DARCEY BRIDGERTON ► Thalia Crawford

one si chaque père rêve d'un fils pour perpétuer le nom, la lignée familiale, le sien, il était déjà comblé de ce côté là. Alors, la venue de sa première petite fille, sa princesse, sa perle l'enchantait encore plus. C'est d'ailleurs ce qu'elle était à ses yeux, le joyau de la couronne, sa petite Darcey d'amour dès sa naissance. two enfant disciplinée, princesse à ses heures, on ne voyait en elle que la perfection, l'image parfaite de la relève de demain. Assidue, elle faisait exactement ce qu'on attendait d'elle. Passant par la meilleure des éducation, se projetant dans la même vision d'avenir que ces parents, elle les suit les yeux fermés. three dégoutée par la rébellion, elle porte une définition différente de la liberté contrairement à sa soeur et certains de ses frères. Sa liberté, elle va l'atteindre et elle serait parfaite. Tout comme le parcours qu'elle aura franchi, un pas à la fois. Aucun écart, aucun retard. Admirée de tous, on entend son nom sur toutes les lèvres des adultes qui l'entourent. "elle est parfaite" ou encore "la meilleure candidate pour mon fils" Déjà, très jeune, on lui cherchait une place aux bras d'un homme. Si son père voyait en elle, sa perfection. Sa mère en voyait déjà une façon de continuer ce que son mari et elle avait commencé, de lancer Darcey dans la société au bras de celui qui lui apporterait richesse et gloire. Et la belle continuait pour voir ce sourire, ses étoiles d'admiration dans le regard de son père. Laissant les autres jalousés leur relation. four la noirceur, la peur. On lui arrache tout ce qu'elle connait, la petite. Elle a douze ans. Elle commence à peine à comprendre la vie qu'on lui arrache ce qui la maintient debout. Son père, son modèle. Tout a été si vite. Ce grand médecin reconnu, ce grand homme, le premier homme de sa vie lui ait enlevé en l'espace de quelques minutes. Un arrêt cardiaque, c'est ce qu'on vous dit. Ça semble si simple quand on regarde les termes sur le document et pourtant, la douleur qui y est associée, elle est insupportable. five Tête haute, elle fonce vers tout ce qu'elle peut trouver. Études, bénévolat, club de débats, soirées mondaines. Elle garde la tête haute, faisant fi de cette douleur. Elle se montre sous le visage que voyait son défunt père. Sa princesse. Sa perfection. Si ses frères se retrouvent avec des responsabilités, de la pression sur les épaules suite à cela, Darcey, elle se met cette pression elle-même, ce besoin d'être aussi parfaite que son père. six On la voit partout. Elle s'implique partout, peu importe sur quoi elle tombe. Certains diront que c'est une volonté d'en faire toujours plus, d'apprendre, d'aider, d'être admirée. D'autres diront que c'est le simple fait de vouloir combler le vide qui se trouve en elle, de ne pas penser à la douleur, de ne pas se permettre de la ressentir. La combler en s'occupant l'esprit en tout temps. Peu importe ce que les autres pensent, Darcey, elle continue son chemin vers la gloire. Elle le fait pour son père. Elle veut être comme lui. C'est la cardiologie qui la fait rêver. seven le verdict qui tombe, un simple mot sur un document encore une fois. Mais tout aussi lourd de sens. Un nom, pour être plus exact. Le nom de celui à laquelle elle a été promise. Un type qu'elle n'a jamais vu, la seule chose qu'elle sait de lui, c'est son nom. Son nom sur un bout de papier. Et pourtant, on lui annonce qu'elle lui appartient, qu'elle lui ait fiancé. Qu'après ses études, elle unira sa vie à la sienne. Un grand ami de son père, c'est ce que sa mère lui dit pour mieux faire passer le tout. Mais Darcey, elle est pas d'accord. Mais elle n'a pas le choix. Toujours parfaite, toujours à faire ce qu'on lui demande. L'accord sera mis en place à la fin de leurs études. Darcey, elle se dirige vers Harvard. Lui, c'est Oxford qui sera sa destination pour les prochaines années. Ils se voient, lors des réunions familiales. Darcey y joue les parfaites petites fiancées alors qu'elle ne peut même pas le voir en peinture. eight Étudiante en cardiologie, presque cinq années d'études de compléter, cette liberté qu'elle découvre petit à petit, commençant à entrevoir autre chose que la demoiselle parfaite qu'on lui demande d'être.