((kattis)) new orleans with love

@Katalia Borgia Katalia, elle a un grand coeur. Elle se fait du soucis pour les gens, du moins, pour ses proches. La différence avec tout le monde, c'est qu'elle est capable de tout donner d'elle jusqu'à épuisement pour que tous soient heureux. Elle peut avoir cette attitude froide, égoïste, m'as-tu vu, aux premiers regards. Mais en apprenant à la connaitre, on peut voir qu'elle a un coeur énorme et qu'elle est pas insensible aux situations difficiles de son entourage. Je me souviens quand elle se faisait un sang d'encre pour sa cousine Rosalia après une rupture. Et pour moi. C'est une éponge qui veut prendre le malheur des autres pour retirer cette noirceur de leur vie. Elle aurait pu faire une chouette currier, on y pensant. Mais la pforzheimer lui va beaucoup trop bien pour songer à changer de maison. Pas étonnant qu'il faut lui remettre les pendules à l'heure. Lui dire de souffler, de pas porter tout ce poids. Sa meilleure amie fait un choix qu'elle ne comprend pas et c'est comme ça. Moi, je demande pas aux gens de valider ce que je fais, juste au moins respecter mes décisions. J'essaye de lui faire comprendre que chacun est le maitre de sa vie. Mes épaules se haussent. Si la personne souffre, ce n'est pas de sa faute. C'est Meluzine qui a choisi de prendre le risque alors qu'elle en connaissait les conséquences. « qui nous sommes pour décider de la vie des gens ? » on est rien du tout et on ne devrait jamais porter jugement sur quoi que ce soit qui ne nous concerne pas. Si Meluzine tombera de haut, ça lui servira de leçon. Et si elle recommence encore, c'est que la pièce n'est pas encore tombée dans sa tête, mais un jour, elle tombera. Kat semble comprendre ce que je veux dire et donne l'exemple de nous deux. J'affiche un air faussement choqué. « tu crois ça ? tôt ou tard on aurait fini par se retrouver, car on est fait pour être ensemble. » je lève mes sourcils, amusé et déterminé par mes mots. « meluzine et monsieur transparent, ils sont fait pour être ensemble ? » je penche doucement ma tête sur le côté. Mais encore une fois, qui sommes-nous pour juger que telle personne irait bien avec celle-ci ? Sur quels critères ? Cela dépend de chacun. Je bouge négativement la tête en attrapant sa main. « t'es pas impuissante, tu t'inquiètes pour elle et crois-moi, c'est déjà une foce. » mon dieu, Ottis le psychologue qui revient. Après avoir essayé la casquette docteur love avec Léonie, je mets la casquette confession, reboostage de l'estime de soi, etc. Qu'est-ce que je fous à étudier la technologie et les innovations ? No way, je me suis gouré dans le coche au moment de m'inscrire à Harvard.

@Ottis Heimann Leger haussement d'épaules qui te retire les mots car oui, t'en a pas… Il a raison et t'as rien à redire à ça même si ça te brûle la langue d'insister sur le fait que t'as raison, que tu veux son bien. Mais à quoi bon ? A sa manière, il sait un peu calmer les incertitudes qui t'animent, pas l'inquiétude cependant, mais c'est déjà ça. Sa question d'abord prend un ton sérieux avant que son air amusé ne lui fasse prendre une tournure différente et tu réponds alors "oui du coup ça tombe bien, que je n'en fasse qu'à ma tête. elle me ressemble beaucoup là-dessus…" tu soupires longuement en regardant ailleurs, l'air songeur un instant à fixer cette fenêtre qui donne sur la ville en contrebas. Puis enfin, tes pupilles s'agitent de nouveau, suivi de ton buste lorsque tu te tournes de nouveau pour lui faire face et regarder tes doigts que tu entortilles entre vous deux. Nouvelle question qui te fait redescendre sur terre "non." Enfin es-tu vraiment objective ? Pour toi jamais aucuns de ses mecs n'ont mérité ta meilleure amie, alors c'est certain que tu ne pas dire que ce connard qui lui a fait tant de mal n'est fait pour terminer avec elle. Tu pinces les lèvres et nouveau long soupir qui se calme dès qu'il attrape ta main. Enfin, tu redresses le visage pour le regarder dans les yeux. Un frisson te remonte l'échine alors que tu hoches doucement la tête de haut en bas. Tu laisses un instant couler, fais bouger tes doigts dans sa main avant de glisser sur le lit pour te rapprocher, passer une jambe par dessus les siennes et garder l'autre repliée sous tes hanches. "depuis quand est-ce que t'es devenu si clairvoyant concernant les relations humaines ?" Tu viens faire monter ta main libre au niveau de son visage, ton pouce glisse sur l'arrête de son nez, sur la commissure de ses lèvres avant de suivre ta paume qui fille dans sa nuque pour le tirer doucement vers toi. Y'a seulement lorsque tes lèvres rencontrent les siennes que tu comprends que tu réalises, que ton oxygène, ton moyen de respirer de te sentir mieux, il ne se trouve pas là dehors au grand air, il se trouve juste là devant toi.

@Katalia Borgia Ce qui est facile avec Kat, c'est que j'arrive facilement à la rassurer et la calmer. Je glisse quelques mots qui me viennent spontanément et elle arrête de paniquer. Déjà, je déteste voir une fille pleurer et encore moins ma petite-amie. J'ai le coeur qui se serre à chaque fois, j'me sens pas bien. Car pleurer pour moi ça veut dire qu'elle est malheureuse et j'ai toujours peur d'en être la cause. Je sais qu'elle est parfois - souvent - excessive dans ses émotions. Elle ressent pleins de choses qu'elle ne peut pas garder pour elle. Mais de là à se confier, c'est un autre pas. Faut au moins essayer de lui tirer les vers du nez avant. J'ai bien vu que pleurer la mort pour quelques vêtements, ce n'était pas une réaction des plus normales. Au pire des cas, elle aurait râlé, m'aurait crié dessus ou fait la gueule pendant trois minutes. Mais pas se mettre dans un état pareil. Je lui donne des questions clés pour qu'elle réfléchisse et trouve les réponses toute seule. Je veux pas lui mettre des trucs dans le crâne pour qu'elle hoche la tête bêtement. Et elle n'est pas comme ça. Qu'elle laisse Meluzine faire sa vie et ne pas être d'accord avec ses choix ne veut pas dire qu'elle ne sera pas là pour elle au moment où ça merdera. Le silence s'installe l'instant de quelques secondes puis l'italienne s'approche de moi pour étudier les traits de mon visage avec ses doigts. « j'sais pas. ça semble te surprendre. j'étais pas comme ça avant ? » mes yeux dans les siens je profite ses caresses dans ma nuque. Disons qu'avant, j'étais pas trop du genre à m'intéresser aux autres. J'avais un ego surdimensionné, presque narcissique. Tout reposait sur ma petite personne et je m'en foutais pas mal de ce que pouvaient ressentir les humains autour de moi. Rien à faire si ça fait mal ou pas quand je laisse mon empreinte. Mais depuis que je suis avec Katalia, j'ai changé, mon approche vers les autres a changée et je préfère la version que je suis maintenant. Elle vient chercher un baiser et je le réceptionne chaleureusement. « la prochaine fois, parle-moi avant d'éclater en sanglots. j'aime pas te voir pleurer. » que je dis, légèrement peiné, le regard perdu. Elle a tellement versé de larmes à cause de moi que je m'étais juré de faire en sorte qu'elle ne pleure plus jamais.

@Ottis Heimann S'il s'est déjà comporté différent avec les autres, t'en sais rien et au fond tu t'en fiches clairement. Le principal c'est comme il a toujours été toi. Depuis que tu le connais, depuis un an maintenant. Peut être moins mais au fond comme toi, égoïste à sa manière, prêt à tout pour avoir ce qu'il veut, même lorsqu'au début, ce qu'il voulait c'était toi. Tu te souviens aussi de tes réactions disproportionnées, pour le moindre mot le moindre geste, car déjà à ce moment là tu sais que ce n'était pas anodin, que quelque chose en toi criait danger lorsque vous vous retrouviez ensemble dans une même pièce. Avec le temps, même les défauts sont devenus beaux et pourtant tu le sais t'en es persuadé, tu le sais que sur bien des points, vous vous êtes mutuellement transformés. L'amour rend aveugle, mais parfois il rend aussi meilleur. Tu fais courir tes doigts sur son visage, avant d'hausser nonchalamment les épaules et répondre en souriant "si, mais tu ne cesseras jamais de m'étonner là-dessus." Et aussi longtemps qu'il te laissera le faire tu tenteras de prendre exemple sur ça. Les dernières traces de tristesses définitivement effacées de ton visage, tu viens rencontrer ses lèvres et recules pour hocher la tête à ses mots "oui d'accord." Pas de promis, pas de promesses en l'air, tu sais à quel point tu peux tomber fébrile lorsque t'es fatiguée ou à fleur de peau. Par contre lui parler ça tu peux tenter de faire. Même si encore après tout ce temps, t'as toujours un jardin secret et de grandes parts d'ombres, tu peux le laisser venir, tu peux le laisser voir, redevenir ou plutôt devenir cette moitié que tu ne veux pas et dont t'as au fond si peur d'être séparée.

fin du rp