Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityThe beginning of the end (romeva)
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The beginning of the end (romeva)

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@Eva Jimenez
Tu rentres tout juste de tes vacances au ski avec Lilas que tu pars chez Eva. Cela fait trop longtemps que vous devez avoir cette conversation. Et ce n’est plus possible. Vous ne pouvez pas faire comme s’il n’y avait rien entre vous. C’est facile de jouer l’aveugle, enfin du moins au début. Impossible de se voiler plus longtemps. Il faut être honnête, il y a plus qu’une simple attirance entre vous. Tu n’es plus vraiment toi depuis que vous vous êtes retrouvés. Les autres femmes n’ont pas d’importance à tes yeux. Leurs messages, leurs invitations n’ont aucune signification pour toi. Tu les ignores tout simplement. Ce n’est plus une relation sans rien derrière. Cette fille tu t’es vraiment attachée à elle, et tu n’as pas envie de tout foutre en l’air tout ça parce que tu as été trop stupide en signant ce contrat. Il n’est pas question de lui mettre la bague au doigt. Mais de seulement vous parler honnêtement, de poser des mots sur ce que vous êtes, puis de voir où cela vous mènera.
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j'ai passé de bonnes fêtes avec ma famille à Madrid. sauf que mon père m'a prévenu que je cours sûrement un danger, toute la famille en faites. à cause des activités illégales, on prends des risques tous les jours, mais cette fois ça paraissait sérieux. je comptais vraiment avoué mes sentiments à roméo, parce que clairement ce n'est pas que du cul entre nous, on ne va pas se mentir. mais j'ai pas d'autre choix que de mentir et ça me brise le coeur, j'en tremble à l'idée de te faire du mal. je sais bien que tous les deux on s'est attachés l'un à l'autre et tu voulais absolument en parler ce soir alors je t'ai dis de venir chez moi enfin surtout t'as voulu venir toi même pour ne pas que je fuis une nouvelle fois la conversation. si seulement les choses étaient si simples... d'autant que le contrat que t'as signé avec ton père t'as lié à un mariage certain. je suis dépitée en vérité. je ne le montre pas, mais je suis perturbée. je viens t'ouvrir la porte, esquisse un mince sourire. « salut. » je te laisse entrer en fermant la porte derrière toi. j'ai le coeur qui s'emballe en ta présence à la fois parce que je t'apprécie bien plus que je l'aurais pensé et aussi parce que je sens bien que cette conversation va tourner au vinaigre. « tu veux un truc à boire? ou tu veux directement avoir cette conversation? » je pense plutôt que ça sera la seconde option. j'essaie d'y échapper, je sais bien que je ne pourrais pas l'éviter indéfiniment. comment te dire que t'es qu'un plan cul alors que ce n'est pas du tout ce que je ressens? je suis au plus mal déjà et j'ose à peine te regarder. je suis obligé de te mentir et si je te regarde dans les yeux ça sera encore plus difficile.




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w/ @Eva Jimenez
Tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre, mais lorsqu’elle ouvre la porte, te laissant entrant sans même embrasser ne serait-ce que ta joue, tu sens que les choses n’iront pas dans le sens que tu souhaiterais. Toi qui venais conquérant, prêt à l’obtenir complètement, tu sens que les choses ne seront pas comme tu l’avais envisagé. Tu souris doucement en coin, alors que tu enlèves ton manteau et ton écharpe. Tu es rincé par ton voyage, mais tu es prêt à sauter dans la gueule du loup. « Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que tu veux expédier ça au plus vite. Ça ne présage rien de bon. » On va oublier le verre dans ce cas. Tu souffles, et viens t’asseoir sur un fauteuil. T’espères que ça ne va pas être expédié aussi se. A peine assis que te voilà reparti sans avoir droit à ton reste. « Parlons en maintenant dans ce cas. » Des semaines que vous repoussez cette conversation, faisant mine qu’il n’y a rien eu et que tout est tout à fait normal. Comme si un possible mariage arrangé était commun à toutes les relations. Et ce n’est pas comme si avec Eva vous vous fréquentez depuis peu. Votre relation ne date pas d’hier. Des mois que vous voyez régulièrement. Et avant ça, vous avez déjà eu un passif. « Bon, je me jette à l’eau, sinon on va encore repousser ça. Ça commence à faire un moment qu’on se voit, et malgré ce que j’ai pu te dire ça va plus loin que du cul. » Qu’est-ce que tu cherches à lui dire ? Allez, tu as commencé à déballer, vas au bout des choses. « Je me suis attaché plus que je ne l’aurai voulu ou pensé. »[/color][/i]
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je sens que ça va être fortement compliqué. de devoir te regarder droit dans les yeux en te mentant en pleine face, j'en ai la boule au ventre bordel. faut que je bois un verre ou deux pour avoir le courage, mais je décide de rester sobre. sinon ça peut tout changer et je pourrais t'avouer la vérité plutôt que de stopper les déclarations d'amour si je peux appeler ça comme ça. dès que tu rentres, tu sens à ma voix et à mon regard fuyant que ça ne va pas trop bien se passer. je me contente de mordiller ma lèvre inférieure. si tu savais à quel point ça me fait encore plus de mal qu'à toi. je ne peux pas me passer de toi et pourtant on ne peux pas être ensemble, le destin refuse de nous réunir pour de bon. entre ton faux mariage et la merde dans laquelle mon père s'est mis et qui te mettrait en danger. rien ne va. et à chacun de tes mots c'est comme un coup de poignard dans mon coeur parce que vraiment, tout ce que je veux c'est être avec toi. et quand t'avoues que tu t'es attaché à moi plus que tu ne l'aurais voulu, j'ai l'imite envie de te sauter dessus pourtant mon comportement est toute autre, je me retiens. je veux juste ne pas te mettre en danger et ce n'est pas de gaieté de coeur que je te dis ces mots-là... « je... désolée tu me prends de court... » c'est faux, je savais bien que tu voudrais bien plus que cela, d'où cette conversation aujourd'hui et je voudrais bien aussi, mais la vie est tellement compliquée... « ça me touche vraiment ce que tu dis et je ne pensais pas que ça pourrait aller plus loin... tu sais bien que je suis réticente à l'idée de m'engager. j'apprécie beaucoup ces moments avec toi, mais je ne pourrais pas te donner plus que du sexe... » ptin si tu savais comme ça me fait mal de te mentir à ce point là.
@Roméo Versace :heaart:


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w/ @Eva Jimenez
Tu te jettes à l’eau, dévoilant finalement ce que tu tentes de cacher depuis tant de temps, quitte à te mentir à toi-même. Tu aurais dû écouter tes amis. Ils t’avaient averti que ça ne se termine jamais bien ce genre d’histoire. Et tu le savais d’avance. Enfin, généralement, tu n’es pas celui qui payes les pots cassés. Non, ce n’est pas dans tes habitudes, mais ce n’est pas non plus dans tes habitudes de venir déclarer ta flemme à une femme. Tu n’es pas du genre à vouloir d’une relation sérieuse, ou quelque chose de simple. Tu aimes bien trop la liberté, mais avec ce que vus vivez avec Eva t’a fait changé d’avis, prêt à revoir ta vision des choses. Tu te lances, lui dévoiles tout. Elle est bien plus qu’un plan cul régulier, et ça ne fait désormais plus aucun doute pour toi. Et ça malgré tout ce qui se passe actuellement. Seulement, c’est une douche froide, que tu te prends. Tu dégringoles de plusieurs étages. Tu t’étais persuadé que vous ressentiez la même chose. Ton visage se décompose. Et ça fait mal. Ah…
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pourquoi faut-il que ce soit toujours aussi compliqué? je veux dire tout se passait bien entre nous et là nos sentiments dépassent ce qu'on avait décidé au départ : être libre. et ce n'est pas ce qui me dérange en vérité, c'est le fait de te mentir en disant que je ne pourrais te donner que du sexe. la réalité est toute autre, ce n'est absolument pas parce que je ne ressens pas la même chose que toi contrairement à ce que tu pourrais penser bien au contraire, je ne veux juste pas qu'il t'arrives du mal par ma faute, à cause de ma famille. et je ne peux pas te le dire parce que tu t'accrocherais à cette idée que tout irait pour le mieux et que tu t'en fiches alors j'opte pour le mensonge et ça me brise le coeur. vraiment, je vois ton regard et ça m'anéanti au fond de moi. si seulement les choses auraient pu se dérouler autrement, que je puisse te révéler à mon tour mes sentiments envers toi. que j'ai des papillons dans le ventre et mon coeur qui bat si fort en ta présence et que je ne veux pas te partager pour rien au monde. je fuis ton regard parce que ça me tue de te voir comme ça et je ne veux pas que tu découvres que je te mens. j'essaie d'être crédible et même pas moi je suis convaincue de ce que je dis. je me mordille la lèvre de rage et de nervosité. « je suis vraiment désolée.. » et je sens que mes larmes menacent de sortir, je redoutais ce moment-là, je les retiens fermement. bien sûr que j'aimerais t'embrasser et vivre heureuse avec toi. quand ce n'est pas ton père qui nous fait obstacle, c'est le mien. cette fois c'est différent et je suis dans l'obligation de faire croire que je veux rien de plus. ça me brise le coeur autant que je viens de te le faire. quand tu va passer la porte il est certain que je vais tout envoyer valser et verser ma colère sur des objets de l'appartement. j'ai déjà envie de crier fort, d'exploser de haine.
@Roméo Versace :heaart:


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w/ @Eva Jimenez
C’est une véritable douche froide. Une dont tu risques de te rappeler très longtemps. D’habitude, c’est toi qui mets des barrières, ralentissent l’autre à cause de la non-réciprocité. Il faut bien une première à tout. Mais ça fait mal. Elle se mordille la lèvre, s’excusant avec ce qui semble à tes yeux de la gêne. Assis sur le canapé, tu souffles légèrement, persuadé que tu as fait fausse route. Mais qu’est-ce que tu peux faire en dehors d’accepter ? Tu ne vas pas lui mettre un couteau sous la gorge et la forcer à ressentir la même chose que toi. T’excuse pas. Pourquoi le ferait-elle ? C’est toi qui as mal interprété et lu les signes. Tu as voulu voir ce que tu te désirais. Te voilà triste et embarrassé. Tu te frottes la tête, regardes dans la vide, même si tu sais qu’elle évite de te regarder. C’est impossible pour toi de rester plus longtemps, ou de faire comme si vous n’avez parlé de rien. Faire la girouette. Non. Doucement, tu te lèves et mets les mains dans tes poches. Je devrais rentrer chez moi.. dis-tu avec douceur alors que tu avances vers la sortie. T’en fais pas Eva. Ça ira. T’embrasses le sommet de son crâne et ouvres la porte sans demander un retour des choses.
FIN
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