WAKE UP (Libre + TG)

Des céphalées d'une violence inuite, ton corps reposait sur le sol bétonné froid, sans couverture, tes membres endolories et ton cerveau qui semblait être sur off. Les yeux encore clos tu revenais petit à petit à toi, ne sachant pas ce qu'il se passait. Tu portas une main à ta tête pour essayer de calmer les douleurs mais celle-ci frappaient comme lors d'une violente gueule de bois alors que tu ne te souvenais pas avoir bu d'alcool. Puis ça fit comme un éclair, un souvenir, tu te trouvais au bar avec cet homme pour un entretien dans le cadre du concours de talent, tu avais trouvé bizarre de faire ton entretien seul alors que tu te présentais en binôme. Tu avais partagé un verre de whisky avec cet homme et ensuite le trou noir, pourtant il fallait plus qu'un verre pour t'assommer. Tu ouvris les yeux pour chercher à savoir où tu te trouvais, une pièce inconnu, ça ressemblait à une cellule comme dans les films. « C'est quoi ce bordel ! »  Ne te sentant pas en sécurité et ayant retrouvé tes esprits, tu te dis qu'il était temps de te tirer d'ici au plus vite Tu poussas rapidement sur tes mains pour te retrouver debout sur tes deux jambes, courant presque jusqu'à la porte aux barreaux métalliques pour sortir mais cette dernière était fermé.Tu essayas de forcé  en la secouant comme si elle allait s'ouvrir comme par magie mais rien n'y fit. « EH Y A QUELQU'UN ?! ARRÊTÈ VOS CONNERIES, CA N'A RIEN DE DRÔLE? SORTEZ MOI DE LA ! LAISSEZ MOI SORTIR ! »

Première vraie nuit depuis trop de temps. Dix jours, c'est atrocement long. Dix nuits, c'est encore pire. Assoupie en position foetale sur ce matelas plié en plusieurs morceau, le froid venait me saisir de temps en temps et la veste que j'avais sur le dos était bien utile pour ne pas choper une crève en plus que de vivre dans cet enfer. Mais une nouvelle voix s'élève dans la nuit, provoquant un sursaut, vague souvenir d'une vie passée. Le coeur qui bat à mille, il me faut quelques secondes pour me remettre de ce réveil désagréable. Je me redresse légèrement, m'étire un peu, allume une cigarette et vient me poster contre mes barreaux. « T'es pas l'seul à vouloir sortir. Problème numéro uno, c'est qu'on est quatorze avec toi. Problème numéro deux, c'est qu'on a aucune idée de quand ça va s'terminer. Mal au crâne ? » demandais-je finalement en coinçant la tige entre mes lèvres, aspirant une bouffée de nicotine pour calmer mon anxiété omniprésente.

Tu étais désorienté, une seule envie c’était d’hurler jusqu’à se qu’on te laisse sortir, tu n’étais pas à l’aise de ne pas savoir ce qu’il se passait. Tu pensais être tombé dans un traquenard, mille est une chose te passait par la tête actuellement comme plusieurs raisons de pourquoi on t’avait emmené. Est-ce qu’on allait te tuer ? Une chose est sûre c’est que tu n’allais pas de laisser faire. Un milieu hostile, tu regrettais déjà d’avoir signer ce bout de papier pour venir passer un concours de talent, il devait y avoir eu un problème, peut-être que la personne présente à l’entretien c’était aussi fait kidnapper avec toi ? Une voix te sortie de ta transe, une voix féminine. Tu en restas muet, le temps d’intégrer l’information que tu n’étais pas seul, il faisait nuit noir même si la lune éclairé un petit peu la cellule. « On est plusieurs … ? » Ta voix était peu assurée, tu n’arrivais pas à savoir si c’était bien où non, qu’est ce qu’il se passait ici, quatorze personnes. « On est où là ? » Tu avais juste envie de te réveiller, tu regardas le mur, pris ton élan et te jetas dessus pour te réveiller, mais tu tombas juste par terre dans un bruit en étant un peu sonner. « Mal au crâne .. ouais » Tu n’étais pas entrain de rêver alors.

@Lana Killbane

Le temps n'est pas sensé être un ennemi, pas vrai ? J'imaginais sans cesse qu'on courait après lui pour ne pas en manquer, mais depuis dix jours, le temps est devenu un adversaire de taille, et j'en venais presque à envier ceux qui arrivaient en dernier. Je passais mon index sous mes narines pour renifler à sa première question. « On est plusieurs, ouais. J'sais pas si c'est une chance, mais c'est plutôt calme, ce soir. » Parce que les nuits précédentes étaient vraiment horribles et bruyantes. Parce que j'étais de ceux qui animaient ces nuits également, avec ma voix rocailleuse qui peut sans doute faire râler les plus sensibles. « J'sais pas où on est. Si on est encore à Boston ou ailleurs... Tout ce que j'sais, c'est que la nuit il fait froid, que ton matelas sera sans doute aussi dur que le béton et que demain, quelqu'un d'autre remplira une autre cage. Qu'on devra faire notre petit show journalier. Qu'il viendra nous filer à bouffer comme on nourrit des chiens errants. Mais il nous fait rien de mal. Il aime pas être contrarié je crois. » essayais-je d'expliquer brièvement à sa seconde question, avant d'entendre une masse s'encastrer dans les grilles et s'effondrer au sol. « Bienvenue dans ta nouvelle réalité, mec. Demain ça ira mieux, tu verras. » Fataliste ayant accepté son sort, j'avais abandonné les principes que j'avais en arrivant ici. Je ne voulais pas me soumettre aux envies du geôlier, et me voilà à faire ce qu'il veut pour gagner ma tranquillité et un peu plus de confort.

En l’espace d’une soirée, tu avais perdu absolument tout tes repères, tu ne savais pas où tu étais, ni qui t’avais emmené ici, ni pourquoi, ni comment, ni qui était avec toi dans la même galère puisque qu’apparemment tu n’étais pas seul. Tu connaissais cette voix mais tu n’arrivais pas à mettre un nom dessus, plus elle parlait et moins elle te semblait inconnu, peut être car il te fallait du temps pour redescendre de ton état de stress, ça t’apaiser de savoir que tu n’étais pas seul dans cette merde, de savoir que tu étais quand même libre de tes mouvements malgré que tu te trouvais dans une cellule, tu pouvais marcher, bouger même si tu ne pouvais pas partir d’ici et que tu étais retenue contre ton gré.  « On est combien au juste ? » Est-ce que tu avais vraiment envie de le savoir ? Qu’est ce que ça changerait au juste ? Tu avais juste envie d’hurler, hurler à pleins poumons jusqu’à ce que quelqu’un vous entende et vous sorte de là. Tu te trouvais dans un état de stress déplorable, tu suais, ton cœur était tachycarde et après les évènements de début septembre, tu pensais avoir eu ton cota pour l’année. Tu écoutais ses paroles pour prendre notes de toutes ses informations peut-être que l’une d’elle serait ton ticket pour te tirer d’ici mais c’était plus dépriment qu’autre chose. « Une personne par jour ? Un show journalier ? Comment ça un show journalier ? On va devoir faire quoi ? ce mettre à danser » dis tu dans un rictus d’ironie. « Il ? C’est qui ce-il ? » Non non non, tout ça ne devait être qu’un mauvais rêve, tu allais te réveiller d’une minute à l’autre mais tu n’étais pas assez tordu pour faire un rêve comme celui-ci. Tu agrippas la grille pour la secouer de toute tes forces, comme si elle allait céder face à ta force. Tu repris de ta plus belle voix criarde ! « LAISSAIS MOI SORTIR !   » Tu n’étais pas prêt à arrêter de crier, tu allais lui casser les oreilles jusqu’à se qu’on ouvre ses satanés portes.
@Lana Killbane

Cette voix semble plus familière que d'autres. Je ne sais pas si c'est l'acoustique de cet endroit qui veut ça ou non, mais elle ressemble à celle d'Hugo, le nouveau vice-président de la Currier. Je gardais cette idée dans un coin de ma tête, pour plus tard, quand il sera temps de faire les présentations. Si on doit se fréquenter tous ensemble par cellules interposées, il était plus simple de connaître les noms de chacun, même s'il m'arrive d'en oublier quelques-uns de temps en temps. « Quatorze avec toi. Si mes calculs sont bons. » Dont beaucoup trop de personnes déjà présentes et que je connais, et dont je regrette la présence malgré tout. C'est compliqué de se rendre compte des choses quand on arrive à peine, mais plus les jours passent, plus le temps semble long, plus on fait le tour de notre art, de notre vie. Autant le conditionner d'entrée de jeu sur ce qu'il se passe vraiment ici, même si sa vision des shows journaliers est plus amusante que la réalité. « Non, on danse pas tous. Peut-être bien quelques-uns, mais certainement pas moi. T'es ici pour ton talent, et c'est ce qu'il veut. Te voir exceller dans ton domaine. C'est comme un pervers, finalement. Il s'appelle Keith. Du moins, c'est ce qu'il dit. » Contemplation malsaine et malaisante d'un homme aussi perturbé que perturbant. Une gentillesse étrange envers les sujets qu'il enferme. Peut-être l'espoir de voir chez certains d'entre nous, la naissance d'un syndrome de Stockholm. Les cris reprennent de plus belle, sans doute qu'il va réveiller d'autres personnes. Je secoue la tête lentement. « On a tous essayé, tu sais. C'est désespéré. Tu perds ton temps. » Le mégot s'écrase avec violence contre le mur et se retrouve projeté en dehors de la cellule.

Tu n’étais pas sur une voix étrangère qui essayait de te guider pour te calmer et te faire entendre la dure réalité dans laquelle vous vous trouvez actuellement, ce n’était pas un cauchemar, ni une réalité alternative, non tu venais de te faire kidnapper par un mec complétement taré et apparemment tu n’étais pas le premier. Tu n’arrivais pas a te concentrer sur la voix pour la reconnaitre, non tu étais bien trop occupé à écouter chacune de ses paroles, à attendre qu’elle te dise qu’elle se fiche de toi et que tout ça n’était qu’une horrible blague mais ce moment là ne vient pas. «Quatorze ! » tu lâchas spontanément les barreaux de la cellule pour reculer en arrière, il y avait quatorze personnes ici avec toi, qui avait vécu la même épreuve que toi ? « Ce sont des personnes que tu connais ? » pour ne pas dire que je connais ?! Est-ce que vous aviez tous un point commun, un ami commun qui vous reliez les uns aux autres ? Tu essayais de comprendre la situation, comprendre comment tu avais fait pour te retrouver ici sans rien voir venir. Tu avais l’impression d’être un acteur de tout sauf de ta propre vie, à crois que tes vacances avaient été trop belle et que depuis la rentrée quelqu’un essayait de te le faire payer. « La guitare ? C’est à cause de cette fichu audition … » @Keith Linbergh … ! c’est donc cet homme que tu dois détester et bien félicitation, juste à l’entente de son nom tu lui en voulais déjà beaucoup. Tu repensas à ta présentation, mais … vous vous étiez inscrit en duo, toi et @Neyla Al Zahid ta copine, ça veut dire que … Tu secouas la tête pour ne pas penser à cette alternative, Neyla ne pouvait pas être ici, elle ne méritait pas de se trouver dans une situation pareille. Tu t’arrêtas face à ses dernières paroles, peut-être que c’est ce qu’il voulait, vous voir crier et tu ne pouvais pas lui donner cette chance-là.

w/ @Lana Killbane

Non, j'en reviens pas encore. Ça ne peut pas être possible. La veille, j'étais toute excitée par cet entretien et aujourd'hui, j'étais enfermée je-ne-sais-où. J'avais peur. Réellement peur. Je ne savais pas où j'étais, je ne savais pas ce que je faisais ici et la seule chose à laquelle je pouvais penser, c'était les personnes chers à mon coeur qui s'inquièteraient. À Hugo qui avait aussi passé l'entretien avec moi. Hugo. C'est sa voix que j'entendis lorsque j'ouvris les yeux. Probablement endormie de fatigue à force de pleurer, de chercher des réponses à ses questions. Questions qui restèrent sans réponse. Mais cette voix. Était-elle dans ma tête ou mon ch.ri se trouvait pris au piège comme moi?  "Hugo? Hugo, c'est toi?" dis-je alors que cette voix venait de parler de guitare alors qu'une autre voix, féminine cette fois-ci, c'était fait entendre juste avant. Je m'étais levée de mon lit, m'approchant des barreaux pour mieux entendre, pour tenter de voir quoi que ce soit. Mais rien n'y faisait. La voix était si proche et pourtant, ça me paraissait si loin.

J'entends à sa voix toute la surprise qui vient le cueillir avec violence au réveil dans ce cauchemar qui est hélas, réel. Quatorze, et ce n'était visiblement que le début d'une longue démarche macabre qui s'annonçait chaque jour qui passait. Trois avant moi, dix après à ce jour. Combien allaient venir après lui ? J'en avais aucune idée. Sa question était légitime. « Certains, ouais. Y'a numéro un, que j'ai rencontré un jour par le plus grand hasard. Numéro deux, ma copine actuelle. Et numéro cinq aussi, qui est un très bon ami. Et j'me demande qui j'vais découvrir encore dans les jours à venir. » Soupirant, je venais finalement énumérer tous les noms. « Lukas, Ahri, Sirius, Nixon, Ozalee, Yeji, Molly-Mae, Gaïa, Calliopé, Aidan, Alexander, Neyla, toi et moi... Lana. Et ouais, c'est cette putain d'audition à la con. » Raclement de gorge qui trahit l'énervement, quand la voix de Neyla sort finalement du silence. « J'vous laisse discuter, si vous avez besoin d'moi, z'avez qu'à faire signe. » dis-je en retournant m'installer sur mon matelas inconfortable.

Tu essayes de comprendre qu’est-ce que tu fais ici exactement et qu’est ce qu’il attend de toi, ce qu’il attend de vous, apparemment c’est un homme seul qui vous à kidnappé. Tu écoutes les paroles de ta nouvelle colocataire à l’évidence pour un moment, des prénoms, des personnes que tu connaissais dés le premier nom Lukas est donc ici ? ça ne t’étonne pas qu’il est postulé ce mec à vraiment un talent pour la musique, mais tu recules quand même d’un pas pour ne pas entendre cette évidence quand le prénom de ta copine sort, très distinctement des lèvres de la blonde. Impossible, elle ne peut pas être ici, elle ne mérite vraiment pas ça. Et comme pour signaler ta présence, tu entends ton nom dans sa bouche, un sentiment familier que tu n’aurais pas voulu connaitre à cet instant. « Neyla…, Tu vas bien ? » tu secoues la tête comme pour la chasser de ta tête, te demandant si c’était vraiment possible, tu voulais être au prés d’elle pour la rassurer et pourtant tu ne pouvais rien faire, juste bloqué dans ta cellulerLana annonce son nom au même moment. Et tu reconnais sa voix si particulière, une voix qu’on n’oublie pas en temps normal. Lana est à la currier avec toi. « Lana … Qu’est-ce que tu fou ici toi aussi ? » Tu ignorais que la blonde avait un talent particulier mais finalement tu ne la connaissais pas plus que ça et pourtant vous partagiez la même maison. Tu aurais presque pu lui demander « t’as un talent particulier toi » tellement tu ne t’attendais pas à la voir ici, mais tu ne t’attendais toi-même à ne pas être ici.

@Lana Killbane @Neyla Al Zahid