((kattis)) pillowtalk

pillowtalk ☽
─ w/ @Katalia Borgia

Je peux vraiment être un petit con parfois. Choisir l'humour et les blagues débiles lorsqu'une situation me dérange. Lorsque je perds mes moyens. C'est plus facile d'un coup. Tiens, je me protège, maintenant démerde-toi. C'est pas cool. Non, c'est pas bien de rigoler sur les sentiments. J'aimerais pas qu'elle me le fasse alors pourquoi je le fais ? Comme si nous deux était une grosse blague alors qu'elle est loin de l'être. Je pense qu'elle le sait, Ottis fait sa blague car il n'a pas reçu la réponse qu'il espérait. J'le vois dans ses yeux que ça blesse ce que j'ai dit. Premièrement, je la déçois en allant chercher les noises à son stupide ex, je me fais défigurer, et deuxièmement, je joue avec la déclaration de ce que je ressens envers elle. Pas top Heimann. Tu vas peut-être battre le mec qui s'est fait largué en dix leçons. Mon t-shirt sur mes épaules, je m'apprête à me lever pour commencer la journée mais Katalia m'immobilise avec ses mots. Okay, là je me sens vraiment débile d'avoir dit que je plaisantais. C'est cute as fuck ce qu'elle dit. Mon visage qui voulait être impassible s'attendrit et un sourire apparait jusqu'à mes fossettes. Le seul moment où elle se sent le mieux, c'est avec moi. Est-ce qu'elle peut le redire encore ? C'est tellement agréable aux oreilles. Je pensais être pas terrible comme petit-ami avec les récentes péripéties que je lui ai causées. Mais on dirait bien que je remplis mon rôle à la perfection. Rappelle-toi Ottis, le seul objectif que t'as quand tu te lèves le matin ; la rendre heureuse. Pas forcément de faire de sa vie en conte de fée. Juste qu'elle sourit tout simplement. La brune tourne la tête ailleurs et je viens chercher son regard, le bout de mes doigts sur son menton. « je suis qu'un imbécile, tu peux le dire. » d'avoir dit que je rigolais. J'ai cinq ans parfois, mais promis, je vais faire un effort pour que ça n'arrive plus. Ma main glisse jusqu'à son bras pour chercher ses doigts. « jamais je peux plaisanter sur toi. » sur nous et sur ce qu'on vit. Rien que pour ça je t'offre la possibilité de me refaire le portrait de l'autre côté. Histoire que tu remarques que je peux être vachement moche quand je dis des conneries. Je me pince la lèvre et incline doucement la tête sur mon épaule. « t'es la première nana qui m'fait perdre la tête. » je m'avance et je viens écraser un baiser sur sa nuque. « et crois-moi, t'aimerais pas être dedans. » personne voudrait être dans la tête d'Ottis Heimman. Quel horreur. Je lâche un petit rire étouffé près de son oreille puis je lui tape gentiment la cuisse pour qu'elle se décale et me laisse me relever. « t'as exactement trente secondes pour retirer tes vêtements. » je me dirige vers la salle de bain, fais une grimace en voyant ma tête sur le miroir puis chope ma brosse à dents et mon dentifrice. Trente secondes pour me rafraichir, c'est trop beau pour être vrai. J'allume l'eau de la douche et me débarrasse de mon t-shirt et de mon boxer. Peut-être que si je lui montre mes fesses je peux l'amadouer à venir me rejoindre.

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C'est le genre de truc que tu lâches peu et pas si facilement. Car si t'as bien tendance à toujours vouloir voir le meilleur en tous et en chacun, à donner ta confiance trop vite et vouloir être considérée, l'admettre mais surtout l'avouer est une autre pair de manche. Peu peuvent se vanter que tu te montres si honnête, peut être si vulnérable ? Alors, lorsque tu le fais avec lui dans ce lit, tu détournes la tête car t'as pas le courage d'assumer son regard. Il semble en avoir décidé autrement car, après un bref instant, il glisse ses doigts sous ton menton pour t'inviter à tourner la tête et retrouver votre connexion. Là, tu peux voir son sourire, uniquement ça en fait, car tes pupilles vont sur ses lèvres. Soupir à ses mots pendant que sa main va chercher la tienne. « t'es un imbécile. » tu souffles alors que ton regard remonte vers le sien. Plaisanter sur toi, sur vous-deux... Tu hoches la tête à ses mots, fronces légèrement les sourcils, le visage qui reste impassible et l'air de dire que tu ne l'y reprendra pas. Tu finis par te détendre et reprendre ses mots avec un léger rire dans la voix « un imbécile qu'arrive quand même à me faire sourire, ça sauve un peu les meubles, non ? » Sa bouche vient se perdre dans ta nuque et tu mords dans ta lèvre lorsqu'il te dit que tu lui fait perdre la tête. C'est le cas aussi pour toi et honnêtement, qui l'aurait cru ? certainement pas toi, lors de votre première rencontre, lorsque tu l'avais agressé avant même qu'il ne t'ai adressé son tout premier mot. Il te pousse gentiment à te décaler, se lève et commence à prendre le chemin de la salle de bain. Te laisse sur le lit avec une phrase innocemment balancée à la volée qui secoue tout ton corps d'un vif frisson. Tu ne fais pas prier, te lève à ton tour et retires le peu de fringues que tu avais sur le corps, ayant débarqué dans sa chambre dans le tee-shirt et le jogging que tu avais porté pour dormir avec ton amie. Le tout va rapidement rejoindre le sol au pied de son lit et tu vas dans sa salle de bain ou il vient à peine d'entrer dans la douche. Le voir nu comme ça avec l'eau tiède ruisselant sur ses épaules, ça te fait un effet de dingue, pourtant, ton attention s’arrête sur son arcade encore un peu rougie par le sang. Tu fronces les sourcils sous cette vision, lève la main pour frotter doucement du bout des doigts. Il te tire à lui et tu souris largement à un souffle de ses lèvres « attend, laisse moi finir de nettoyer ça. »

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─ w/ @Katalia Borgia

L'autodérision est surement une de mes qualités que je préfère chez moi. Bizarre non ? Je reconnais quand j'ai merdé, je ne suis pas du genre à fuir et reporter la faute sur les autres. Je ne suis pas un lâche. Mais cela ne m'excuse en rien. Des petites bourdes comme ça, je vais encore en faire, même si j'essaye très fort d'éviter cela. C'est dans mes gênes, dans mon crâne de con. Jusqu'au jour où ça passera pas. Je le sais, ça me pend au bout du nez. A force de rire je vais finir par tomber dans le ravin. Mais peu importe, pour le moment, j'ai rattrapé le coup. Un bisou au creux de son oreille, mes vêtements à terre et une invitation à faire de même. Je laisse couler l'eau dans la douche, remets ma brosse à dents dans le gobelet puis m'immerge sous le jet d'eau. La vapeur détend mes muscles et je mouille mon visage en frottant mes yeux. Je recule la tête, l'eau chaude n'est pas agréable sur ma blessure et au même moment, Katalia me rejoint dans sa tenue d'eve. Les trente secondes ont été plus rapides que je le pensais. Je pivote, l'attrape par la taille mais elle s'occupe de mon arcade. « mmh on s'en fiche. » j'essaye d'attraper ses lèvres mais elle persiste à frotter le surplus de sang séché sur mon sourcil. Okay je la laisse faire, de la patiente Ottis, la pa-ti-en-ce. Non, je n'en ai pas. Pas quand on est tous les deux sous la douche dans cette bulle de vapeur chaude. Katalia termine de jouer la petite infirmière et j'attrape sa main. « tu sais, je suis tombé, ce fameux soir. et je sais pas... mais j'ai mal. » comédien. Je descends sa main jusqu'à mon nombril. « attends, faut que je retrouve où c'est. » je fais mine de réfléchir et je baisse le regard sur mon corps. Je tapote, cherche l'endroit puis - faussement accidentellement - j'arrête la main de Kat sur mon bas ventre. « aie aie, ouais c'est là. infirmière qu'est-ce que j'ai ? » j'affiche une expression de détresse mais on peut voir dans mes yeux que je m'amuse. Tout en faisant le pitre, mon corps réagit déjà au sien. Je bouillonne aussi fort que l'eau qui ruisselle sur notre épiderme.

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Compliquée la tache de faire semblant de te désintéresser de cette proximité dans le plus simple des appareils une fois dans cette douche. Pourtant, tu te forces à t'appliquer sur son arcade histoire de rendre son visage un peu moins abîmé qu'il ne l'est déjà. « t'es tout cabossé... » que tu souffles alors qu'il tente de venir te voler un baiser. Lui annonce qu'il s'en fiche. Bah ouais forcement, le pire est passé et il n'aura plus qu'à patienter quelques jours pour que l’hématome disparaisse et pour que son visage retrouve ses couleurs habituelles. C'est pas encore sombre ni violacé, c'est juste rouge et comme irrité, le pire sera dans les jours à venir. Il a intérêt a prendre bien soin de son visage mais surtout d'arrêter d'aller chercher les problèmes. Sinon, c'est toi qui va lui tomber dessus, et il s'en souviendra bien, tu t'en fais la promesse. Lassée de t'amuser à le faire poiroter, tu finis par laisser tomber ton bras le long de ton corps, avances un peu plus pour te rapprocher et aussi profiter de l'eau chaude qui vient sur ton buste et le haut de tes épaules. Il attrape ta main et commences à la faire descendre toujours plus bas en prétextant un mal qui vient de sortir de nul part. Evidemment qu'il s’arrête sur le bas de son ventre en affichant une fausse expression de détresse alors que tu pourrais deviner à des kilomètres le sourire qu'il retient sous ses airs. Alors tu joues le jeu, sautes même à pieds joints dedans et prends l'air sérieux en caressant sa masculinité qui se contracte toujours plus sous tes doigts « je dirais que t'as rien, que tout va très bien, même. » Tu avances encore pour que le jet d'eau passe dans ton dos, colle ton corps au sien, glisses ton autre main dans sa nuque et déposes tes lèvres sur le haut de son épaule. Tu remontes tranquillement dans son cou jusqu'à venir mordiller le lobe de son oreille et finalement lui glisser « mais dans le doute, on va quand même vérifier. »

@Katalia Borgia Vous le voyez ce sourire que j'ai dans le coin de ma tête alors que je prétends avoir mal au bas du ventre ? Je vous le dis, même dans un moment intime, je me sens obligé de lui arracher un rire, avant de vouloir chercher les soupirs. Elle et moi, dans ce cocon de chaleur et humide, on pourrait presque croire qu'on a pas eu de conversation tendue juste avant. Les montagnes russes, c'est toujours comme ça avec elle. Et comptez sur moi pour grimper au sommet dès qu'on frôle le sol. Je crois que c'est ma spécialité. Ma douce et belle Kat. Ouais, parce que sa peau est douce c'est fou. J'aime la sensation de mes doigts sur sa peau mouillée. Mon coeur loupe un battement quand elle me caresse là où ça fait du bien, grave plaisir même. Elle presse ses lèvres sur mon épaule et un frisson vient me chatouiller quand elle joue avec l'anneau sur mon lobe. « hm hm, dans le doute c'est mieux. faut pas prendre de risques. » je viens chercher ses lèvres pressement. Comme si j'avais besoin d'air, que j'étouffais dans cette bulle. Je la tiens tout contre moi, descends mes mains jusqu'au creux de ses reins, là où l'eau ruissèle parfaitement le long de son dos. Impossible de cacher l'effet qu'elle me fait. Mon désir prend du volume, apprécie la caresse de son ventre pendant que je m'amuse à tirer sur sa lèvre inférieure. Si appétissante. Tout est appétissant chez elle et je ne vous dis pas comment j'ai une faim de loup dès le matin. Et je le montre. J'agrippe ses hanches pour la soulever, l'invite à s'accrocher à moi et je la coince contre la paroi de la douche. « kat je... promis j'me retire avant. » je suis tellement excité, tellement dans un état second que je veux la prendre tout de suite et fougueusement. Promis j'ferai attention, pas comme la dernière fois. Envie de la sentir réellement, v'voyez ? Juste une fois au moins. Je vous raconte pas la flemme que j'ai de quitter la douche et de chercher un préservatif.