ewen bae ► nam joo hyuk

ewen bae

— Malheureusement, nullement décidé à faire partie d'une ces maisons. Ne suis-je pas trop tenté pour devenir ce que je veux réellement être, seul ? Ah, je le crains... Aucune maison ne me convient, autant être un étudiant ordinaire parmi tant d'autres, autant se fondre dans la masse. Le petit paria en fond de salle.

Voyons, comment aurai-je pu être refusé ? Une nouvelle rentrée à Harvard, sans vraiment y être sorti. Toujours brillant, le gamin, toujours si prodigieux, le littéraire. Vous vous souvenez du temps où j'avais dis réussir les examens d'entrée avec brio ? Il me semble que c'est toujours le cas. Le charme de l'intelligence, l'envie de surpasser ses propres limites, voilà ce qui pousse à désirer être dans cette école prestigieuse. Parcours élitiste qui ne me lâche guère, envie de réaliser les rêves créés de toute pièce.

Vous vous souvenez très certainement de ma réputation de salopard, de ce garçon égoïste ? Cet homme incapable d’aimer, toujours si loin de la réalité. Eh bien… Il a changé. Bien-sûr, toujours si brillant, petit prodige de la littérature. Mais c’en est fini de se détruire soi-même, de se voir bouffé par ses propres démons. Le souffle paisible, mes pas me conduisent vers une personne que je n’aurai jamais pensé découvrir. Plus doux, le gamin, il s’assume bien plus. Fort caractère qui ne change pas, mais pourtant, je me permets d’aimer, de voir l’espoir dans le reflet du miroir. Toujours couvert d’ecchymoses, les lèvres abîmées, je suis toujours si curieux de découvrir mes limites. Toujours sûr de moi, conscient de mes qualités, mais désormais tout aussi conscient de mes défauts, de mes faiblesses. Aujourd’hui, j’aime, je m’apprécie, apprécie tant la vie que je croque à pleine dent. Il est temps de me libérer de ces cages qui ont croqué ma peau pendant bien trop d’années.

anecdotes d'ewen bae ; racontées par lui-même :

- j’ai eu une éducation stricte et privative, ne connaissant que les études aux bonheurs d’un bambin. je n’ai connu que la joie d’être qu’un adolescent con et heureux il y a à peine un an.
- on pourrait croire à une éducation d’une famille bourgeoise, puisque l’on m’a inculqué le sens du devoir, la politesse, le sourire qui va toujours si bien, mais mon père adoptif a eu une affaire qui l’a ruiné. j’ai donc vécu dans une famille pauvre pendant de longues années avant que ma mère adoptive ne gagne mieux sa vie que mon père.
- je n’ai été un petit garçon aimant, jamais très tactile puisque j’étais constamment rejeté par le couple qui disait être de bons parents. après tout, pourquoi un petit garçon devait aimer quelqu’un d’autre que lui ?
- je me cachais toujours dans une vieille cabane dans les bois, pour lire des contes et romans fantastiques en tout genre, vilaine cachotterie que personne n’a jamais vraiment eu vent.
- j’ai une voix d’ange : j’apaise les pleurs, j’envoûte les sourds et m’apaise moi-même lors de mes crises de colère, ou d’angoisse. ma voix est le deuxième échappatoire le plus important pour moi.
- je suis père d’une jolie petite boule de poils blanche : hera, qui a d’ailleurs bien grandi. ce chat est la raison pour laquelle j’ai commencé à m’ouvrir aux autres, c’est pas si mal d’aimer, finalement, me suis-je dit.
ah, j’ai été harcelé plus jeune, parce que j’étais ce petit con arrogant qui tenait tête à tous ses camarades. je me suis forgé une carapace, et aujourd’hui je règle mes comptes à coup de mots, ou de poings.
- j’ai eu une sacrée réputation de salaud ici, à harvard, puisque je me pensais toujours si supérieur aux autres, alors qu’en réalité, j’suis qu’un étudiant comme les autres.
- je suis un réel passionné du cinéma : films en noir et blanc, style fantastique, humoristique… je me plais à aller au cinéma seul, c’est un passe-temps comme un autre mais ça me plaît bien.
- j’ai aimé une fois, plus que je ne l’aurais dû, et je crois que mon cœur la réclame encore, alors que je suis conscient que la colère va s’abattre sur moi d’ici peu de temps. que voulez-vous, je suis un idiot.

pseudo alice
âge un deux, puis un petit un
nationalité camembert
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ILH, j'en pense quoi ? vous savez que ça m'arrive encore de m'y perdre ?
autres comptes ? @Noah Yun @Jo Hee Seo @River Birks
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nombre de mots par rp 300 à 800 mots
type personnage inventé et accord du nom bae par @"Yeonjun Bae" parce que c'est le bro

summer camp
je souhaite participer au summer camp ; [] oui [x] non
si oui, souhaitez vous faire partie d'une équipe ; [] oui [x] non

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nom des études ;; nom de la faculté : langue et littérature celte ;; faculté des arts et sciences

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(Invité)

Un jour, une histoire

message d'ewen bae à lui-même :

il est temps de rentrer à la maison. deux longs mois à t'être enfui, il est temps de rentrer à la maison. ne t'oublie pas, bae, duncan n'existe plus. redécouvre-toi, conte ton histoire, évite les ecchymoses cette fois.

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mai 2020, départ pour londres :

ici, c'est irrespirable. voilà des jours que je suis épuisé. mon corps aussi, j'en ai assez de ces ecchymoses, théâtre cruel. lèvre saignante, mon regard n'ose plus affronter ce pauvre type dans le miroir. je me fuis. ça m’écœure. voilà des nuits que j'essaie de ne plus pleurer, des nuits que j'essaie de traduire ces livres. non, il me manque quelque chose, ça me bouffe, littéralement. pauvre con qui n'a aucun but. c'est eux qui me manquent, c'est d'eux dont j'aimerai chérir le souvenir, mais rien, juste les ténèbres. alors je cherche depuis des jours un échappatoire, l'aide d'une personne en particulier. se retrouver, pour de bon, y-a-t-il un espoir ?
londres, je respire un bon coup. valises faites sur un coup de tête, je cours désespérément derrière l'inconscient. tout foutre en l'air pour se permettre de vivre, laisser l'amour, laisser l'abandon se charger du reste. j'observe les nuages, mon échappatoire, vais-je enfin me sentir vivant ? adieu écosse, ma chair, adieu mon sang, ma langue. petit prodige s'envole pour découvrir l'homme qu'il doit être, apprendre sa langue maternelle, devenir le fils qu'il aurait dû être bien avant tout. petit garçon volé, arraché à ses racines, brisé par l'éducation stricte et privative de deux corps sans âme.

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juin 2020, pays du matin calme :

quand londres offre mille promesses, quand l'espoir s'anime, il suffit de tendre la main. soirée mouvementée, pays inconnu, je m'engouffre dans mon désespoir. comment revenir telle une fleur ? comment ce petit garçon arraché à sa vie doit-il apparaître dans la vie d'une famille qui s'est épanouie sans sa présence ? une mère au sourire angélique, un père au cœur bon, un frère prodige tout comme je le suis. comment piétiner une vie sans ce bébé ? comment ruiner la vie de trois personnes s'étant contenté d'une vie à trois ? je ne peux guère, ce soir, je pleure encore. comment puis-je affronter mes démons, là , seul, sans armure. coquille brisée, chaînes qui m'enferment un peu plus. je souffre, que quelqu'un m'aide.
pourtant, c'est une évidence. jeune garçon ayant gardé son sourire d'enfant, ce regard pourtant si éteint. mains chaleureuses sur mes joues, bras forts qui m'entourent, pleurs qui résonnent encore dans ma mémoire comme une brise que l'on ressent chaque printemps. oui, comme c'est bon de se sentir aimé. une mère qui donne tout son cœur à l'ouvrage, réconfortons ce pauvre enfant. digne d'un conte, une famille réunie. presque réunie. à la recherche de l'aîné, à boston depuis tout ce temps, pas une seule rencontre, quelle terrible torture.
apprendre la langue maternelle n'est pas si compliqué que je ne l'aurais pensé. petit prodige si doué avec ce qui lui est inconnu. deux parents découvrant un adolescent, un enfant, dans un homme brisé par le temps. cœur presque guérit, presque entier.

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mi-juin 2020, cruelle adoption :

découvrir la raison, se permettre la curiosité. choc trop important, horreur qui détend le visage. découvrir pourquoi mon enfance s'est liée à la vie écossaise, pourquoi inverness a été le berceau de mes malheurs. comme j'ai tant de mal à l'écrire, le regard brouillé de larmes. oui, quelle horreur, comment deux personnes peuvent sacrifier le cœur d'un enfant ? une agence corrompue, des personnes avides d'argent. enlèvement, vente d'enfants aux plus offrants, aux couples qui désespèrent. d'autres familles brisées, le nourrisson disparu, comme s'il n'avait jamais ri, pleuré pour la première fois. victime de cette agence, d'un couple sans âme, qui achète un enfant pour une gloire personnelle, un envie d'en faire le parfait petit soldat de leur famille.

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juillet 2020, retour à la maison :

l'angoisse qui me ronge de reposer les pieds sur le sol américain, mais l'envie trop oppressante de revenir ici. école prodigieuse, berce de nouveau le prodige que je suis. envie de voir ce frère que l'on m'a offert sur le rêve, envie de rencontrer la partie de moi qui me manque. compléter le puzzle, s'offrir le droit de s'émerveiller. l'été qui s'offre à nous, se permettre de renouer ? de devenir le cadet, de devenir ce que je dois être. bon retour à boston, ewen bae.

(Invité)