money is the root of all of evil [Avla]

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Ton visage à quelques centimètres du sien. Les corps qui se rapprochent. Les âmes qui s’emmêlent. Le temps qui semble s’être arrêté. Un court instant. Une bulle qui s’installe. Bulle qui englobe vos deux êtres. Tes iris plongées dans les siennes. Incapable de t’en détacher. Incapable de t’en défaire. Tu sembles prise dans cet étau indéfinissable. Lui lançant un dernier ultimatum. Désirant être certaine qu’il serait partant pour tout ce qui allait suivre. Toi-même, tu ne savais pas comment allait finir cette soirée. N’ayant plus aucun contrôle. Désirant juste vivre le moment présent. Et peut-être pour la première fois de ta vie, tu ne ressentais nullement l’envie de briser cet homme. Bien au contraire. Pensée effrayante à l’idée qu’une simple rencontre puisse perturber ton palpitant. Ne me lâche pas alors…. Douce mélodie qui sort de ses lippes, le corps qui sursaute, parsemé de frissons intarissables. Sa main derrière ta nuque. « Promis…. » Éclat brillant qui illumine ton regard. Ton visage qui se penche vers le sien, t’arrêtant à quelques centimètres de sa bouche. Fraction de secondes durant laquelle vos souffles se mêlent. « T’as réussi à trouver mon âge ? » Tu chuchotes, frôlant ses lippes. Jouant avec. Tension à son paroxysme. Le jeu était lancé. Prête à flancher. Tentation insoutenable.  

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Le vice qui te nargue, la séduction qui s'installe. C'est presque si facile que ça en est presque suspect. Et pourtant, où est le mal à vous trouver sur la même longueur d'ondes ? Car plutôt que de reculer elle acquisse. Elle accepte et tes doigts doucement caressent sa peau lorsqu'ils glissent jusqu'à la base de son cou. Elle s'approche, toujours plus et encore plus qu'avant, t'as la tête qui tourne un peu à cause de l'alcool, de la chaleur dans le bar, d'elle. Vos souffles se rencontrent, se mélangent et ne font qu'un, t'avances lentement le visage vers le sien, réalises que c'est le moment. Ce fameux meilleur moment où tu vas enfin savoir si ses lèvres sont aussi appétissantes que tu le penses depuis de trop longues minutes. Mais elle en décide autrement. Tu humectes tes lèvres, ne recules pas pour autant, le monde autour disparait alors que seulement plus que quelques centimètres font remparts à votre rencontre. "hm 24 ?" pas plus pas moins, comme toi. T'as juste envie de réduire à néant cet espace, ce vide, ce rien entre vous, mais tu te retiens, just quelques secondes, juste un instant. Le temps que cette proximité ne t'entête encore plus et qu'elle daigne donner sa réponse. Bonne ou mauvaise, tu t'en fiches complétement, tu voudras quand même obtenir ce que tu veux. Ce que tu veux c'est elle.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Il n’avait qu’un seul mot à dire. Un nombre qui contrôlait désormais votre destin. Un nombre qui déciderait de la suite des évènements. Mais au fond de toi, tu t’en contrefichais. Qu’il réussisse ou qu’il se trompe. Ton âme le réclamait. Entièrement. Ton corps le convoitait. Tes lippes à quelques centimètres des siennes. Mince barrière qui vous tenait en haleine. Le temps qui se suspend. Attente insoutenable. Désir qui s’empare de toi, qui enflamme chaque parcelle de ta peau. À cet instant. N’ayant jamais autant désiré goûter à des lèvres. Le diable se jouait de vous, la tentation à son paroxysme. hm 24 ?. Lentement, tes lèvres se fendent d’un sourire bouleversant qui ravie la tendresse de ton visage. Tes mains qui viennent encadrer son visage. Le regard qui scintillait, brillait avec éclats. « à un an près, on va dire que c’est accepté » tu chuchotes, suffisamment audible pour lui mais pas assez pour les autres. Et sans prévenir, tu balaies d’un seul geste cette distance instaurée entre vos deux êtres. Capturant ses lippes entre les tiennes. Lentement. Savourant chaque caresse, chaque contact. Baiser qui se voulait le plus doux possible. Tendresse qui se mêlait au bonheur intense de découvrir le goût de ses lippes sur les tiennes. La texture de sa peau qui hantait chaque fibre de ton corps, respirant encore les effluves de son parfum. Le corps emprisonné dans un brasier ardent. Baiser divinement succulent, tu t’en régales. En redemandant encore et encore. Appétit inconditionnel. Pas certaine d’en ressortir indemne après une telle rencontre. Le souffle qui manque, tu finis par t’écarter, à contrecoeur. Ton front collé au sien, reprenant ta respiration. « On doit souvent te le dire mais tes lèvres sont vraiment à croquer… ». Saisissant sa main pour jouer à nouveau avec ses doigts.   

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Ca devient de plus en plus dur, de plus en plus compliqué de résister à cette tension à ce désir. Son visage et ton visage désormais à quelques centimètres l'un de l'autre, si ce n'est quelques centimètres tellement tu peux sentir vos souffles se mêler, se mélanger. Tu brules de gouter ses lèvres, cette fille, enfin plutôt de regoutter car maintenant et aussi près, tu le sais tu t'en souviens, que c'était bel et bien elle. Mais t'as pas encore rassasié, t'es insatiable. Qu'elle fasse semblant de ne pas te reconnaitre ou que ce soit vraiment le cas, à cet instant tu t'en fiche complétement. Tu veux juste céder à la tentation, d'une manière ou d'une autre, et c'est ce qu'elle semble vouloir aussi lorsqu'elle prend l'initiative de mettre un terme à cette attente interminable. Ses lèvres ont encore meilleure saveur que dans ton imagination, inconsciemment tes paumes remontent sur son corps, l'une glisse dans le creux de ses reins jusqu'à remonter dans sa nuque, l'autre ne lâche pas sa joue sa mâchoire, comme pour t'assurer que c'est réel, que tu l'as bien entre tes doigts. T'es pas lasse t'es même légèrement frustré lorsqu'elle recule, mais l'un comme l'autre vous avez besoin de reprendre votre souffle. Son front qui se dépose sur le tien, ton cœur qui tambourine dans ta poitrine et remonte même dans ta bouche ou tu humectes tes lèvres avant de répondre "c'est plutôt à toi que je devrais dire ça." Tu décolles doucement ton front, juste histoire de venir planter ton regard clair noirci de désir dans le sien "j'ai encore faim." tu lances avec un petit rire en référence au fait que, les siennes aussi de lèvres, étaient à croquer.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Tendre baiser échangé. Goût sucré qui demeure ancré sur les bords de tes lippes. Goût familier. Saveur que tu n’avais pas tardé à reconnaître. C’était donc lui. Ce jeune homme qui t’avait servi de guide lorsque t’avais débarqué à Boston. Les souvenirs refont surface. À mesure que vos langues s’unissent. À mesure que vos âmes se lient. Une seconde fois. Sa main qui s’aventure, faisant de ton corps son terrain de jeu. Flamme qui commence à crépiter dans ton bas-ventre. Flamme de désir qui t’enroule et t’enlace. Sourire qui fleurit sur tes lèvres alors que tu finis par reculer. Le corps à la dérive. Prête à flancher. Regard ravagé par le désir et l’envie qui s’implante en toi. « Fais donc ce que tu as à faire pour être rassasié ». Tes doigts qui viennent caresser son visage, l’arrogance dans la voix, les iris qui se veulent impertinentes. « Attention juste à ne pas en devenir addict, mes lèvres ont souvent cet effet là » tu murmures, te penchant vers lui, dans une ambiance qui se voulait envoûtante, presque hypnotisante. Prête à te perdre dans cette attraction dangereuse.   

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
L'instant comme arrêté hors du temps. Incapable de discerné si c'est bien la réalité ou un coup de ton esprit qui te joue un tour. Peu importe, même ce rêve, il est agréable. Les frissons que tu ressens pourtant, ils ont tout de réel. Tes doigts qui tu fait courir sur sa peau te font réaliser que ce n'est pas un subterfuge de l'alcool mais bien la réalité. Tu souris près de sa bouche, fais remonter l'une de tes mains sur sa joue pour la faire taire d'un nouveau baiser, cette fois de ton initiative. Ne pas devenir addict qu'elle dit ? trop tard. C'est un jeu dangereux, celui de la tentation bien que tout les deux vous semblez clairement enclin à y céder. Tu te redresses et encore une fois te perd dans ses yeux clairs "on va ailleurs ?"

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Vos regards fascinés qui se soutiennent, sans faiblir. Pouvant passer l’éternité à contempler son visage, ses pommettes saillantes, ses lèvres charnues. Palpitations étranges qui résonnent dans tout ton corps dès lors qu’il vient te faire taire, pressant à nouveau ses lippes contre les tiennes. S’il continuait dans cette direction, t’allais plus réussir à t’en passer. Sensation effrayante de devenir autant dépendante d’une personne. Un inconnu qui plus est. Il finit par se redresser, te proposant de vous échapper de cet endroit lugubre. La tête qui acquiesce automatiquement, sourire resplendissant en guise de réponse. Le corps qui vient se mettre derrière lui, tes doigts qui saisissent les siens, et tes lèvres qui viennent prendre possession de son cou. Marquant délicatement sa peau. Ignorant les regards tournés vers vous. Basculant à nouveau dans ce monde qui vous appartenait. Un monde où plus rien n’avait d’importance. « Je te suis… »  Désirant le rendre fou. Et surtout, l’inciter à payer le plus rapidement possible pour finir ce que vous aviez commencé.   

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Perdu dans la contemplation de ses traits, ton regard qui s'égare sur ce corps de rêve qui t'a déjà fait chaviré, maintenant tu le sais. Déjà à l'époque vous étiez ivres et si c'est l'ivresse qui doit vous rapprocher, vous pousser à réclamer vos lèvres, vos mains, vos reins, qu'il en soit ainsi. Ta tête tourne un peu, grisé par la chaleur du bar, pas la chaleur de sa peau sous tes doigts. Tu te redresses, elle s'approche, vos corps se frôlent, tu pinces tes lèvres et forces ton esprit à se concentrer sur le serveur qui s'approche pour te faire payer. Tu sors ton téléphone, règles le tout presque sans regarder, ton regard lui il est sur elle et rien que sur elle. Ses lèvres s'amusent à se perde dans le creux de ta nuque, ses doigts attrapent les tiens et déjà, t'as l'impression de défaillir. Le désir monte sous ta ceinture et vite tu la tires hors du bar pour que vous puissiez retrouver votre monde à vous, mais pas au milieu d'une pièce bondée de monde. Provocatrice et sublime, elle est comme dans ton souvenir sinon encore plus. "t'as une chambre pour toi toute seule ?" dans l'hôtel des étudiants d'Harvard. Tu poses la question mais n'attends pas la réponse, attrapes ses lèvres des tiennes déjà avides d'elle. Tu fais un pas, la force à reculer, vous retirer du passage dehors et l'arrière de ses épaules déjà frôlent le mur du bar que vous venez de quitter. Le baiser est plus entreprenant, comme l'une de tes mains qui remonte doucement sous son haut derrière son dos.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Tes lèvres qui titillent sa peau, qui jouent avec elle. Sans relâche. Désirant faire tomber toutes ses barrières. Pour qu’il t’appartienne. Rien que pour cette nuit. T’en étais presque certaine. Il était ta rencontre du Spring Break. Contact charnel qui te fait vaciller, le coeur qui chavire. Le corps qui tremble face à autant d’impatience. Il est en train de payer, mais t’en as que faire. Y’a que lui qui compte. Son parfum t’enivre, tu te sens dépérir. Envahie par cette peur qu’il se délaisse. Qu’il finisse par te lâcher, décidant que tu ne l’intéressais plus. Alors tu redoubles les attentions. Empreignant son corps de ton âme. Marque indélébile. Promesse d’une nuit passionnée qui s’offrait à vous. Il s’empresse de te faire sortir du bar, tandis que tu sombrais lentement dans cette tourmente que seul ces baisers étaient capable d’apaiser. T’as une chambre pour toi toute seule ? À peine la question posée qu’il s’empare à nouveau de tes lippes. Ton dos qui se heurte au mur dans la foulée. Il t’embrasse longuement, souffle tiède contre ta peau enflammée. Chaleur qui s’intensifie à mesure que ses doigts viennent s’infiltrer sauvagement sous ton haut. Il te torturait, et tu comptais bien lui rendre la pareille. Tu savoures chaque instant. Lui redonnant au centuple tout ce qu’il t’offrait. Tes mains viennent saisir sa nuque, forçant son corps à se presser contre le tien. Désir ardent qui vient imprimer tes pommettes saumonées. Tes doigts qui saisissent sa chevelure, intensifiant votre baiser. Ne répondant plus de rien. Tu finis par sauter sur lui, enroulant tes jambes autour de sa taille, l’obligeant à te soulever et te réceptionner. Spontanément. Prise dans ton élan. « Oui… je… mais… » t’arrives à peine à parler, tes lippes constamment liées aux siennes. Basculant ta tête en arrière pour la poser contre le mur, vous permettant ainsi de mettre fin à cette folie dévastatrice. Vous octroyant un léger temps mort. « J’arrive plus à me contrôler… Oui, j’en ai une mais est-ce que tu vas réussir à patienter jusqu’à ce qu’on arrive là-bas ? » Tu susurres, tes lèvres parcourant son visage, venant se poser sur son nez, sa joue, son front, ses paupières avant d’effleurer la courbe de ses lèvres.   

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Plus foutu capable d'y résister, ses lippes sur les tiennes comme une drogue. Une drogue puissante capable de te faire tourner la tête. Ses doigts qu'elle froisse dans tes épis, te force à toujours plus te rapprocher, la coinçant entre ton corps et le mur derrière. Elle est incapable de s'échapper maintenant, mais est-ce qu'elle le désire seulement ? Son corps non, le tien non plus. T'es trahi, incapable de prétendre le contraire, lorsque qu'elle sent ton désir grandissant se presser contre le bas de son ventre à travers les vêtements, vos corps visiblement avides de ne faire plus qu'un. Tu sens ses jambes remonter autour de ta taille, libère son dos de ta prise pour venir glisser tes paumes sous chacune de ses cuisses pour la maintenir. En pleine rue si seulement tu répondais encore de quoi que soit, surement que tu pourrais entendre des rires, des plaintes ou des sifflements. Mais là tu n'entends plus rien, sinon ton cœur qui cavale ou ton corps qui crie désir pour le sien. Elle finit par lâcher tes lèvres, basculer la tête en arrière et tu fronces doucement les sourcils en reprenant ton souffle, les joues légèrement rosies lorsque tu prends la première inspiration depuis un instant. "j'veux te voir nue, te découvrir toute entière." tu pinces légèrement tes lèvres, soupires lorsque les siennes s'amusent à découvrir ton visage. Etrangement avec elle, t'as pas envie de la tirer pour l'avoir tout de suite maintenant entre deux ruelles. Faire les choses à l'arrache, le pantalon au haut des cuisses et les doigts sur ses lèvres pour rester discrets. Y'a quelque chose qui te perturbe, qui te fascine même chez elle. Qui te donne envie d'en découvrir plus, de trouver l'intimité d'une pièce rien que pour vous, pour laisser tomber toutes les barrières.