TOPIC COMMUN ► 31 OCTOBRE (FIN DE L'INTRIGUE)

(Disparu depuis le 5 novembre)

Des excuses, des souhaits pour que tout ça se passe autrement... Mes lèvres ont articulés des mots à l'attention de Elia. Mots qu'elle me retourne les yeux pleins d'eau. Je suis désolé, trésor. Meilleure amie. Fiancée à nouveau... Celle qui fait que les murs de ma cellule sont couverts de cyclamen et de lys. J'admets que j'ai un brin exagéré... Je voudrais pouvoir sécher ses larmes, la garder près de moi.

Un mouvement parmi la foule détourne mon regard. Parce que je connais la silhouette. Parce qu'il a souvent été près de moi justement. Mais après un regard échangé, il se détourne, retrouve probablement Lukas puisque j'arrive tout de même à l'entendre parler. L'entendre demander. Doucement. Je crois pas qu'il dira oui, Neal. Je sais que j'en serais incapable.

Au milieu de toute la cacophonie, j'accroche une nouvelle voix (Yuri). L'impression de la connaître, le visage me dit quelque chose aussi, mais sérieusement… au milieu de tout ça, je commence aussi à me demander si je perds pas la tête. Est-ce que c'est un cauchemar? Ça me paraît vachement trop réel pour en être un. Mais peut-être que je glisse dans la folie, que la haine me fait halluciner et mélange le présent et le passé… Ou peut-être que c'est pas moi qui est atteint mentalement! « T’as aucune idée de ce que tu d’mandes! » criais-je à l’attention du mec. T’es fou. Autant que lui en haut si tu crois qu’on est là par plaisir. Si tu crois que c’est une bonne chose qu’on y soit. Oh pour sûr, ça aurait pu être pire comme séjour. Il aurait simplement pu nous laisser croupir dans ses cachots sans rien jusqu’à ce qu’on crève de faim. Mais rester enfermer ici, même avec la possibilité de pratiquer son talent, c’est une fraction minime de vivre. C’est une survie en soit. À chercher quand la tête rendra définitivement les armes. À pas savoir quand on aura simplement le plaisir de respirer de l’air frais à nouveau. ...si ça arrive un jour. Et vu comme c’est parti, c’est plus garanti. Et ça me fait rager. M’éteindre en silence si c’est pour préserver ceux que j’aime, je l’acceptes. Les voir s’éteindre avec moi parce qu’un psyco-timbré en a décidé comme ça, pas question. Mais qu’est-ce que je peux faire coincé derrière les barreaux? Hormis bouillir de rage? Ça les fera pas fondre pour autant...


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Disparue le 13 octobre
Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici. On est plongé dans le silence, on cherche à trouver de l'espoir. Est-ce qu'il y en a vraiment. Puis, finalement, tout se déroule tellement rapidement alors que le temps nous semble en suspens. Notre demeure des dernières semaines se remplit d'inconnus, de personnes connus.Ils s'entassent au centre des cellules, les regards horrifiés quand ils comprennent ce qu'ils voient, où ils sont. Je comprend pas ce qui se passe. Pourquoi sont-ils là? Mon regard passe d'une personne à l'autre jusqu'à ce que je tombe sur un visage connu, @Solal Al Zahid. "Solal? Hugo, c'est Solal." dis-je à @Hugo L. B-Escamilla espérant qu'il ait entendu malgré le bruit qui montait. Puis, tout devient noir. "SOLAL. SOLAL!" commençai-je à crier dans l'espoir qu'il m'entende, dans l'espoir qu'il réussisse à s'approcher de moi. Puis, il est question d'une bombe. D'une bombe qui menace d'exploser, de tous nous tuer! "Non, solal.. Tu le vois? Hugo, dis-moi que tu le vois!" Je suis en panique, je pleure déjà pour faire changement. Non, je peux pas rester saine d'esprit en sachant que mon frère est en danger. Qu'Hugo est en danger. Qu'@Amalia E. De M-Borbón est en danger. Que nous le sommes tous.

Les journées s’enchainent, et on bloque toujours. Ellington n’a pas ce sens policier qu’ont ceux qui s’agitent autour de lui ; mais il a l’intellect et la curiosité. Les problèmes sans solution n’existent pas. Y a quelque chose qui nous échappe, on a les doigts qui brûlent, mais pas foutus de mettre la main dessus. Les ordinateurs, téléphones, ne donnent rien. L’esprit bute, et s’agace parfois. Les heures se multiplient, et l’homme fini par ne plus réfléchir qu’à ça. Oublier de rentrer à l’heure, oublier les réunions et les actionnaires qui s’agacent. Pris au piège de cette intrigue qui bouffe le temps et la patience. Quand, le soupire au bout des lèvres, la lumière vient de l’horreur. Une victime qui se libère, qui vient conter son périple. Il faut tout reprendre. L’homme, plus secrétaire qu’enquêteur, qui s’occupe de passer les identités balancées aux fichiers police. Qui s’retrouve dans un des fourgons, une radio empruntée pendant de sa poche, et un gilet pare-balles sur les épaules. Le regard sur l’écran et les plans de la maison. « J’te jure que t’as intérêt à pas faire ta super-héroïne. Tu ressors de là ou j’viens te chercher par les cheveux. » Glissé la mâchoire serrée, à peine @Arizona Blackwell se barre-t-elle avec le reste des troupes. La respiration qui devient plus profonde, et l’adrénaline qui glace la colonne. Qui lui souffle de courir derrière, de rester au contact et d’pas les laisser là-dedans. Mais la raison le rappelle. La raison, et cet ordinateur qui sera peut-être plus utile que sa présence non armée, et surtout sans aucun entrainement policier. La seule chose qu’on te demande Ellington, c’est d’activer tes neurones. Activer tes neurones, et arrêter de taper frénétiquement contre l’encadrement de la voiture où tu te trouves, juste à côté du cordon de sécurité, avec les effectifs restés à l’extérieur pour sécuriser le périmètre et éloigner les bedeaux. Le regard s’attarde sur @Wesley Patterson, qu’il avait vu, les doigts happés par ceux de Leandra à la soirée d’inauguration de la fondation. Et, puisque sa radio restait désespérément silencieuse, et qu’il fallait faire taire l’inquiétude, Ellington balance un : « Si j’avais quelqu’un auquel je tiens là-dedans, j’voudrais cette équipe-là. » Sensé rassurer un peu. Ce qui ne marche déjà pas des masses sur lui-même, regardant une énième fois son téléphone devant l’absence de réponse d’@Eris O'Hara et le mutisme d’Arizona à la radio.

je sors du camion, l'adrénaline qui monte, qui circule dans mes veines, presque plus présente que mon sang. je vis pour ça, aussi malsaine soit la situation, je vis pour ces moments là, je suis faite pour ça. et pourtant @Jasper O. Ellington me rappelle à l'ordre, me rappelle que j'ai des choses à perdre. lui. plus qu'un collègue, c'est mon ami, quand bien même je préférerais m'arracher la langue que de lui dire qu'il compte pour moi. mains sur son épaule, léger sourire aux lèvres « je serais tentée de voir ça mais on est pas tout seuls » petit clin d'oeil avant de redevenir sérieuse. « promis » que je dis en ajustant mon gilet pare-balles et en enlevant la sécurité de mon glock 19. on entre dans la maison vérifiant chaque pièce avant de descendre au sous sol et de se retrouver face à la folie d'un homme. des bombes placés de partout, devant chaque cellules, séparant les disparus de leur proche, entrainés dans le piège de Keith. je vise d'abord Keith, pendant que @Crystal Burrows commence à faire remonter tout les invités. « Police de Boston, suiviez les agents du FBI et remontez immédiatement.   » coup d'oeil à @Echo Marozan et @Erin Bishop pour qu'elles visent toujours l'autre fou, pendant que je m'approche des bombes pour regarder. j'appuie sur la radio, directement reliée à Jasper « Jasp' tu me reçois ? on a les disparus. on a aussi 18 bombes artisanales ici. un seule équipe de déminage ne suffira pas. appelle des renforts... et très vite. » parce qu'il est instable le bonhomme, on l'entend murmurer des trucs, il se déplace sur sa passerelle. je regarde une dernière fois les disparus avant de reculer pour me placer derrière Erin. je peux pas remonter. je peux pas les laisser toutes seules ici. on fait ça ensemble. je reprends la radio pour Jasper. « je vais rester là. si t'as pas mon signal dans dix minutes, tu rappelle le swat Jasper, tu les laisse pas ici tu m'as compris ? dis moi que t'as compris. » petit coup d'oeil à @Eris O'Hara pour qu'elle remonte au plus vite gérer avec le reste de l'équipe dans le camion.

C'est incroyable de voir à quel point l'humain peut-être stupide. sous couvert de .. sentiment, il est capable de se mettre en danger. Parce qu'il ressent des choses il prend des risques. alors il se met à rire Keith, quand ils les voient tous agir de manière irresponsable en se rapprochant des bombes et prenant le risque de tous les faire exploser. Il aurait pu faire acte de générosité mais quand il voit la bêtise humaine, il se dit que ce sera son autre cadeau au monde. Et il entend sa voix, celle de @Mark Underhill. Il regarde en bas, plante son regard dans ce lui de l'autre homme et souris légèrement. « Reste là où tu es Mark. J'aurais préféré ne pas avoir à te faire du mal. Et t'attacher ne me procurerais aucun plaisir. T'es pas mon genre » Il a pas de genre Keith, il s'en fou de tout. La belle blonde ? C'était juste une couverture. « Ah et si tu t'en sors, tu diras à Gabriella que je pourrais pas l'emmener en week-end, petit .. contre temps. » Qu'il ajoute en riant. Les cris, les supplications, les insultes du reste de la populace l'indiffère totalement. Keith il sait ce qu'il attend. Il attend la police, parce qu'il sait que ce n'est qu'une question de minute avant qu'il n'arrive. Il entend la fréquence radio de celle-ci. Il se fera un plaisir de faire sauter tous le monde plus quelques flics avec. Alors quand ils débarquent pour son plus grand plaisir, il est encore plus charmé de voir qu'on lui envoie trois belles femmes en plus du SWAT. « Bienvenue mesdames. J'espère que le spectacle vous plait. » Il enlève sa veste de costard et s'accoude à la rambarde, s'adressant à @Echo Marozan @Erin Bishop et @Arizona Blackwell. « Il ne manquait plus que vous. »

Je n’arriverais pas à dire si mon coeur est entrain de battre de manière rapide, ou au contraire, si il est entrain de se stopper. Je suis en colère. Contre ce mec qui a osé s’attaquer à des gens auxquels je tiens. Mon téléphone reste inerte, ce qui ne m’indique rien de bon. Ma main passe une multitude de fois dans ma barbe, mes cheveux, ma nuque qui est raide.. je tente de tendre l’oreille au maximum pour avoir la moindre information. Quand mon regard se pose sur cet homme que j’ai déjà vu ; @Jasper O. Ellington. Il se tenait aux côtés de @Arizona Blackwell lors de l’inauguration de la fondation de Leandra. Il capte mon état, et sa phrase qui se veut rassurante, ne m’aide pas dans ma panique mais me fait du bien. J’allais lui répondre, la bouche entre ouverte, quand la voix de mon premier amour résonne dans la radio de ce dernier. Et ce que j’entends... Ça pourrait me faire fondre les jambes et m’écrouler au sol. Seulement, je sens comme une décharge dans mon coeur qui me garde bien en place. « Ne laissez pas Blackwell mourir ici. »  ni elle. Ni personne. Juste ce connard qui fait que plusieurs vies seront marquées de ce traumatisme. Je vais devenir fou. Je commence à ne plus pouvoir tenir en place.

Les mâchoires se serrent d'elles-mêmes, et les doigts s'accrochent fermement à la crosse de mon flingue. Viseur pointé sur l'homme à l'origine de toute cette pagaille, il est là, droit dans mon viseur, et l'envie de presser la détente pour délivrer toutes ces personnes, mais on a un protocole à suivre. Le FBI est là, le SWAT est en train de couvrir nos arrières dans les étages supérieurs, et une équipe de démineurs attend à l'extérieur, avec @Jasper O. Ellington. Poussée d'adrénaline qui s'injecte dans mes synapses, à l'instant même où @Arizona Blackwell annonce notre présence, poussant les nombreux proches à quitter les lieux aux côtés d'elle et @Crystal Burrows. Je couvre la salle du regard, repère également @Eris O'Hara, membre de la cybersécurité du FBI. Je regarde @Erin Bishop et glisse à son oreille « Ramène Blackwell à couvert. » Finalement, @Keith Linbergh s'adresse à nous, et la salle se retrouve lentement vidée de tous ses convives. « Vous vous êtes donné beaucoup de mal pour ne pas vous faire gauler, Linbergh. Vous avez joué très finement. Mais pourquoi finir avec une apothéose aussi...classique qu'une explosion ? » Canon toujours pointé vers lui, je me rendais au centre de la pièce. « Vous voulez pas m'expliquer comment vous est venue cette idée ? Je serai heureuse d'entendre cette histoire, elle a l'air fascinante. » Je venais remettre mon flingue à la ceinture, instaurer un climat de confiance entre lui et moi. S'il se sent agressé, je ne vais rien en tirer. Seule dans l'arène, face à lui et ses dix-huit prisonniers, couverte sûrement par les agents Bishop et Blackwell, et autres membres des forces de l'ordre.

Quoi de mieux que terminer son oeuvre en emportant trois agents de police avec lui ? Il est honoré l'homme, de voir qu'il est tellement important que trois flics de services différents sont là rien que pour lui. Police Judiciaire, Police Criminelle et l'unité des renseignements, réunies dans la même pièce pour arrêter le méchant : lui. Il se sent spécial Keith, c'est l'attention qu'il voulait, que les autres victimes n'étaient pas prête à lui donner. « Merci, j'apprécie le compliment. » Mais il est pas dupe, il sait ce qu'elle est en train de faire @Echo Marozan, alors autant jouer encore un peu. « C'est vrai, j'aurais pu empoisonner tous le monde, mais je trouve cette fin un peu trop douce. J'aurais pu tous les tuer un par un, comme une variante réelle du jeu du killer mais c'était beaucoup trop .. fade. Alors qu'une explosion, c'est comme le bouquet final d'un feu d'artifice. » Les yeux qui brillent, le sourire aux lèvres, il aime cette attention Keith, il en profite, avant la fin. « J'ai toujours aimé l'art. Sous toutes ses formes. Je voulais avoir la plus belle collection d'artiste. On m'a toujours dit que je n'avais aucun talent mais je crois que si. J'ai le talent de repérer ceux qui en ont. » Et il a réussi à se faire un nom. Le collectionneur. Il en frémit, rien que d'y penser. « Et vous mesdames, quelles sont vos talents ? » Qu'il ajoute, resserrant doucement sa main sur le détonateur. Qu'il puisse ajouter trois derniers talents à sa collection.