@Lukas O. Spritz Son verre qui continue de se vider à vitesse grand v, et le tien que tu laisses à bouder dans un coin. T'aimes pas le voir comme ça, nuance tu détestes le voir comme ça. Lui qui se penche, qui adopte alors le ton de la confidence. Forcée par toi-même à rester stoïque, tu accueilles ses mots qui n'éveillent pas de réactions sur ton visage mais pourtant qui font hérisser le duvet sur tes bras couverts. Tu restes en silence, lui laissant la parole, de peur de briser cette confidence, de le faire reculer et de ne plus réussir à le rattraper. Les bleus, le fond de teint, le fait qu'il fasse tout pour tout cacher, coute que coute. Tu frissonnes, tentes de rassembler tes idées sans même y arriver. "qu'est ce que… tu sais d'où il tient ses bleus ?" Tu paniques et ne veux surtout pas laisser penser tes idées tergiverser. T'as tellement peur, tu t'attends tellement au pire depuis qu'il a été honnête avec toi sur son passé, depuis que t'as appris pour sa famille, pour la mafia, pour tout. "t'as essayé de lui en parler ?" tu demandes avec la voix tremblante qui se casse même sur les derniers mots. T'es complétement paniquée, terrorisée même, par la teneur de la réponse qu'il voudra bien te formuler.
(Katalia Borgia)