moi. Oui, je connais l’Etiquette. Et je peux te dire que c’est barbant. Grandir, conditionné. Respecter les règles. Faire attention à ne pas entacher mon nom. C’est barbant. Oui, je voyage, oui, je rencontre du beau monde. Mais tout m’est dicté. Un pas de travers, et je fais les tabloïdes. Et un appel de Suède n’est pas aphrodisiaque. Bon d'accord, c'est la piqure de rappel qui m'oblige à rester discret. Et je m’y tiens farouchement.

Epicurien. Malgré tout, ne croît pas que j’ai les pieds et mains liés. Oh non, je suis loin d’être le petit ange. En privé, je ne me limite à rien. Je veux une nouvelle voiture, je me l’achète. Je veux aller à Mexico, j’y vais. Je veux plus d’une personne dans mon lit, j’invite. Princier mais rebelle. Je ne crache pas sur ma famille. Mais tant que je suis un bon chiot en public, je peux faire ce qui me plait. Je me délecte de chaque instant de la Vie quand j'ai pas à réviser comme un forcené. Je recherche le plaisir, le pur le vrai. Carpe Diem comme on dit. Et c’est un état d’esprit. Je bosse dur pour honorer mes aïeux mais je ne sais pas me priver. Repousser les limites, cueillir cette unique sensation de liberté le temps de quelques heures.
 
Suisse. L’endroit de toutes mes expériences. Des conneries j’en ai fait. Mais l’esprit rusé que j’étais, trouver toujours un moyen de pression pour se sortir du merdier. Ou alors, les autres se faisaient piquer à ma place. C’était un jeu pour moi. J’avais besoin de découvrir mes limites. Découvrir quels cerveaux, je pouvais retourner, qui était prêt à me suivre. J’étudiais autant que je faisais le mur. C’est aussi en internat que j’ai découvert les joies de l’amitié. Des relations solides, un pacte de fait. Jamais on ne se trahira. Des soirées quand, je ne rentrais pas à Stockholm. J'y ai fait mes études avant d'intégrer Harvard. Pays qui aura toujours une place spéciale dans mon coeur.

Relation. Mon premier amour durant mes études en suisse m'a conditionné pour les relations suivantes. Toutes mes autres relations après lui, n'ont pas forcement été chaotique mais la peur de l'engagement ne les a jamais éternisé. Moi qui refusais de m'engager, j'ai depuis changé. J'emprunte le chemin de la monogamie, rangeant le garçon aux relations multiples et brèves. Mais la séduction n'est jamais bien, le naturel et son galop, on connait la chanson.

Premier. Avant de le rencontrer, je ne me suis jamais posé de question sur ma sexualité. Et puis, son regard a croisé le mien. Homme doux. Homme entreprenant. J’ai eu peur. Relation qui dépassait les sphères amicales. Puis un soir, le rejet à cause d’un verre de trop, vexé j’ai fait le mort des mois. Et une nuit, j’ai débarqué chez lui. Je n’ai pas bégayé. Et lui non plus. La seconde porte du paradis venait de s’ouvrir. J’avais 18 ans. Et lui … personne ne veut savoir. A présent, on tente de .. Je ne sais pas, c'est si flou entre nous, alors que nous avions tenté de nous retrouver. N. gravé sur le derme et pourtant tout nous éloigne. Alors que l'amour avait pulsé par deux fois.

Passion. J'aime l'Egypte antique. C’est cette période de l’histoire qui m’a donné envie un temps à devenir architecte. J’aime l’Histoire dans sa globalité mais cette partie-là, je ne sais pas, je la trouve fascinante. Développement d’un système d’écriture rapide, organisation de construction collective, les relations commerciales. Mon film favori est Français, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre. Je le connais par cœur. Être scribe, c’est une bonne situation ? Je me suis fait une chambre à l’effigie des pharaons chez mes parents, tant c’est une passion. Petit, je me prenais pour un pharaon, personne n'a eu la force de me contredire. Et j'ai réalisé que je m'étais trompé de royauté plus tard. J'ai encore du mal à accepter la réalité. Je peux t'écrire des mots en hiéroglyphe si tu veux !

Vocation. L’homme qui répare les femmes. Denis Mukwege. C’est cet homme qui m’a fait découvrir mon futur métier. J’ai assisté à un colloque avec lui. Discours vibrant au point de m’hérisser les poils. Et en ressortant, je me suis dit que je voulais être comme lui. Comprendre les femmes. Les aider dans leurs luttes. Je ne m’oriente pas dans la chirurgie réparatrice mais je veux quand même accompagner les femmes dans leur bien-être, leur émancipation sexuelle. Enseigner pour instruire à mon tour. Soutenir l’équité homme femme de cette manière.

Pacte. Beaucoup me demande pourquoi, j’ai l’air si insouciant. Mais lors d’un weekend trop arrosé avec des amis, l’excès était notre ami. Un des gars de la bande a dépassé ses limites. On ne savait pas quoi faire. Vent de panique quand on a compris qu’il ne respirait plus. C’est là qu’être bien né, c’est très utile. Un coup de fil. Et cette soirée n’avait jamais existé. Pas de corps rien. Et depuis ce jour, j’ai cessé de me droguer. C’est durant ce cauchemar que le pacte est né. On ne devait rien dire à quiconque. Pas de scandale. Et plus jamais, on n’évoque cette nuit. Mais sa mort me hante, nuit après nuit. Je culpabilise. Je me vois comme un lâche. Alors, je fais le pitre pour surmonter la merde que j’ai été.

En vrac : je déteste marcher dans l’herbe. Je parle suédois (et finnois), français, anglais, italien, chinois. Un peu le mandarin. Je fume en soirée autant que je peux me resservir en alcool. Mais je ne touche pas à la drogue. J’aime participer à des œuvres caritatives pour contrebalancer avec mon côté rebelle. Je suis dépensier. Je déteste les chewing-gums. J’adore le sport dont les sports de combat. J’ai peur des insectes. Je suis du genre à sauter sur les lignes blanches des passages piétons. Je tombe jamais malade. Si ça arrive, je deviens une terreur. Gemeau. J'aime que la confiture de fraise. Je supporte pas qu'on prononce mon prénom en entier. J'ai des tatouages mais ils ne sont pas aisément visibles. J'ai peur de la mort. Je prends que des bains, ça explique pourquoi je suis souvent en retard. Etc.