"Venez on appelle ici Cage City." se pince les lèvres, assise dans sa cellule, les deux mains accrochés aux barreaux. Elle réfléchis, Molly. "Le monsieur c'est le maire et on pourrait avoir une fête pour célébrer un peu le printemps ou alors, je sais pas, vous avez des idées ?" parce qu'elle s'ennuie, Molly, depuis sa cage.
Les doigts parcourent le manche de la guitare, faisant écho à la chanson de Pink Floyd « Wish you were here » quand cette phrase sortie de la cellule de @Molly-Mae Fawkes m'arrachent un rire. « Cage Town, ça sonne plus...comme cet endroit. » répliquais-je. « Célébrons la liberté. » Trop cynique, peut-être.
Couché sur le lit du haut - tout aussi inconfortable que celui du bas d'ailleurs, mais autant faire changement - les mains croisées derrière la tête à fixer le vide, l'échange de Lana et d'une autre fille me tire un léger rire. "Vous le dites si vous avez besoin d'une explosion de couleurs pour fêter tout ça." Proposais-je, amusé. C'est pas comme si j'avais autre chose à foutre de toute façon, alors autant essayer de trouver du bon.
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La phrase de Nixon m'arrache un rire. Fêter la liberté semblait passer moyennement étant donné le silence de la personne qui avait lancé le sujet, et ça pouvait se comprendre. Tout le monde n'a pas le même humour que moi. « Faut un grand feu de joie pour agrémenter tout ça. Ca fera plus festif. » ajoutais-je avec un sourire derrière mes barreaux. « Qu'est-ce qu'on pourrait ajouter à tout ça ? »
Fait une moue à la phrase, la tête pressant les barreaux. "Cage town c'est pas mal aussi." c'est petit, un peu comme l'endroit d'où je viens. Fini par se joindre à la conversation, offrir une idée. "On pourrait.. faire un concert.." se redresse, d'une idée folle ; "Oh et un bal dansant ! J'adore les trucs comme ça !" même si Molly danse mal, le ridicule ne tue pas. "On pourrait distribuer des cornichons frit en guise d'en cas en plus." et ça, elle en salive déjà.
Un rire m'échappe, un peu stupide pour la sitation peut-être, mais faut bien nous laisser le seul truc qu'on a, putain. "Et tu comptes brûler ton matelas pour le faire, ce feu de joie? C'est pas comme si tu pouvais en profiter avec quelqu'un, alors bon, si ça fait une belle flamme..." proposais-je, amusé. Niveau confort, on a vu mieux de toute façon. Même en sachant qu'elles ne peuvent pas me voir, j'hoche la tête à leur dire. Ouais, le concert, y'a assez ici pour ça, j'imagine. Le bal, faut m'oublier, c'est pas ma spécialité. Par contre... "Ha putain, pour la bouffe, je suis! Je rêve d'un burger!"
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Feu de matelas, feu de feuilles, feu de guitare, pour une fois, je veux bien me lancer dans la pyromanie, si vraiment ça peut me faire sortir d'ici. « T'as des bombes de peinture ? Ca va m'aider à attiser le feu de matelas ! » plaisantais-je, avant d'hausser les épaules à la proposition de concert et de bal dansant. « Concert, t'en as un toutes les trois minutes ici. Entre deux plaintes, c'est pas mal, ça change l'ambiance. Et pour le bal... J'vais danser un slow avec moi-même. » Et la danse, c'est clairement pas mon fort, putain. On dirait l'accouplement d'un ornithorynque et d'un phoque. La Grâce incarnée. « J'veux dévaliser toute la putain de junk food qui existe... » rêveries de gras.