ROWIE - will you keep up with me ?

elle a du mal à émerger. le réveil rude quand elle aurait voulu rien faire d’autre que rester planquée sous la couette du lit conjugal. mais elle a promit d’essayer, pas vrai ? elle a promit de venir au moins le voir cette appartement, d’accorder une visite en faisant abstraction des détails comme celui ou orion était le voisin d’à côté. elle en promet des choses ces derniers temps roxane. se fait violence pour essayer de changer les mauvaises habitudes, pour être plus supportable. et pourtant, le trajet il se fait tout en silence, ses opales qui restent rivés sur l’extérieur, somnole sûrement un peu trop jusqu’à ce que la voix de son mari résonne à ses côtés. mh ? elle se redresse légèrement, secoue la tête pour revenir à la réalité, fait l’effort de regarder la résidence montré avant que ses doigts ne s’empare du mug de café tout juste déposé. le vol sournois qu’elle porte à ses lèvres, le besoin du breuvage amer pour être dans de meilleure condition. l’air marin qui s’engouffre dans ses poumons aussi tôt qu’elle sort de la voiture, les pas qui emboîte les tiens jusqu’à la porte principale, l’ascenseur qui se dévoile peu après. si elle ne te connaissait pas, elle pourrait presque dire que t’étais sûr de toi. mais elle restait roxane et probablement qu’en réalité tu attendais le moment où elle viendrait hurler que c’était la pire idée, que t’aurais du la concerter avant de faire le moindre choix, que votre chez vous il se choisissait à deux et pas tout seul sous prétexte que ton meilleur ami vivait à la porte d’à côté. c’est super tôt aussi mais qu’est-ce qui était vraiment calme quand orion et dawie était dans les parages ? les doigts qui récupère le jeu de clé alors qu’elle rend le café subtilisé un peu plus tôt pour déverrouiller la porte, se jure mentalement d’être objective et de ne pas enterrer l’endroit juste par fierté. la porte qui s'ouvre enfin, dévoile le salon spacieux orné de baies vitrés, l'océan à perte de vue en guise d'horizon. est-ce que ça te plait vraiment à toi ? parce que l'espace reflétait totalement son mode de vie, ses goûts et autre mais toi.. toi t'étais pas comme ça. le regard interrogateur qu'elle détourne sur toi, observe par la même occasion la seconde partie de la pièce offrant une cuisine spacieuse et ouverte.

tu vois, c’est encore une fois la roxane 2.0 qui essaie de prendre le dessus. se soucier un peu plus des autres, un peu plus de toi. voir au dessus de son propre confort personnel, chercher l’avis que tu pouvais avoir sur tout ça au lieu de se contenter éternellement de ses propres sentiments. oui, toi acquiesce d’un signe de tête léger, les opales toujours perdues sur ta carrure. parce que si t’avais organisé tout ça en premier lieu sans la concerter, ça restait une décision à deux. probablement pas l’endroit où vous finiriez vos vies mais avec un peu de chance, peut être que y aurait quelques années à partager ici. assez pour qu’il offre satisfaction à tout le monde. et elle secoue la tête, les sourcils qui se froncent un peu. je te demande pas s’il me convient à moi, je te demande à toi elle appuie sur les derniers mots pour avoir l’avis, le vrai. bien sûr qu’il remplit ses critères, les exigences qu’elle avait apposé dès que l’idée avait été exposé. mais la question était pour toi, loin de ses goûts de luxe et de ses envies de douche à l’italienne. mh elle souffle un coup, les pupilles qui continuent à se poser un peu partout, l’analyse de chaque recoin parvenant à ses yeux. et doucement, elle s’approche de l’îlot où tu venais de t’accouder, ses mains qu’elle pose à plat avant de soupirer. il est génial. si on omet la carte « meilleur ami » qui venait visiblement avec la location et tout ce que ça impliquerait forcément. relève un bras, les doigts qui glissent sous ton oeil, essuie doucement la larme naissante. elle essaie vraiment encore une fois. d’être moins dure, moins sauvage. de reconnaître les efforts que tu mets en oeuvre pour la contenter quand elle est le plus souvent jamais satisfaite de quoi que ce soit. on va quand même essayer d'éviter peu importait la beauté de la déclaration, le carton était hors limite, impensable. si il te plaît, on le prends. conclus finalement d'un haussement d'épaule. mais promet qu'orion sera pas ici tous les jours et hors de question que tu l'abandonnes pour passer la majorité de ton temps avec lui.

oh parce qu’elle le pressent. les aller retour incessants, les supplications pour regarder les match de foot comme si c’était une question de vie et de mort et tous les prétexte naissant pour le faire venir ici ou partir là-bas. reine roxane qui se sent soudainement menacée, hésite presque à monter une alliance avec chanel juste pour déjouer les plans que les deux pouvaient avoir en tête. et elle le voit venir de loin les conneries qui se trament. désagréable impression que celle de devoir se battre pour avoir une garde partagée de son propre mari. inspire lentement, l’attention sur toi, valide le choix fait sans elle sans opposer plus de résistance. parce que c’était trop mouvementé ces derniers temps. parce qu’entre la rupture et le bal qui avait eu son lot de haut et de bas, elle n’avait plus réellement envie de passer son temps à se battre avec toi. à la casserole ? c’était une connotation sexuelle ça, non ? elle t’a fais des avances ? elle est où ? lueur vengeresse dans les yeux, prête à retourner le monde juste pour y faire sa propre justice. l’envie de mettre à feu et à sang tout ceux qui osaient s’approcher de dawie comme s’ils en avaient le droit. donne son numéro, je vais la trouver multitude d’idées de vengeance qui lui traverse l’esprit sur comment est-ce qu’elle allait apprendre les bonnes manières quand la seconde d’après t’étais à côté d’elle, les mots doux qui s’envolent. mhhh on verra ça parce que priorité ou pas, y avait ton cerveau qui tournait pas rond la plupart du temps. probablement que tu ne te rendrais même pas compte du temps passé avec lui et qu’elle finirait sur le banc de touche en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. quoi qu'à la place du banc de touche, c'était le marbre de l'îlot central qui devenait désormais son lieu puisqu'elle se retrouvait hissé dessus, les sourcils qui s'fronce pour te donner un bon coup là où je le pense ? termine la phrase d'un air innocent, ses mains qu'elle pose sur tes yeux pour ne plus faire face à ton petit jeu. arrête tes bêtises, n'importe qui pourrait rentrer parce que c'était pas encore chez vous sur l'instant présent. mais ça pourrait être un beau baptême pour notre entrée le sourire amusée alors qu'elle te libère, dépose ses lippes au coin des tiennes. mais j'irais signer. t'as interdiction de voir la bonne femme pas safe pour roro.

puis c’était quoi ces gens qui venaient courir après son mari ? parce qu’il était sans l’ombre d’un doute le sien. le seul, l’unique. et le peuple autour n’avait ne serait-ce que l’interdiction de poser leurs yeux sur lui. parce qu’il était son amour, parce qu’il lui avait apprit des milliers de choses mais surtout parce qu’elle savait qu’il était totalement impossible pour elle d’avancer désormais sans lui. oh.. réflexion de quelques secondes alors qu’elle hausse les épaules, l’âge n’étant de toute façon pas un facteur prêt à arrêter les cougars. parce que dans le monde d’aujourd’hui, les gens n’avaient pratiquement plus aucune limite. peu importe, elle va vite apprendre que te regarder n’est même pas une option catégorique dans ses propos, mèche de cheveux qu’elle décale derrière son oreille avant de finalement souffler. j’allais pas le faire lève les yeux au ciel, le sourire amusée qui reste présent sur son visage. mais si je tape la première dans sa canne, elle aura plus de problème que moi et ça, c’était du roro en action. prête à tout pour éliminer la potentielle concurrence, aveuglée par une jalousie omniprésente l’empêchant de réfléchir correctement. et tu vois, c’est ces moments là qu’elle préfère, le calme qui règne, la sérénité. comme si soudainement, tous vos soucis avaient prit la fuite pour vous laisser un peu en paix. je veux pas fronce les sourcils alors que t’es déjà en piste pour l’emporter dans une nouvelle pièce, ses bras qu’elle entoure autour de toi. reine roxane ne touche pas le sol et en profite pour donner ses arguments. plus le lit est grand, plus on risque de se perdre la nuit. t’imagines ? devoir passer dix minutes pour te retrouver dans les draps ? non, non. impensable. légère aide qu'elle offre en usant de son pieds pour ouvrir la porte devant laquelle tu t'arrêtes, plisse les yeux. c'est les toilettes ça sans l'ombre d'un doute. t'es un animal. tu troques le plan de travail contre les toilettes secoue la tête, ses lèvres qu'elle pose dans ton cou alors que tu t'arrêtes finalement devant la bonne pièce. tu veux essayer le lit dawie ? l'murmure à son oreille. parce que là, y a un verrou. c'est plus safe d'un coup.