Qu'il a confiance en toi... malgré tout et malgré ça. Ça, cette journée là en Italie où tu la repoussé si fort qu'à sa place, tu n'aurais jamais accepté de te retourner et de pardonner. Mais Lukas est quelqu'un de bien. C'est quelqu'un d'aimant, de patient. Il est à l'image de la personne que tu veux être mais que tu n'es pas. Et plus les mois passent, plus les années passent et plus t'as l'impression que large devient le fossé. Alors lorsqu'il te dit qu'il te fait confiance, ça fait presque encore plus mal car t'as l'impression de ne pas la mériter, cette confiance aveugle qu'il t'offre aujourd'hui. Sa question te ramène à cette réalité, vive et douloureuse et te concentrer sur la réponse que tu vas lui donner te permet d'oublier un peu ton mal et calmer tes sanglots. « la confiance c'est pouvoir avancer dans la même direction sans avoir peur qu'on nous arrache sa main du jour au lendemain. » Cette définition te fait si mal au cœur, rien qu'à l'idée de savoir que Toni ai été dans cet état d'esprit là. Qu'il ai eu peur de ça, qu'il ai eu peur de toi. Toi aussi il t'a fait peur, plusieurs fois, beaucoup trop, mais pas à cause de la confiance. T'as toujours eu confiance avec lui, t'as juste eu peur qu'il ne t'accepte pas. Ce qu'il vient absolument de se passer, en fait. Tu ne veux pas admettre qu'il ai des doutes sur ta fidélité car pour toi il n'a jamais été de question de ça. Il a toujours été question de lui, depuis l'Italie. T'arrives juste pas à croire que tout ça est arrivé... que hier est arrivé. La scène revient dans ta tête, te fait mal et resserre ton cœur. Ses mots durs, son ton sec, ses larmes, vos larmes, ce parking. Même le frisson de la fraîcheur de la nuit que te secoues de nouveau dans ce lit. Admettre que tu ne l'a pas volé est trop dur, tu voudrais juste fermer les yeux et te réveiller de ce mauvais cauchemar. Mais ce n'est pas un cauchemar, c'est la réalité. Ta main est toujours dans la sienne, quelques fourmis dans tes doigts et l'autre passe sur ta joue pour effacer les larmes avant qu'elles ne viennent encore plus humidifier l'oreiller sur lequel ta tête est posée. « c'est terminé... » tu répètes encore de façon inaudible comme pour vraiment et véritablement le réaliser. Terminé, et on t'impose de devoir vivre avec.cause I'm asleep
when I R.I.P
@Lukas O. Spritz
sam 16 mai, appart KLM
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(Katalia Borgia)