((kattis)) pillowtalk

@Katalia Borgia On redescend doucement de notre petit nuage, notre moment intime à tous les deux et quel moment. Cela change des câlins sous la couette, c'est venu presque spontanément. Rapide, pas le temps de chercher à faire grimper le plaisir chez l'autre qu'on était déjà en train de faire l'acte. Magique, j'ai pas de mots. Je vous assure que ça ne m'est pas arrivé souvent mais je crois qu'on devrait faire ça plus souvent. Ouais, ça me donne des idées. La kidnapper dans une cabine d'essayage en plein shopping ou dans les toilettes du Mcdo. Ni vu ni connu. Je laisse l'eau rafraichir mon visage puis je nettoie son dos en glissant ma main savonneuse sur sa peau douce. Mes yeux admiratifs la surplombent tandis qu'elle masse ses cheveux avec du shampoing. Le savon se retrouve sur moi et je dois avouer que ce n'est pas déplaisant de se faire frotter par quelqu'un d'autre. La dernière fois que j'ai eu droit à ça, c'est quand j'étais bébé. Ou quand j'étais tombé en skate et que ma mère a du me laver parce que mon bras dans le plâtre et mes côtes fêlées ne me le permettaient pas. Malgré l'eau qui ruisselle sur nos visages, je frissonne au contact de ses lèvres sur ma joue et l'aide à chercher les miennes. Un simple regard et elle me dit que je suis le meilleur coup de sa vie. Je me mets à rire et affiche une petite moue mi-gênée, mi-amusée. « vraiment ? non tu me fais marcher je... » tu vois comme je rougis encore plus ? Je l'attire contre moi en posant mes bras tendus sur ses épaules. « c'est vrai que t'es pas mal non plus. » un sous-entendu mais c'est ma façon de lui renvoyer le compliment. Je glisse ma joue contre la sienne pour arriver jusqu'à son oreille. « j'te jure qu'à chaque fois que je te vois, mon corps a envie de te faire pleins de trucs. » tu n'as pas idée. Je recule, la tire pour qu'elle pose sa tête sous le jet et je viens rincer ses cheveux. Je m'amuse à y glisser mes doigts tellement ils sont doux. « je donnerais n'importe quoi pour avoir des cheveux normaux et ne plus ressembler à un mouton. » ah merde, j'ai parlé tout haut ? Dernièrement je me suis rasé le crâne et ça repousse déjà, mes bouclettes de bébé. Normalement, tu perds ton volume en grandissant mais moi, on dirait que c'est l'inverse. Heureusement que j'ai pas une épaisse masse de cheveux car pas l'envie de ressembler à un Jackson Five. Du moins, pas pour l'instant.

Y'a rien de mieux pour gonfler l'égo d'un mec que de se montrer honnête sur un sujet pareil. Dans l'euphorie de l'instant, la plénitude des sensations qu'il avait provoqué en toi, t'as osé lui balancer avec un large sourire un truc pareil, que t'aurais peut être pas voulu dire si toutes les parcelles de ta peau n'étaient pas encore sensibles suite à l'orgasme. Il rit un peu nerveusement avant de s’empêtré dans ses mots. Honnêtement, t'aurais pu le voir se prendre les pieds dans un tapis et se ramasser par terre, ça aurait presque pareil. Il est gêné, c'est trop mignon. Et t'es même d'un coup fière que ce soit enfin ton tour de le laisser sans voix après des mots que tu viens de prononcer. Ça vous rappelle pas un précédent schéma ? Lui qui avait toujours et sans cesse été criant de sincérité, jusqu'à te gêner ou te mettre mal à l'aise lors des prémisses de votre relation. Aujourd'hui, c'est le juste retour de bateau et te sentir dans l'autre position a quelque chose de jouissif, il faut le dire. Il te tire à lui et dépose ses bras sur tes épaules dégoulinantes d'eau. « pas mal ? » tu imites une moue mais il doit probablement pas avoir le temps de la voir car il fait glisser sa joue sur la tienne pour venir glisser au creux de ton oreille des mots qui font frisonner tout ton épiderme. « hm ben qu'est ce qui t'en empêche ? » tu t'amuses à le provoquer innocemment. Tu recules avec un léger rire alors qu'il tire sur tes bras pour rejoindre le jet de la douche. Il passe plusieurs fois tes doigts dans tes longueurs sans rencontrer de nœuds, probablement à cause du démêlant que t'as appliqué hier soir avant de dormir. Tu pinces un peu sur le "normaux", de toute façon, on est jamais satisfait de ce qu'on a, l'herbe est toujours verte ailleurs. Lui, il semble trouver que t'as une plus belle chevelure que princesse raiponce, toi, t'es complètement soûlée de devoir les lisser sans cesse pour qu'ils ne rebiquent pas dans tous les sens. « tu dis n'importe quoi, moi j'aime comme ça, t'es beau avec. » Tu passes une main dans légères boucles toutes mouillées en souriant, avant de froncer légèrement les sourcils lorsque tes doigts viennent glisser près de son œil. « après la douche, je descendrai à la pharmacie te chercher un truc pour calmer l’hématome. » Comme ça là, t'as vraiment l'air de prendre très à cœur ton rôle d'infirmière personnelle, mais en vrai, ça te plairait pas du tout que la marque s’aggrave, vraiment pas. Tu t'appliques à terminer de rincer ton corps et tes cheveux avant de réaliser que t'as pas de vêtements propres ici dans ta chambre. « une fois habillé, faudra juste que t'aille dans ma chambre me chercher des affaires, si tu veux bien. » Tu pinces doucement tes lèvres, songeuse et dépitée par cette logistique un peu gênante provoquée par le fait que l'inscription au summer camp s'est faite bien avant en juin, alors que vous étiez déjà sérieusement en train de vous tourner sans être ensemble pour autant. Ouais à ce moment là, tu te sentais juste pas prête de t'engager dans un truc que t'aurais eu peur de regretter par la suite. Maintenant, tout à changer et t'as juste envie d'être avec lui, genre, tous les jours et toutes les nuits, tout le temps et partout. « j'en ai assez de faire chambres à part, à la prochaine étape du voyage, j'veux qu'on partage la même chambre. »

@Katalia Borgia Qu'est-ce qui m'en empêche ? Oh pas grand chose, juste qu'on est pas des animaux et qu'on doit être un minimum civilisés dans cette société. Mais si ça ne tenait qu'à nous, je crois qu'on prendrait des vacances très loin, coupés de tous, dans un endroit insolite et on passerait notre temps à faire l'amour, de toutes les manières possibles et inimaginables, jusqu'à épuisement, jusqu'à ce que notre coeur lâche. A ce moment là, je pourrais dire que je peux mourir en paix. Je me concentre à rincer le reste de shampoing qu'elle a dans sa nuque et je lâche un petit rictus. Je crois que c'est la première fois qu'on parle capillaire ensemble. Je vous jure que le jour où Kat se coupe les cheveux, je fais une syncope. « dois-je comprendre que tu me trouves moche quand je suis rasé ? » oh, on me l'a déjà dit. Danae m'a fait comprendre que j'avais le look d'un fugitif dealer. Sur le coup, j'avais rigolé. Mais depuis, je me contente de laisser pousser mes cheveux. Les doigts de la brune caressent mon crâne et je ferme les yeux pour apprécier ce petit moment de douceur. Il fut trop court. Je râle intérieurement en sentant ses doigts miraculeux dévier sur ma blessure à l'oeil. Je l'avais presque oubliée celle-là. C'est fou ce qu'elle s'inquiète pour un bleu. C'est mignon. Qu'est-ce que ce sera le jour où j'ai la grippe ou que je vomis mes tripes ? Elle veillera à mon chevet jour et nuit en refusant de fermer l'oeil. « t'es pas obligée, je t'assure que ça va. » je lui attrape doucement le poignet pour qu'elle enlève sa main de mon visage et je dépose un baiser au creux de sa paume. J'ouvre la portière de la douche pour y chercher une serviette et je frotte mes cheveux avant de l'entourer autour de ma taille. Je laisse l'espace nécessaire dans la douche pour que Katalia puisse se rincer. Tandis que je cherche dans le tiroir après un boxer propre, elle m'explique que ma mission est d'aller chercher ses vêtements dans sa chambre. J'éclate de rire et fait volte-face pour la regarder quitter la douche à son tour. « alors non, je ne veux pas. que tu restes nue dans ma chambre, ça me convient parfaitement. » quel enfant, je vous jure. Je fais tomber ma serviette à mes pieds pour enfiler mon slip. Je m'observe dans le miroir en inspectant mes légers poils sur le menton lorsque la jeune femme me fait part de son envie de ne plus faire chambre à part. Je sais pas mais... ça me touche qu'elle y ait pensé. Car honnêtement, ça fait un moment que j'y pense aussi. Je pivote de nouveau et je l'observe, les bras croisés. Je me mords la joue. « ce serait plus pratique oui. » en espérant qu'on se se bouffe pas car on sera encore plus souvent ensemble. Mais je ne pense pas. Je vous dis, ça se passe tellement bien avec elle qu'il m'est inconcevable qu'une merde nous tombe dessus dans les jours à venir. « bon, je vais te chercher ce qu'il faut. » un t-shirt propre, un short et mes tongs, je quitte la chambre momentanément pour aller chercher les affaires de Katalia dans sa chambre.

Tu roules des yeux au ciel de façon théâtrale avant de répondre avec un sourire « ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit ! c'est bien aussi rasé, c'est juste différent. » tu tires la langue, qu'il se débrouille avec cette réponse, là. Les deux lui vont bien, mais ses cheveux calquent si bien avec sa personnalité qu'il serait dommage de s'en priver. De nouveau inquiète pour son futur œil au beurre noir, tu insistes pour aller chercher quelque chose de quoi calmer tout ça. Il contourne un peu la proposition, t'assurant que ça va, tu secoues doucement la tête de gauche à droite « laisse moi faire, je te rappelle que je suis ton médecin pour la journée. » ouais, pour la journée, pas plus. S'il tombe vraiment malade, il lui faudrait quelqu'un d'autre que toi sinon vous allez vraiment être dans la merde. Ses lèvres se déposent au creux de ta paume avant qu'il ne t'échappe, en quittant la douche pour aller se sécher et s'habiller. Tu prends un instant pour terminer de te rincer correctement avant de sortir à ton tour, essorant quelques secondes tes cheveux au dessus du bac pour ne pas en foutre partout par terre. Sa mission semble l'amuser comme pas possible et tu te retournes pour l’interroger sur ce qui peut être si drôle dans tes mots. Tu ris doucement à ton tour avant d'hausser un sourcil, croiser les bras devant ta poitrine sur ta serviette et de répondre « et si j'ai prévu de voir le soleil aujourd'hui ? j'vais quand même pas sortir complètement nue ! » Tu attrapes une autre serviette pour essuyer tes cheveux entre tes mains. T'aimes bien avoir les cheveux longs mais qu'est ce que ça peut être chiant à sécher. Tu penses à ta copine Peyton qui a récemment coupé les siens, ça lui va si bien, ça te donnerait presque des idées à toi aussi. Puis tu finis par innocemment lâcher la bombe. Ce n'est pas quelque chose de fou non plus, tu ne lui demande pas de vivre ensemble à Boston ou de t’épouser, une bêtise du genre, mais quand même ! c'est important et c'est clairement pas à n'importe qui que tu pourrais faire une proposition pareille. Wait what ? "pratique" ? pratique comme pouvoir économiser de l'eau ou pouvoir profiter d'un réveil humain ? Pas comme une envie qu'il aurait, cette même envie que toi ? Tu fais la tronche mais il ne le voit pas car il est déjà barré à aller te chercher des affaires. Tu te laisses tomber sur le lit avec ton portable et écris à tes copines un texto digne de la pire nana aux insécurités du monde "ça veut dire quoi quand ton mec te répond qu'il veut partager une chambre avec toi car c'est pratique ????" A peine cliqué sur envoyer que tu bombardes de nouveaux textos avec pleins de points d’interrogations, comme si ça allait les pousser à répondre plus vite. T'es juste insupportable mais elle te connaissent bien alors... Ottis revient dans la chambre et tu te redresses « re-salut mon futur "colocataire de chambre" » tu ris nerveusement avant d'attraper les affaires qu'il te tend. Une jolie jupe néon mais avec un haut coloré. En plus, il a oublié les sous-vêtements, tu ris encore, cette fois plus détendue car beaucoup trop amusée par la situation « t'as pas trouvé des trucs qui vont encore moins bien ensemble ? »

@Katalia Borgia Je fais le bonhomme en vrai mais je dois reconnaitre que ça à son charme d'avoir une copine à mes petits soins. Je suis moche en fait et elle veut limiter les dégâts en me soignant plus vite. Je n'ose pas voir mon visage demain matin, bien que ce sera Kat qui le verra en premier. Je n'insiste pas plus. Va donc me chercher de la crème et tout ce que tu veux femme ! Oh et, tant que tu y es, apporte-moi une bière et des chips. Elle doit se demander ce qu'il se passe dans ma tête car je suis en train de sourire comme un con à penser à cette réplique tout droit sortie d'un film de macho. Je l'invite à ne rien porter de toute la journée. Elle peut être en tenue d'Eve seulement dans ma chambre, pas en dehors. « t'as raison, j'ai pas envie que les petits vieux se rincent l'oeil. » ni les adultes ou même les jeunes. A moi ça. Personne peut admirer ce corps parfait. Même quand les hommes regardent ses courbes, c'est déjà de trop. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai baissé mes lunettes pour fusiller du regard ceux qui regardaient trop longtemps ma copine à la plage. Je pars en mission vêtements dans la chambre de Katalia et je reviens quelques minutes plus tard, lui tendant les premiers vêtements que j'ai trouvé. Elle me salue comme étant son futur colocataire, ce qui me fait sourire, puis lance une remarque en découvrant ce que je lui ai choisi. « quoi ? j'adore cet ensemble moi. au moins tu aveugleras les mecs avec ta jupe fluo. » tu vas leur péter la rétine et ils n'auront pas d'autre choix que de regarder ailleurs. Pas bête hein ? Je fronce les sourcils par la suite. « j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose. » mais ça ne me revient pas. Tant pis, s'il lui manque un truc, on a qu'à passer le chercher en allant petit-déjeuner dehors, sur la terrasse de l'hôtel. « dépêche-toi parce que j'ai la dalle. » je peux être vraiment chiant quand j'ai faim. Faut dire que le sexe matinal m'ouvre encore plus l'appétit. Si elle n'active pas la cadence, je vais devoir de nouveau me satisfaire de calmer mon estomac en la dévorant elle, une seconde fois.

Rire à ses mots lorsqu'il revient dans la chambre. Ah non clairement t'es pas exhibitionniste. Tu attrapes les vêtements et te relève, te places en face de lui et plisses les paupières de façon faussement innocente « faudrait pas que j'attrape froid non plus, bien que je suis persuadée que tu le laisserais jamais ça arriver. » et ce n'est pas comme s'il faisait pas déjà une chaleur à crever là dehors hm. Pour le provoquer, tu fais glisser ta main sur son short l'air de rien, juste sous la ceinture. Il pense avoir oublié quelque chose, vraiment ? Juste penser ? Tu te contentes de rire doucement avant de partir vers la salle de bain pour essuyer tes cheveux. T'en profite pour enfiler la jupe et le tee-shirt, sans rien dessous c'est pas génial-génial. Tu l'entends sous entendre que t'es trop lente et tu décides de laisser tomber la serviette pour sécher tes longueurs, te contente de tes tirer en arrière en chignon serré encore mouillé. Tu sors, il s'est installé sur le lit pour t'attendre. Tu vas enfiler tes sandales dans lesquelles t'es arrivée ce matin et, le dos tourné, tu soulèves un pan de ta jupe pour qu'il puisse voir un coin de fesse. « on repasse dans ma chambre avant d'aller au petit-déj, si tu veux bien. » Et puis avant que ça ne lui donne des idées qui ne feront que repousser le moment où tu pourras croquer dans le délicieux croissant, tu sors de la chambre et le devine dans ton sillage. Tu prends l'escalier pour monter d'un étage, hors de question de prendre l'ascenseur et de croiser quelqu'un d'autre dans cette tenue. Par automate, tu marches quand même avec les mains déposées sur les cuisses, sait-on jamais, qu'un courant d'air passe par là, tu flippes complètement. T'arrives devant ta chambre, entres pour aller changer de tee-shirt pour un clair tout simple et surtout, enfiler des sous-vêtements. « là c'est mieux. » tu le rejoins sur le pas de la porte et glisses une main dans sa nuque pour l'embrasser « on y va ? »

FIN DU RP