kattis - hold my hand

@Katalia Borgia Elle va finalement les prendre, ses affaires. Celles que je voulais qu'elle prenne au moment de notre rupture, mais qu'elle n'a pas voulu. Alors je m'y suis habitué. J'ai pris le soin de bien les ranger, pendant longtemps. Soigneusement, je plissais les bord du tissu et je venais sentir le reste de son odeur au niveau de son cou. Puis j'ai enfermé le trésor au fond de mon placard. La vérité ? J'ai plus tellement envie de m'en défaire. C'est la seule chose qu'il me reste d'elle. Même sa brosse à dent qui partage mon verre. Alors la voir ressembler le tout, ça me serre le coeur. « tu prends vraiment tout ? tu ne me laisses rien ?» que je demande quand elle revient dans la chambre, m'expliquant qu'elle ne retrouve pas son démaquillant. Je connais mes t-shirts par coeur, et y'en a deux que je ne retrouve pas, me doutant que tu les gardes quelque part aussi dans ta chambre. Ou alors, tu les a brûlé, ou donné à quelqu'un. Je pivote pour la regarder quand je sens sa présence au pied de mon lit. Ses mots me touchent et je finis par m'asseoir, appuyant mes bras sur mes genoux. « c'est gentil d'être venue. » même si ce n'était rien de phénoménale, plutôt quelque chose de barbant. Elle a raison, on peut s'entraider. Etre là pour l'autre. C'est déjà un grand pas qu'elle fait pour moi. J'ai un pincement au coeur quand elle prononce le mot ami. J'ai l'impression qu'on essaye de construire un château de cartes et dès qu'un de nous arrive à faire un étage, tout re-dégringole. Je reste un moment silencieux. J'essaye de me convaincre, de trouver aussi que c'est une bonne idée, mais je n'y arrive pas. « on peut. » je hausse les épaules et joins mes doigts, les regardant. Non, on peut pas, car je n'y arriverais pas. Je le sais. « même si au fond, je pourrais jamais te voir comme une simple amie. » que je dis plus bas en levant finalement la tête vers elle. Mais je peux essayer pour toi, si c'est vraiment ta demande et ce que tu souhaites.

@Ottis Heimann Tu ne réponds pas tout de suite à sa question, légèrement piquée qu'il se plaigne que tu ne lui rien alors que si ça n'avait tenue qu'à toi, tu lui aurais laissé tout. Tout, littéralement tout, jusqu'à ton cœur et ton corps tout entier. Mais il n'en plus voulu et maintenant tout est différent je… comment ça ? pourtant tu comprends très bien, et ne veux plus aller chercher dans la pile que t'as laissé sur la table car t'as envie qu'il sente que tu as y déposer son parfum… Tu frisonnes juste à l'idée de te retrouver sur ton canapé ce soir, seule et avec le nez plongé dans ton sweat avec son odeur. T'aimerais avoir la force de balancer toutes ses fringues et ses souvenirs sur le chemin retour, mais tu sais très bien que tu vas en être incapable. Tout comme tu vas être incapable d'admettre que t'as gardé chez toi deux de ses tee-shirts que tu mets parfois pour dormir. Avec le temps, ils n'ont plus son odeur mais celle de la lessive, pourtant quelques choses t'empêche d'accepter l'idée qu'il faudrait lui rendre ou les jeter. j'ai forcement du oublier des choses chez toi… tu finis par répondre alors qu'il se redresse pour te faire face. Il ne réagit pas tout de suite à tes mots, est-ce qu'il est d'accord, est-ce qu'il ne l'est pas ? Il ne pourra jamais te voir comme une simple amie, toi non plus et pourtant c'est tout ce que je peux te proposer pour le moment. Tu n'oses pas le regarder en face car t'as pas envie que tes iris lui crient mensonge. Au bout d'un instant, tu trouves enfin la force de redresser le nez et de croiser son regard. Bordel, t'as tellement envie de tout envoyer balader. La peine, la peur, la colère, tout. Laisser tout ça derrière toi et bondir sur ce lit pour le retrouver, glisser tes doigts dans sa nuque et sceller vos lèvres pour oublier tout le reste. Mais c'est impossible, pas maintenant, c'est trop tôt, peut être jamais ? Tu t'en veux de ne pas accepter cette idée mais tu dois te forcer à tenter d'y croire, au moins un peu. C'est le mieux pour vous deux, pour l'instant, car tu sauras pas le regarder sans avoir l'affreuse impression qu'il t'a trompé. Techniquement, il n'en n'est rien tu le sais, toi non plus tu n'es pas la plus blanche de cette histoire mais tu n'arrives pas à te retirer cette pensée de la tête. si t'as besoin de moi pour y retourner dans trois semaines, tu sais où me trouver. même avant hin. s'il a besoin de toi, tu seras là, pas dans la façon que tu le voudrais vraiment, ni la façon dont lui le voudrait non plus, mais tu seras là.

FIN DU RP