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Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan

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Shayn Jefferson Jr

naissance
6 juin 1994, San Francisco.
nom et prénom (s)
Shayn Jefferson
nationalité(s)
Américaine
origine(s)
Africain-américain
orientation sexuelle
Hétérosexuel
statut amoureux
Officiellement fiancé à une française. Officieusement volage.
études
3ème année de droit. (droit de la femme et de l'enfant).
bourse
Oui
statut social
Aisé
job étudiant
Pas nécessaire. A voir selon son envie.


— Libre et sans limite ? Se battre pour ses idées ? Savoir dire merde ? N'en dites pas plus, c'est la maison parfaite pour Shayn. Cette maison représente littéralement ce qu'il n'a jamais eu l'opportunité d'être durant toute sa vie. Jamais libre de ses décisions, de ses choix ni même de son avenir. Il est temps de changer tout ça. Son paternel a toujours -ou presque- maîtrisé le moindre de ses faits et gestes, son arrivée à Boston en est la preuve. Intégrer la Dudley, ça revient à poser ses valises à Harvard en lui disant "je t'emmerde papa".
Harvard, tout comme Boston, ce n'est pas un choix de Shayn. C'est une décision qu'on lui impose, en fermant les portes de ses éventuelles autres possibilités. Le joueur n'est pas un mauvais étudiant, surtout depuis qu'il est en filière de droit, cursus qui lui tient clairement à coeur. A Clemson, sans être brillant, il s'en sortait tout de même avec des résultats honorables, surtout quand on connait son contexte de vie. Son arrivée dans le Massachusetts est tout ce qu'il y a de plus calculé, résultant de la volonté de son père de le rapprocher de sa très chère fiancée. Quant à son admission à Harvard... Son dossier sportif et sa bourse d'études ont sans doute joué en sa faveur. Mais un pot de vin du paternel n'est pas non plus à exclure.  


Shayn est un garçon compliqué à suivre. Déjà, parce que son réel tempérament (et sans doute le meilleur) a disparu pour laisser place à ce qu’on lui demande d’être. En somme, son caractère actuel n’est que le résultat de ce qu’on a fait de lui. Mais parlons-en : Shayn est décrit comme un sang-chaud pouvant devenir violent lorsqu’on l’énerve. Garçon qui parle avec franchise et qui ne passe pas par quatre chemins pour s’exprimer, ce qu’on lui reproche un peu parfois. Il peut être un brin manipulateur, surtout lorsqu’il souhaite mettre une demoiselle dans son lit. C’est un type paradoxal, capable de donner un blouson à cinquante dollars à un SDF qui crève de froid le matin et de refuser de payer un sandwich à un ami l’après-midi. Faut pas chercher à comprendre, parce qu’il a lui même du mal à savoir pourquoi il est comme ça. Ses défauts, il les attribue en majeure partie à son père. Il aime parlementer et il voudrait utiliser sa voix comme un instrument de la justice. Sauf que quand ça le gave de passer par les négociations, il passe direct par la case coups de poings. Ouais, il est -légèrement- impulsif. Par contre, c’est un gars qui a le sens de l’honneur. Il frappera jamais une personne de dos, ou à terre. De même, il est clairement fidèle en amitié. En amour, en revanche… Un vrai papillon. Faut dire qu’on lui a pas montré le bon exemple et qu’il a jamais vraiment vécu d’histoire sérieuse. Il sait se montrer affectueux et attentionné, quand il l’a décidé. Et s’il a envie de te faire chier… Bon courage à toi.
Et sur le terrain, ça donne quoi ? La légende raconte qu’une flamme brûle dans son regard et qu’il montre les dents quand il va plaquer. C’est un joueur qui fonctionne beaucoup à l’instinct, ce qui peut lui valoir de grands coups d’éclats comme des échecs monumentaux. Son passage à Clemson l’a rendu prétentieux et il pourrait rapidement se prendre pour le meilleur joueur du Crimson. Il a l’ambition d’aller jouer chez les professionnels et de prouver à son père qu’il n’est pas un raté. En gros, si on creuse bien, on s’aperçoit qu’il nourrit un énorme manque de confiance en lui. Mais bien sûr, il le cache derrière une bonne touche d’arrogance.

1) Son père est une ancienne étoile du football américain. C'est un homme qui a vécu les années dites "violentes" du football, lorsque tout les coups étaient permis, ou presque. Le paternel a été la victime de multiples commotions cérébrales, lesquelles n'ont pas été guéries correctement, faute de connaissance en la matière. Homme aimant avant de devenir joueur, homme sombre et violent lorsqu'il a quitté les terrains. Le football serait la cause de son comportement et de l'ensemble de ces travers. Personne restée particulièrement influente dans le domaine du sport américain, monsieur Jefferson poursuit en plus une activité totalement illégale qui concerne les drogues et médicaments, principalement. Il est lui-même accro à toutes sortes de saloperies, lesquelles sont censées pouvoir apaiser ces maux de tête. Tu parles ouais..
2) Shayn pratique le football américain depuis qu'il peut marcher. Son père le forcait à dormir avec un ballon pour qu'il devienne son "meilleur ami". La vérité, c'est qu'il a commencé à prendre plaisir à jouer à l'université, lorsque les enjeux sont devenus plus importants. Avant, c'était... Une corvée.
3) Malgré lui, Shayn est devenu bon à la boxe. A force de prendre des coups, il a bien fallu qu'il s'entraîne pour être capable d'en rendre. Après des années passées à se faire taper dessus, le jeune homme peut maintenant encaisser plus longtemps avant de tomber. Enfin.. C'est pas vraiment un sport qu'il affectionne, soyons honnête.
4) Il ignore ce que veut dire "rêver". On l'a tellement poussé dans le football étant petit qu'il n'a pas le moindre souvenir d'une autre option, qu'il aurait pu envisager. Son chemin a toujours été tracé, si bien qu'il ne se pose plus vraiment de questions aujourd'hui.
5) Il est ce que son père a fait de lui. Un gamin sans doute trop violent, capable de se retrouver dans des bagarres pour donner des coups. Eduqué par la violence et par la peur, il a le sentiment d'appartenir aux ténèbres désormais. Comme son père.
6) Il essaie de ne pas penser à sa mère; parce qu'à ses yeux, c'est évident qu'elle aurait honte de lui. Il n'a conservé aucune photo d'elle, aucun souvenir physique. Dans un sens, il aimerait qu'elle s'efface un jour de son esprit. De là où elle est, il prie pour qu'elle ne puisse pas le voir.
7) Shayn ne sera jamais fier de ce qu'il fait. C'est une réalité à laquelle il s'est habituée. Cette arrogance, ce côté prétentieux "j'me la raconte", c'est une façade qu'il a installée, pour incarner le show-man sur le terrain de football.
8) Il a remporté par deux fois la finale du Championship game en NCAA football, lors de son année freshman et en senior year. Shayn aurait pu se présenter à la draft NFL mais on l'en a dissuadé, après ces histoires de scandales. Ceci dit, son objectif n'a pas changé.
9) Il avait trouvé un meilleur sens à sa vie lorsque la fille qu'il fréquentait est tombée enceinte. C'était la pagaille dans sa tête mais en fin de compte, il avait cette envie de devenir père. Mais sa réalité l'a rattrapé. Il a fait les mauvais choix et sa belle a perdu le bébé. Cette histoire l'a dégoûté de lui-même. Il est encore rongé par le remord. Aujourd'hui, il ne veut plus d'attache dans sa vie, par peur de revivre quelque chose de similaire.
10) Il ne lèvera JAMAIS, ô GRAND JAMAIS la main sur une femme ou sur un enfant. Sa propre expérience l'a traumatisé. La dernière fois qu'une femme lui a collé des giffles... Il s'est laissé faire. C'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude des coups, de toute façon.
11) Il a étudié la finance sur ses premières années à Clemson. Son père espérait l'embrigader dans des histoires douteuses; bref il voulait le pourrir jusqu'au bout. Au lieu de ça, Shayn a fait une demande de changement pour partir en droit et apprendre à pouvoir défendre les femmes et enfants qui vivent des choses similaires à son vécu. Ce cursus scolaire représente la seule chose qu'il fait par envie, pour lui. C'est vraiment important et il prend beaucoup de plaisir à aller en cours maintenant.
12) Son père l'a un jour littéralement scotché au mur, alors qu'il était encore petit. Parce qu'il le faisait chier. Madame Jefferson n'était pas présente ce jour-là et Shayn a bien évidemment été mis sous la menace s'il venait à en parler.
13) Shayn a peur des placards. Il ne le laisse pas paraître pour ne pas avoir l'air idiot mais ça l'angoisse vraiment, depuis le jour ou il a été enfermé dans le noir, sans pouvoir bouger. D'ailleurs, il s'assure toujours qu'il n'y ait pas de clefs sur ces meubles, en particulier.
14) Il aime la musique et la danse, même s'il n'est pas forcément doué dans ces deux domaines. Qui sait, peut-être qu'il apprendra un jour.
15) Son père vient le voir, où qu'il soit, environ une fois par mois. C'est une "surprise" à chaque fois, youpi. En fait, c'est surtout une manière de lui rappeler qu'il a toujours l'emprise sur sa vie. Quand ça arrive, Shayn disparait subitement pendant une nuit, qu'il prétend passer à la boxe. Ca explique les hématomes, évidemment.
16) Shayn n'est pas enchanté de venir à Harvard. Université prestigieuse ou pas, il a quand même dû quitter Clemson et ses coéquipiers. Alors qu'il aurait pu avoir son diplôme là-bas, aussi. Mais bon, ce sont encore et toujours les plans de super-papa, que voulez-vous...
17) Son père a arrangé les fiancailles avec Céleste, après lui avoir fais comprendre qu'il se devait de jouer le parfait petit ami. Encore une histoire de business tout ça.
18) Au fond, il l'aime bien, la française. Mais il ne le lui dira jamais. C'est tellement plus drôle et plus facile de lui faire penser qu'elle est insupportable... Ce qui n'est pas toujours faux, au passage. Bon, ça va dans les sens hein. Shayn adore l'emmerder. Il paraît qu'elle est marrante quand elle pète les plombs.
19) Il n'a jamais vraiment été victime de racisme. De part son statut de fils de grand joueur, il avait une sorte "d'immunité". Ceci dit, il n'est pas aveugle face aux évènements qui se produisent un peu partout dans le pays. Shayn voulait poser le genou au sol pendant l'hymne. Mais son père l'a rapidement recadré. Toujours une histoire d'image..
20) Derrière cette façade qu'il s'impose, derrière son air évident de "bad boy", se cache un homme qui aime la vie et qui voudrait pouvoir la vivre sans se poser de questions sur ses faits et gestes. Pour l'instant, il n'en reste pas moins un vulgaire pantin, qu'on prend et qu'on jette l'instant d'après. C'est sa vie, mais ce n'est pas lui qui tire les ficelles.


pseudo Flash_Over
âge 20aine
nationalité Français
forum connu par... Moi
ILH, j'en pense quoi ?
autres comptes ?
avatar utilisé Michael B. Jordan
crédits images Tumblr, je crois ?
nombre de mots par rp Ca dépend
type personnage Inventé mais pré-lien avec @Céleste Courtin-Clarins

code études
nom des études ;; nom de la faculté ;; année d'étude - Droit (droit de la femme et de l'enfant) ;; School of Government ;; 3ème année
Code:
@"Shayn Jefferson Jr" » <i>(droit de la femme et de l'enfant)</i>

code bottin
Code:
» <span class="pris">Michael B. Jordan</span> » @"Shayn Jefferson Jr"
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Un jour, une histoire


Qui est Shayn Jefferson ? A cette question, multiples sont les réponses. Tout dépend à qui vous vous adressez pour savoir.
Si l’on demande à son père de répondre franchement, il dira que son fils est « une petite merde, un raté qui lui fait honte à chaque jour qui passe. Un petit qui ne sera jamais grand, qui ne mérite même pas de porter le même nom que lui. » «  Il ne devrait même pas s’appeler Jefferson, c’est une insulte envers notre famille. » répondrait-il sans doute.
Si l’on demande à la presse, aux médias américains et notamment à ceux du college football, on entendra un autre son de cloche. «  c’est un jeune talentueux, une vraie pépite. Sans doute l’un des meilleurs joueurs des dernières années. La NFL pourrait se l’arracher. » «  c’est vrai qu’il est incroyable sur le terrain. Une vraie machine, tout ce qu’on attend d’une future superstar. Mais en dehors du foot’, ça donne quoi ? Il est déviant ce jeune. Il a été surpris plusieurs fois dans des soirées, avec des femmes à son bras. Il ne supportera jamais d’être célèbre. Il risque de plonger dans la drogue et l’alcool. Le sélectionner au niveau professionnel, c’est faire un pari qui n’en vaut pas la peine. Ce jeune, c’est un investissement inutile. »
Maintenant, posez la question à Shayn directement. Et écoutez sa réponse. « Je suis ce qu’on me demande d’être. Ni plus, ni moins. Je ne serai jamais ce que je souhaite vraiment être. Je n'ai jamais eu le droit de rêver. Ma vie est déjà programmée. Je me contente d’exécuter. » bien évidemment, de pareilles paroles ne seront jamais diffusées. Ca ferait scandale sinon.
Cela restera un secret bien gardé, à jamais. Subir la pression de personnes influentes revient à être réduit au silence. Le plus fort fait régner sa loi et le plus faible doit s'y plier, ou subir les conséquences. Comment Shayn pourrait-il se rebeller, sachant qu'une personne qui lui est proche a le pouvoir de réduire son avenir à néant en l'espace de quelques coups de téléphone ? Il ne le peut, c'est aussi simple que ça. Son seul droit est celui de fermer sa gueule. Et de serrer les dents, au passage.

Pour comprendre comment on en est venus à tout cela, il faut revenir en arrière de plusieurs années et se plonger dans l’enfance d’un garçon, qui semble à première vue, vivre une vie tout ce qu’il y a de plus banal.  
Shayn est le fils de Walter Jefferson, ancien joueur professionnel de football américain ayant principalement joué pour les 49ers de San Francisco. Son père a d’ailleurs remporté plusieurs Superbowl avec la franchise et s’affichait à l’époque comme une véritable star dans son domaine. Cependant, la fache cachée de l’histoire -son dossier médical, surtout- nous rappelle que cet homme a aussi été la victime de multiples commotions cérébrales et d’une grosse blessure à la jambe, laquelle signe la fin de sa carrière. C’est donc un homme frustré qui quitte les terrains, bien plus abîmé qu’il ne le prétend par les coups qu’il a reçus à la tête.
La mère de Shayn est une actrice et mannequin qui quitte la scène pour s’occuper de son unique enfant. A eux trois, ils semblent composer la famille parfaite. Et de l’extérieur, on peut penser que le petit garçon ne manque de rien. Mais vous êtes loin du compte, très loin.
Shayn grandit sous la menace de son père, qui souhaite absolument faire de lui une star du ballon. Sa mère n’est pas d’accord sur le sujet mais elle n’a pas son mot à dire. Elle qui voudrait voir son enfant s’épanouir, quelle que soit la voie qu’il pourrait choisir, se fait malmener par son époux. C’est la violence qui régit les journées à la maison. Monsieur Jefferson est le maître des lieux et il ne manque pas de le rappeler, encore et encore. Si Shayn ne ramasse pas de claques ou de coups de poings, c’est parce que sa mère lui sert de bouclier. C’est elle qui s’interpose et qui encaisse les coups. C’est elle qui tombe « malencontreusement » dans les escaliers. Elle qui finit à l’hôpital, aussi. Mais son mari garde son emprise sur elle, parce qu’elle a peur de lui. Parce qu’elle sait qu’il s’en prendra à son fils si elle craque. Alors elle obéit et ment aux médecins. Elle prétend faire de la boxe sur son temps libre, c’est la seule manière pour expliquer les hématomes et contusions qui apparaissent sans cesse sur son corps.
De son côté, le petit garçon n’a d’autre choix que de pratiquer le football. C’est pas seulement un loisir, c’est un réel apprentissage qu’on lui impose. Et forcément, qu’on lui rappelle que son propre père était un grand joueur, ça lui met la pression. La barre des exigences est déjà élevée pour les autres ; mais pour lui, elle crève le plafond. Il DOIT être un futur joueur. C’est l’ordre de son père. La perfection, sinon rien. Et c’est selon ce modèle que Shayn se contruit. « T’as pas droit à l’erreur gamin. Si tu rates, tu vas me décevoir. Et tu veux pas décevoir papa, pas vrai ? » le poids sur ses épaules est immense mais il n’a même pas encore dix ans. Chaque perte de balle à l’entraînement est synonyme de claque et d’avertissement. Chaque passe ratée lui vaut des tours de terrain, des pompes à répétition. Mais ce n’est que le début.
Sa mère tente le tout pour le tout et prépare leurs bagages, espérant fuir cet homme devenu fou. Evidemment, elle demande à Shayn de n’emporter que le strict nécessaire. Sauf que la porte d’entrée s’ouvre avant même qu’elle n’ait pu charger les affaires dans la voiture. Monsieur Jefferson est rentré plus tôt de sa réunion. Et quand il voit les valises dans l’entrée et les larmes sur les joues de sa femme, il entre dans une colère noire. Un véritable démon. C’est comme ça que le petit garçon le décrit, en tout cas. Lui, il finit enfermé à clé, dans un petit placard. Et s’il s’attend à entendre les sons habituels de la violence conjugale, cette fois il n’en est rien. Le silence. Aucun son, mis à part sa propre respiration. Rien d’autre que lui, en tête à tête avec sa propre peur, dans un placard bien trop noir. Combien de temps passe-t-il dedans ? Il l’ignore. Longtemps, c’est certain. Parce qu’il finit par se faire pipi dessus. Parce qu’il a faim et qu’il est terrifié, en même temps. Lorsqu’enfin, la porte s’ouvre, son père est seul. Pas moins énervé, mais seul. Voyant que son pantalon est trempé par l’urine, son paternel pète à nouveau un câble. Et cette fois, pas de maman pour le protéger. Cette nuit-là, les coups pleuvent.
Les enfants ont toujours tendance à croire qu’un monstre se cache sous leur lit. Que s’ils gardent les pieds en dehors de la couverture, une horrible chose va les attraper. Pour Shayn, le monstre est bien réel et il ne se cache pas sous le lit. Il attend simplement que la nuit soit noire, que le silence soit total, pour monter doucement les marches de l’escalier, en sifflotant une comptine d’été. Il a apprit à reconnaître le bruit, le grincement du plancher, lorsque les pas se dirigent vers sa chambre. Et il sait désormais que se cacher sous sa couette ne le protège pas du diable. Que si la poignée de la porte se met à tourner, c’est qu’il va prendre une raclée. Il n’a pas besoin de faire quelque chose de mal pour déclencher la fureur de l’homme. A croire que Monsieur Jefferson prend son pied à battre son fils. Sinon, pourquoi le ferait-il en souriant ?

Vous vous demanderez sans doute : mais où est passée sa mère ? Que s’est-il passé ? Vous n’aurez pas la réponse à cette question. Parce que Shayn ne la connaît pas. Qu’est-il advenu de Madame Jefferson lorsqu’elle a franchit le pas de la porte ce soir-là ? Allez savoir. Le petit garçon est persuadé qu’elle est morte entre les mains de son père. Et qu’il a fait en sorte qu’elle disparaisse. D’un côté, penser cela l’apaise. Parce qu’une chose est sûre, désormais elle ne subit plus les violences de son mari. Délivrée d’un poids, délivrée d’une souffrance quotidienne. Et le petit garçon ne lui en veut pas. Il espère seulement qu’elle est bien, là où elle est.
De son côté, la vie n’est pas plus clémente. En façade, c’est un bon élève. Un joueur de football au talent très prometteur. Un gamin qui s’est mis à la boxe, du jour au lendemain. Un gamin qui possède toutes les consoles de jeux à la mode. Mais ça, c’est ce que le monde voit. Derrière, tout est compliqué.
Le football, c’est sa source de pression. Comment prendre plaisir à jouer lorsqu’on sait qu’on va ramasser si on échoue ? « T’es qu’une petite merde. » lui dit son père tout les jours, dès lors qu’il rate une action. Le boxe n’est qu’une excuse pour les hématomes sur son corps. Ca ressemble étrangement à ce que vivait sa mère dis donc. Le ring dans le garage insonorisé, c’est son tribunal, l’endroit où son père lui inflige des corrections, comme il les appelle. Il est juge et bourreau. Ces poings sont l’instrument de son éducation. Interdiction de tomber. Permission de cracher du sang. Les châtiments arrivent sans prévenir, même au beau milieu de la nuit. On appelle ça « l’éducation par la peur ».

Léger tournant à l’adolescence, alors que Shayn est le leader de l’équipe locale. Véritable machine à marquer, le jeune homme excelle dans tout les domaines du jeu. Qu’il soit attaquant ou défenseur, il va vous marcher dessus. Lorsqu’il se regarde dans la glace, c’est l’ombre pesante de son père qu’il distingue dans son dos. Et le pire, c’est qu’il a l’impression de devenir comme lui. Une mauvaise personne. La joie et le bonheur sont en train de mourir en lui. Les ténèbres le façonnent. Bagarreur à l’école, c’est son dossier scolaire qui pose question pour la poursuite de sa carrière. Excellent sportif, apte pour les meilleurs universités, mais comportement en dehors des terrains qui laisse à désirer. C’est la déviance dont parle son père. Mais ne vous inquiétez pas, il est là pour le recadrer, pour le remettre sur le droit chemin. Ca se passe la nuit, après les heures d’entraînement au football, lorsqu’il est déjà fatigué. Deux heures journalières, sur le ring, à se manger des droites par son père. La sensation qu’il va devenir fou le guette.
Mais il tient bon. Personne ne pose de question sur son air fatigué ou sur les bleus qui font désormais partie intégrante de son corps. Parce qu’il est footballeur et boxeur. L’un dans l’autre, tout s’explique, n’est-ce pas ?
Une demoiselle va venir vers lui, dans ces dernières années en high-school. Premier amour, premier pseudo couple aussi. Première fois également, chez elle. Petit bonheur qu’il s’accorde et qui lui permet de souffler. Mais cette joie ne sera que de courte durée. Sentiments détruits par son père, qui ne voit dans cette relation qu’une source de distraction inutile. « Tu vas bouger aux quatre coins du pays. Ne t’attaches pas. Les femmes sont des salopes, elles te trahiront dès que tu aura le dos tourné. » Disons surtout qu’il ne veut pas que son fils préfère une fille aux cours de football.

Le pire, c’est que ça fonctionne. Shayn laisse tomber l’aspect social de sa vie, excepté avec les gars de l’équipe. Son temps tout entier est consacré à ses études ou au sport. Monsieur Jefferson a même engagé un entraîneur particulier pour préparer son petit au niveau universitaire. Parce qu’il est hors de question qu’il ait l’air d’un débutant en arrivant dans une grande fac.
Cependant, lors d’un des derniers matchs de l’équipe locale, l’inconcevable se produit pour le jeune joueur. Parti pour marquer, il se fait quand même plaquer et perd la possession du ballon. L’équipe adverse ne le leur rendra jamais. C’est une défaite lourde de conséquence pour lui. Son père ne l’attendra même pas à la sortie du terrain. Shayn devra rentrer à pied, même s’il y a dix kilomètres jusqu’à la maison. Ce soir-là, son père ne le laisse même pas manger ; il lui impose d’aller dans sa chambre. Les choses pourraient en rester là. Mais non, il faut une sanction. A quoi bon payer un professeur si c’est pour finir par lâcher la balle sur le terrain ?
Cette nuit-là, la grande ombre noire débarque sans prévenir dans sa chambre. Et Shayn comprend qu’il va vivre l’enfer. « Tiens moi ce fichu ballon. T’avises pas de le lâcher. » lui ordonne son père. Il a cette même expression démoniaque, celle qu’il avait le jour ou sa mère a disparue. Sauf que le jeune homme en a marre. Alors il laisse volontairement la balle lui échapper avant de claquer un sourire satisfait à son paternel. La réponse est immédiate : une droite qui l’envoie au sol. Des étoiles dans les yeux, des acouphènes qui le gênent pour entendre la voix de l’homme qui se tient debout face à lui. Le football l’a rendu taré, y a pas d’autre explication.
Le cuir se retrouve à nouveau dans sa main. « Tu ne lâchera plus jamais le ballon de ta vie. » déclare-t-il avant d’entourer l’ensemble de sa main dans un rouleau de scotch noir. Shayn se retrouve prisonnier de cette balle, comme greffée à sa peau. Mais son père va plus loin. Il le fait à nouveau monter sur le ring. La suite, on la connaît. Des coups, toujours plus de coups. Un ballon qui ne peut tomber. Mais le jeune homme qui le tient, lui, n’a jamais été aussi brisé de sa vie.

Le supplice semble toucher à sa fin, lorsque vient l’heure de faire son choix d’université. Toutes les grandes écoles lui ouvrent leurs portes. Alabama, Clemson, Louisiana State, Ohio State et on pourrait en passer d’autres. Si Shayn doit bien reconnaître quelque chose, c’est que les heures passées à s’entraîner ont payé. Mais est-ce que faire partie d’une grande équipe universitaire vaut le nombre de sacrifices qu’il a fait ? Etre l’un des dix meilleurs joueurs du pays à son niveau.. Est-ce que ça compense le fait qu’il n’ait pas eu d’adolescence ? Est-ce que ça compense chacun des coups de poings qu’il a mangé dans la figure ? Ou ce sentiment de terreur que lui évoque son père ? Non, probablement pas.
Shayn choisit Clemson pour la suite de sa carrière. Loin de San Francisco, loin de son père. L’occasion de mettre un terme au cauchemar constant qu’il vit depuis son enfance. L’occasion de vivre enfin, de pouvoir profiter comme le font les personnes normales. Loin du ring de boxe, loin des coups de poings et des insultes, loin de la peur qui continuerai sans doute à lui nouer l’estomac.
C’est l’heure des travers. L’alcool. La drogue. Le sexe. Les soirées. Tout y passe. Les médias se mettent à le critiquer, parlant d’une attitude « déplorable » pour un joueur de sa classe. Mais il s’en tape. Parce qu’il est enfin libéré. Alors il s’éclate autant qu’il peut. Sa popularité sur le campus en tant que joueur lui permet de papillonner à droite et à gauche. Il devient un bourreau des coeurs et enchaîne les relations d’un soir. S’attacher est devenu compliqué, presque impossible pour lui. En ayant grandit seul, il a appris à se débrouiller lui-même. Hors de question que quelqu’un d’autre puisse lui faire du mal. C’est bien plus facile d’être volage.
En deuxième année, le jeune homme se calme un peu sur ses excès. La raison est simple : il est titulaire. Voilà qu’il découvre la folie des grandeurs du football universitaire. Les foules en délire, les fans survoltés quémandeurs d’autographes, les feux d’artifice et surtout.. L’adrénaline. Avec plus de cinquante-mille personnes qui le regardent lorsqu’il entre sur le terrain, le sport entre dans une autre dimension. Shayn devient un véritable show-man. Il fait le spectacle et nourrit la ferveur de ses supporters. Son père a finalement gagné : il vit pour le football. Le 9 janvier 2017, Shayn est sacré champion de college football. Il se sent invicible. Sa côte explose à nouveau. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Sauf peut-être… Une lettre.
« - Si tu joues bien, les fans vont t’adorer. Tu vas devenir un dieu à leurs yeux. Mais si tu joues mal… Tu sera traîné dans la boue.  On te lynchera. Et tu sera à nouveau, un moins que rien. »
Il n’y a que son père pour lui écrire de pareilles choses. Lettre brûlée mais impact psychologique non négligeable. Troisième année compliquée, autant en cours que sur le terrain. Les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Et comme si son paternel avait pu lire l’avenir, les journalistes s’acharnent à nouveau sur lui. Shayn pourrait sombrer. Il manque de le faire d’ailleurs, en participant à des soirées peu recommandables et en touchant à des substances illégales. Est-ce donc de sa faute si les champions en titre ne vont pas en finale cette année la ? Il est persuadé que oui.
La quatrième année va être décisive, autant sur le plan scolaire que sportif. Le jeune homme veut mettre toutes les chances de son côté et décide de changer de filière d’études. La finance qu’il travaillait jusqu’à présent ne l’intéressait… Pas du tout. C’était le choix de son père. Alors il se tourne vers le droit. Parcours complexe et bourré d’embûches mais les perspectives lui plaisent. Shayn veut pouvoir défendre la vie d’autrui devant une cour. Et il sait déjà dans quel milieu il souhaiterait se spécialiser : les violences conjugales, les violences sur enfants. Jamais il n’oubliera ce qu’à subit sa mère. Sa propre expérience le forge aussi. L’étudiant qu’il est veut être capable de traiter ces affaires la, aussi difficiles puissent-elles être. Plus rigoureux en cours, plus sérieux également sur le terrain. « Tu ne peux pas demander à tes camarades de jouer à cent pour cent pour toi, si tu ne te donne pas à deux cent pour cent pour eux. » cette phrase devient son leitmotiv. Gros bosseur, les résultats deviennent visibles sur le terrain. Clemson re-devient un véritable rouleau compresseur et balaie ses adversaires, un à un. Pour Shayn, c’est tout bonus. Cette année doit pouvoir lui permettre de se présenter aux sélections des professionnels. Avec un peu de chance, il fera partie de l’élite d’ici un an. Sauf qu’encore une fois, c’est sa vie hors du terrain qui vient poser problème. S’il n’est pas en couple, il entretient quand même une relation régulière avec une jeune femme. Et cette dernière finit par lui annoncer sa grossesse. Dans son esprit, un bordel sans nom s’installe. Peut-il vraiment devenir père ? A-t-il les capacités pour cela ? Ne risque-t-il pas de reproduire les mêmes erreurs que son paternel ? A vrai dire, la demoiselle ne lui laisse pas le choix. Elle veut et décide de garder le bébé. Shayn est totalement partagé. Entre les cours, cette réussite nécessaire pour la suite ; le football où il se doit aussi d’exceller et elle, cette femme qui attend son bébé. Ca commence à faire beaucoup.
Cette nouvelle pression, le garçon galère à la gérer. Preuve en est que lors d’une soirée d’après match, une petite émeute éclate, à laquelle il prend part. Shayn va donner des coups, autant qu’il va en prendre. Sans savoir que la mère de son bébé est aussi présente. Et qu’elle va faire partie des dommages collatéraux. Transportée à l’hôpital en urgence, Shayn apprendra cette nuit-là qu’elle a perdu le bébé. La demoiselle coupe les ponts avec lui avant de révéler à la presse cette histoire bien cachée. Le joueur essuie donc un premier scandale. Comment la NFL pourrait-elle tolérer d’avoir dans ces rangs un jeune qui préfère se battre plutôt que d’assurer la sécurité d’une femme enceinte ? C’est impossible et inexcusable. D’ailleurs, c’est une erreur qui le marque profondément. Et contre toute attente, c’est son père qui vient faire taire les rumeurs et bruits courants à son sujet. Plutôt incroyable quand on connaît le personnage. Si seulement Shayn avait pu comprendre qu’il ne faisait cela que par intérêt.. Monsieur Jefferson est, en réalité, plus furieux que jamais contre son fils. Et il prépare un coup. Un petit quelque chose auquel le jeune homme ne s’attend pas.
7 janvier 2019. Le championship game, la finale du football universitaire oppose Clemson, deuxième meilleure équipe américaine, à Alabama, première et meilleure équipe de la saison. Un duel au sommet pour deux universités réputées pour être des machines à victoires. Un match d’anthologie en perspective. Match qui a lieu au Levi’s Stadium, le stade des 49ers de San Francisco. Pour l’occasion, le père de Shayn est présent. Jouer dans ce stade, c’est comme jouer à la maison pour lui. La pression est immense sur les épaules du jeune. Sans qu’il le sache, des personnes sont présentes dans la tribune d’honneur ; et elles sont là pour le regarder, lui. Une invitation dont il n’a pas conscience, orchestrée par son paternel.
Le match tourne au « blow-out » comme on appelle ça dans le milieu. C’était pas prévu, mais c’est du football. Clemson écrase le Crimson Tide de Bama. Shayn brille ce soir-là et sort sans doute la meilleure prestation de sa carrière. De quoi impressionner les recruteurs.. Mais pas que.
Soirée pleine de festivités pour fêter son deuxième sacre. Il est sur le toit du monde. Et c’est en ce lieu qu’il croise la route d’une belle jeune femme. Une demoiselle qui vient tout droit de France. Charme incroyable, déesse aux courbes exquises avec laquelle il passera une nuit… Agitée et pour le moins torride. Shayn est aux anges. Mais il ignore encore qu’il vient de tomber en plein dans le piège de son père. A vrai dire, il ne se doute de rien. La belle repart pour ces études et il poursuit sa route de son côté. Jusqu’aux vacances, qu’il passe en principe à l’entraînement. Sauf que la encore, les choses changent. Son chemin croise à nouveau celui de la dénommée Céleste. Bals, galas de charité ou soirées mondaines, toutes les excuses semblent bonnes pour qu’ils se retrouvent. L’américain finit par apprécier la compagnie de la française, même si elle arrive parfois à l’insupporter. Les soirées sont souvent des occasions de remettre le couvert et le courant semble plutôt bien passer à ce niveau. Si bien qu’à force de les voir ensembles, il faut forcément que les journalistes s’en mêlent. Des photos sont publiées sur lesquelles ils apparaissent bras dessus-bras dessous. Le net s’enflamme tout de suite. Le mot couple leur est attribué. Et ça semble faire le bonheur de leurs parents. Parce qu’on va leur demander de jouer le jeu, en espérant que ça les pousse tout les deux à stopper les excès. Céleste n’était pourtant qu’une relation de quelques nuits à ses yeux. Une amitié en développement ou une sex-friend, à la limite. Et voilà qu’il se retrouve en couple avec. Shayn aimerait se sortir de cette situation mais son père lui promet son soutien pour les études et le football s’il accepte. En fait, il lui fait surtout du chantage.
2020 se termine sur cette dynamique étrange, alors qu’il est en couple avec une femme qu’il ne voit que pendant les vacances. Mais ça lui convient. En restant discret, il continue à papillonner, à s’offrir à d’autres. En somme, il conserve sa pseudo-liberté. Enfin, en apparence. Parce que dans son dos, son père est en train de magouiller avec la famille de Céleste. Un accord est trouvé, qui va offrir à la riche famille française une occasion de s’installer un peu plus sur le marché américain. Du côté Jefferson, le paternel s’assure que son nom reste dans la haute bourgeoisie. Qu’il ne mettra pas en cloque une autre connasse du coin. Et il offre à la famille Clarins l’opportunité pour leur fille de finir au bras d’une superstar du football. C’est pas rien quand même.
15 janvier 2021. Shayn reçoit un appel de son père, qui le félicite pour ses fiançailles. La nouvelle est publiée quelques jours après. Jefferson junior est engagé à la belle Céleste. Et il tombe des nus. D’autant que son père a déjà tout arrangé. Clemson lui ferme les portes. Son transfert à Harvard est arrangé, il jouera pour le Crimson. Gros coup dur pour lui, qui passe d’une conférence surpuissante à une conférence mineure. Se faire voir par la NFL sera plus compliqué. Il va devoir redoubler d’efforts. Les cours ne seront pas évidents non plus. Arrivée prévue deux semaines plus tard, fin janvier. Tout ça pour quoi ? Parce que son père veut absolument que les médias le voient avec la belle. « T’as plus qu’à la faire pondre, ta poulette. » lui déclare-t-il au téléphone. Et Shayn comprend. Il n’est qu’une marionnette dont l’homme tire les ficelles. Sa vie ne rime à rien. C’est un rôle qu’on lui donne et qu’il exécute. A moins que…
Bienvenue dans le Massachusetts, Shayn Jefferson Jr.


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le fameux shayn Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan 152426858 Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan 152426858 Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan 4242661680 Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan 334677608
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bienvenueee :heaart:
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bienvenue et bon courage pour ta fiche Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan 2109348208
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rebienvenue parmi nous. :heaart:
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Re-Bienvenue Shayn Jefferson Jr ► Michael B. Jordan 550846730
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