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ROWIE - will you keep up with me ?

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will you keep up with me ?




ne pas attiser la tigresse qui défend son territoire, personne n'aura l'dessus, même pas toi à tenter d'plaider la défiance mentale d'une pauvre vieille égarée par son manque d'partie de jambes en l'air. toi et ta langue toujours trop pendue, une déclinaison étrange de pinocchio. tu la rendras folle un jour, tous les deux internés pour différentes raisons. mais vous êtes encore loin, croises les doigts. tu commences à t'tortiller, si jamais vous passez aux choses sérieuses tu dois obligatoirement faire la vidange avant, pas sûr qu'roro ait des fantasmes concernant ta vessie. mais un p'tit pi- ah bah non, pas l'choix, pire que ton prof de sport en primaire qui vous refusez des pauses pour aller se soulager. les émotions qui s'enchaînent, tension palpable qui t'échappe pour mieux revenir, dawie toujours sur l'qui-vive, prêt à bondir dans ses bras d'velours. la main qui glisse presque automatiquement sur ta ceinture, quoi d'mieux pour annoncer son arrivée dans la résidence ? leeeeeet's. relève les yeux pour te fracasser la face contre l'mur qu'elle avait érigée entre vous. regard innocent, presque vide d'poisson rouge quand tu sifflotes innocemment pour venir prendre appuis sur la rambarde. l'chant des mouettes au loin, certaines qui volent dangereusement au dessus d'vous alors que tu commences à imaginer que bientôt ça deviendra ça votre quotidien. plus la peine d'voir les poubelles du restaurant d'en face sous ta fenêtre, là le sable est atteignable si t'arrives à faire un backflip bien calculé. j'peux la contacter maintenant. tu grimaces, elle a dit qu'elle était pas d'accord pour que ça soit toi qui gère l'affaire maintenant qu'elle savait que ton charme continuer de toutes les faire craquer. en fait elle avait d'autres gens sur l'coup, mais elle a accepté d'me laisser jusqu'à aujourd'hui pour t'le montrer et qu'on décide. t'avais pas été l'plus brillant sur ce coup là, tu lui avais dit dès l'début que c'tait une affaire pliée, que ta femme serait plus qu'emballée d'emménager ici. tu sais pas si c'est la faute à la pression que vous aviez subi avant l'bal, ou juste une dispute de couple comme une autre, mais sa réaction avait été ... surprenante. rowie qui avait explosé au sommet d'sa gloire. moi j'nous vois bien ici, quelques années, grandir un peu tranquillement. prendre un meilleur rythme, faire vos brunchs sur la terrasse avec les vagues qui s'écrasent au loin, la silhouette d'roxane qui se détache du ciel bleu alors que t'émerges du pays des rêves. et après on verra, quand on sera plus, enfin tu vois quoi. ta voix qui s'perd un peu. si t'avais tout amorcé pour votre premier emménagement, les fiançailles et même l'mariage, t'allais pas l'achever avec des idioties pareilles, encore la tête un peu sur les épaules l'dawie. mais moi j'suis prêt à tout avec toi. vraiment. ta main qui attrape sa taille pour l'attirer contre toi tandis que ton visage s'enfouie dans ses cheveux, roxane ta force à l'état pur.


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» (( ROWIE FOR THE WIN ))

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épreuve constante que celle de communiquer avec toi. désamorcer les bombes au lieu de les faire exploser. anticiper chaque réaction que tu pourrais avoir en laissant l’imagination voguer dans des endroits qu’elle n’aurait pas cru possible. parce que fonctionner comme les autres n’étaient pas ton attribut premier, sûrement que dans le fond, y avait quelque chose de spécial chez toi. une manière de raisonner que peu de personne était capable de comprendre ; elle la première parfois. mais c’est le langage dawie qu’elle s’emploie à apprendre depuis des mois. comprendre quand tu ris et quand ce n’est pas le cas. les blagues que t’envoies où elle semble toujours à mille lieux de saisir mais où elle s’efforce de sourire parfois. et elle progresse l’enfant capricieuse, chaque jour un peu plus. moins rigide qu’à votre rencontre, moins dans le contrôle. non, je la contacte. la réflexion d’avant qui perd son sens, avide du contrôle qui reprend le dessus. peu importe qu’elle soit âgée, boiteuse ou à moitié myope, elle ne tolère aucune menace, aucune tentative. dawie qui reste son plus beau trésor, sa plus belle raison d’exister. malgré les frasques, les incompréhensions et le nombre incalculable de fois où elle menace à haute voix (et en silence) de t’assassiner. parce que t’es lourd, souvent, trop. mais t’es aussi le seul à lui apprendre ce qu’est d’aimer, à l’aimer en retour aussi compliqué que ça puisse être. à comprendre les réactions et a rester malgré les colères magistrales qu’elle pique un jour sur deux. et on décide qu’on le prends, pas vrai ? arque un sourcil plus aussi certaine. c’est la case orion qui l’avait poussé dans ses retranchements, l’impression de signer un contrat où il était l’enfant adoptif qu’elle devait se coltiner sur les bras. mais avait-elle le choix ? si le principe de l’amitié n’était pas une des valeurs qu’elle pouvait posséder, dawie avait une collection en poche prouvant que la popularité s’gagnait autrement qu’à travers les coups bas dont elle faisait preuve. ferme ses prunelles quelques secondes, image la description. les années qui passent et toi toujours à ses côtés. c’est presque impensable que tu ne prennes pas la suite quand elle arbore son comportement détestable et pourtant, malgré tout ce qu’elle était, tu l’avais sans hésitation épousée. quand tu seras un adulte ? fronce le nez, joli sourire qui fait surface, plus sincère que d’habitude, plus naturel aussi. c’est le roller coaster d’émotion constant entre vous, la méfiance, l’impression de devoir être sur le quai vive pour éviter les possibles prise de tête et partager finalement une tendresse infinie qu’elle avait bien plus de mal à montrer que toi. souffle doucement, les bras qu’elle entoure à ta taille, l’manque de sommeil qui lui revient en plein visage. si ça te rend heureux ici, avec orion pas loin, alors c’est d’accord parce qu'en dépit de ses crises, c'était ton bonheur qui prenait le dessus souvent.
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