money is the root of all of evil [Avla]

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Le ventre qui crie famine. Perdue dans cette foule. Probablement égarée dans une des nombreuses ruelles de la Nouvelle-Orléans. Et le porte-monnaie laissé en plan dans ta chambre d’hôtel. Les yeux levés au ciel, stupidité qui te pend au nez. Destin qui s’acharne. Qui s’évertue à te confronter à cette fatalité. Le regard qui farfouille, qui observe chaque passant. Proie facile en vue. Jeune homme de dos. T’avais juste besoin de jouer de tes charmes. Comme d’habitude. Le pas qui se presse, arrivant rapidement à sa hauteur. Et tu viens le percuter. Volontairement. « Oups, pardon ! Je vous avais pas vu ! » Sourire perfide, la voix innocente. « Je ne vous ai pas fait mal au moins ? » Serpent venimeux prêt à ensorceler son gibier.  

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
L'envie folle de sortir, de t'amuser, de te changer les idées. Tes potes sont déjà partis au bar, mais toi tu flânes, tu te balades, tu laisses ton regard amusé s'égarer sur les étudiants qui ont envahis la rue pour spring break. Surtout les étudiantes, en fait. L'estomac qui crie famine, t'es à la recherche d'un petit food truck, dans le but de te régaler mais surtout d'anticiper, de remplir ton estomac d'autre chose que de tout l'alcool de plus tard. Quelqu'un qui te rentre dedans, t'es un peu surpris pourtant tu retorques un peu fort pour que ta voix puisse passer par dessus la musique s'échappant du bar juste là "pas de soucis." Tes pupilles enfin qui grimpent sur elle, de sa taille à ses épaules, tombent sur les traits parfaits de son visage et ses longueurs claires. Oh ce visage te dit quelque chose. D'où tu ne sais pas encore mais t'es déjà décidé à ne pas la laisser filer. "si, je suis à l'agonie." t'imites une grimace en ne pouvait retenir ton sourire en dessous, portant tu portes la paume de ta main à l'une de tes épaules pour accentuer un peu plus ton mensonge.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Visage angélique qui te fait face. Les traits légers qui respiraient la jeunesse. Probablement pas plus âgé que toi. Le sourire satisfait du choix de ta proie qui s’échoue sur tes lippes. Regard faussement inquiet qui se plante dans le sien. Rire qui s’échappe de tes lèvres lorsqu’il joue la comédie, te montrant son épaule, endroit visiblement endolori. Lieu de souffrance que t’allais pas tarder à apaiser. Te mettant sur la pointe des pieds pour déposer tes lippes sur sa joue, la plus proche de son épaule souffrante. « Je ne peux pas embrasser ton épaule, mais on m’a toujours dit que mes baisers étaient magiques » tu lui assures, enchantement dans la voix, envoûtement dans le regard. Sirène qui comptait bien noyer sa proie. La noyer dans un subterfuge pour nourrir ton ventre affamé. « Comment je peux me faire pardonner ? Oh je peux te tutoyer ? J’ai pas l’impression que tu sois plus âgé que moi » tu l’interroges, te penchant en avant, les mains dans le dos, inspectant plus en détail son visage enfantin.  

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Plus facile de feinter la douleur plutôt que de la laisser t'échapper. Tu ne t'attends pas du tout au geste qu'elle fait, t'as presque envie de te pincer mais tu ne le fais pas. Car même si c'est un rêve qu'on t'y laisse. Ses lèvres qu'elle dépose sur ta joue, elle recule et tu ris doucement à ses mots ""tes" baisers ? un a été efficace oui, mais j'ai encore très mal si tu savais." tu t'amuses à lui retourner, sur le même ton. Bah quoi ? Jamais tu ne te serais permis avec une inconnue comme ça mais… elle a elle-même lancé le sujet et tu serais le dernier des idiots si tu ne voulais pas tomber dans son jeu à deux pieds joints la tête la première. "ça ne serait pas très délicat de te demander ton âge, mais moi j'ai vingt quatre ans. mon instinct infaillible me dit qu'on doit jouer dans la même cour." tu fais mine de prendre un air très sérieux, paupières légèrement plissées et le regard faussement pensif. "accepter de prendre un verre avec moi." pour sa proposition de se faire pardonner, tu entends.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Le charme qui s’opère. Dès lors que tes lèvres viennent se poser sur sa joue. Marquant sa peau. Imprégnant son âme de ta présence. Souvenir indélébile. T’adressant un doux rire en guise de réponse. Visage si ouvert, si joyeux qu’il serait presque capable de faire fondre ton coeur glacé. « Malheureusement l’endroit de tes souffrances m’est inaccessible… » tu répliques, sourire mutin qui reste scotché à tes lèvres, les prunelles amusées qui s’illuminent. Ambiance taquine et enfantine qui tournoie autour de vos êtres. Ton bel inconnu semblait se prêter au jeu et tu comptais bien en profiter. « Tu sais quoi ? Si à la fin de cette soirée t’arrives à deviner mon âge, je te promets de t’offrir un autre baiser en guise de récompense. Et celui-là, il sera probablement plus efficace que le premier… deal ? » Tu le défies, tendant ta main dans sa direction pour qu’il puisse la saisir. Et ainsi sceller votre pacte. Conversation agréable. Naturelle. Légèrement trop spontanée. T’en oublierai presque la raison de votre rencontre. Jusqu’à ce qu’il te remette inconsciemment sur le droit chemin. Te proposant de prendre un verre en sa compagnie. En guise de pardon. C’était beaucoup trop facile. « ça me semble être un bon compromis. J’ai pas trop eu le temps de visiter chaque recoin de cette ville, ça peut-être l’occasion ! Par contre, je te préviens, je suis du genre à ne pas me satisfaire d’un seul verre… » tu réponds, malice dans la voix. « On y va ? » T’ajoutes, tendant à nouveau ta main dans sa direction. Pour la seconde fois. En espérant cette fois-ci qu’il ne la lâchera pas de sitôt.   

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
"deal." tu lui réponds avec un large sourire amusé greffé sur les lèvres. Elle t'offre sa main que tu prends pour la serrer, la gardant quelques secondes de plus que nécessaire, tu veux bien l'admettre. "ça tombe bien moi non plus." tu réponds toujours cet air amusé sur le visage. Air mutin sur les traits lorsque tu la vois tendre le bras dans ta direction, t'attrapes doucement sa main "suis moi." Tu regardes partout autour de toi et reconnais le bar où t'as été la veille, c'était très sympa bien que tu n'y sois pas resté très longtemps alors… c'est l'occasion de le redécouvrir ou plutôt de le découvrir. Arrivés au bar tu te retournes de nouveau vers elle, t'as vrai-ment l'impression de la connaitre, t'es perplexe et tu tentes de te souvenir d'où "qu'est ce que tu bois ?"

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Feeling qui vous traverse instinctivement. Sa main qui saisit délicatement la tienne. Les doigts qui s'entrelacent. Contact agréable. Tu le laisses te guider jusqu’à votre prochaine destination. Sans réfléchir. Avec lui, cet inconnu dont tu ne connaissais même pas le nom, t’avais juste envie de te laisser porter. D’agir à ta convenance. Sans limites. Sans règles. Laisser ton coeur guider ta conduite. Rien de plus. « des shots d’habitude mais je pense partir sur un cocktail cette fois-ci. Tu sais quoi ? Choisis pour moi, surprends moi… » Réponse à sa question, les prunelles envoûtantes qui se posent sur lui, fin sourire qui étire tes lippes. « alors dis moi que fais-tu ici à la Nouvelle Orléans ? Tu es du coin ? » Tu l’interroges, la tête posée contre ton coude, en appui sur le comptoir. Et tes doigts habiles qui jouent avec les siens. Presque incapable de t’en détacher. Étrangement.   

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Très peut être trop facile ? T'en sais rien mais c'est clairement pas ton genre de chercher des problèmes là où il n'y en a pas. Cette fille te plait, elle est magnifique, elle a du répondant, elle est sur la même longueur que toi et lorsque tu croises son regard ou attrapes sa main comme tu viens de le faire, des frissons te parcourent l'échine. Que demander de plus ? Arrivés au bar, elle te laisse choisir et tu prends à peine quelques secondes avant de retorquer "du rhum t'aimes ?" t'attends qu'elle hoche la tête, après tout elle veut un cocktail et te laisse choisir alors tu commandes deux cuba libre au barman. C'est frais, c'est pétillant, c'est tout ce qu'il te faut alors que tu commences déjà à prendre un léger coup de chaud dans le bar et surtout en sa présence. Elle te questionne, avec son air mutin sur le visage, menton dans la paume et ses doigts qui s'amusent avec les tiens. T'arrives pas à la lâcher, elle non plus. Tu ne la lâcheras plus. "non je suis de Boston, je suis là pour les vacances. et toi ?" Vos cocktails arrivent, verdict en attente.

money is the root of all of evil | @Avery Langford
Tes opales intriguées plongées dans les siennes. Capturant chaque instant passé à ses côtés. Son regard mystérieux. Son sourire communicatif. Comme si ton corps te faisait comprendre qu’il n’était plus question de le laisser partir. Tout du moins, pas ce soir. « Avoue, tu lis dans mes pensées » tu confirmes son choix, clin d’oeil, sourire satisfait sur les lippes. Et tes doigts qui entrelacent les siens. Sans t’en rendre compte. Ton bel inconnu ne semblait pas s’y opposer. Ne reculant pas. Ne mettant pas fin à ce rapprochement. Et ça te donnait davantage envie d’en apprendre plus sur lui. Cocktails qui finissent par arriver, forcée de lâcher sa main pour récupérer ta boisson. Le sourcil qui s’arque, les coïncidences s’enchaînaient beaucoup trop rapidement. Lui aussi venait de Boston. La vie était parfois bien faite. Tu remerciais intérieurement le destin de l’avoir mis sur ton chemin. Un voyage qui aurait paru bien fade sans cette rencontre inattendue. « Faut croire que le destin nous envoie des signaux. Je suis aussi ici pour les vacances. J’ai emménagé récemment sur Boston, même si en réalité, ma famille y vit depuis longtemps… » tu lui réponds, levant ton verre pour qu’il puisse venir le trinquer. « A ces vacances qui s’annoncent très…passionnantes ». Portant ton verre à tes verres. Le regard envoûtant qui ne quitte pas ses iris. Incapable de t’en détacher. Tu t’approches furtivement de son visage. Emprisonnant son âme innocente, cruellement alléchante. « Si on continue comme ça, je risque pas de vouloir te lâcher après ce verre… J’espère que t’as rien prévu pour ce soir… » tu murmures contre son oreille, ton souffle chatouillant sa nuque. Lui offrant une dernière échappatoire. Une dernière issue de secours. Parce qu'une fois sa décision prise, plus aucun retour en arrière n'était envisagé.  

money is the root of all of evil | @Layla Rothschild
Y'a quelque chose qu'on t'a toujours dit, c'est à quel point ton sourire et ta joie de vivre pouvaient être communicatifs. Pourtant là ici et maintenant t'as l'impression d'avoir une concurrente de taille. Si aisé de copier, de caler ta bonne humeur assurée sur la sienne. Est-ce que c'est parce que c'est elle et que t'as un bon feeling ou est-ce que ça te ferait pareil avec qui que ce soit d'autre ? Surement la première réponse, c'est ce que t'aimes à penser clairement. L'interrogatoire qui commence à aller un peu dans les détails, alors que pourtant vous ne connaissez le nom ni de l'un ni de l'autre… t'aimes ça, ce mystère facile mais si excitant. Boston, elle y vit également et l'un du coup t'as comme un éclair de génie. Tu te souviens soudainement de la raison pourquoi son visage parfait te dit quelque chose. Tu la revois, des semaines auparavant, dans un sublime robe bordeaux parfaitement ajustée, vos verres, vos rires, vos bras, vos draps. Est-ce qu'elle se souvient elle aussi ? Est-ce la raison pour laquelle elle s'est arrêté discutée avec toi ? Honnêtement t'en doute car tu souviens aussi du lendemain, du petit matin… du rien qu'elle avait laissé sinon les effluves de son parfum. "Harvard aussi hm ?" c'est facile, car presque la totalité des jeunes ici et cette semaine sont des étudiants. Elle trinque, tu suis le mouvement, large sourire qui s'étire de plus belle à ses mots. Elle s'approche, encore et toujours, toujours plus, le danger prend ses airs, la tentation prend ses traits. Tu frisonnes lorsque son souffle s'écrase sur ta peau brulante, lève la main pour la faire doucement glisser dans sa nuque, l'empêcher de reculer pour qu'à ton tour tu puisses lui souffler à l'oreille "ne me lâche pas alors…"