just alive tryin.

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@Lukas O. Spritz
sam 16 mai, appart KLM
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Les traits fatigués. Témoins d'une nuit sans sommeil. La peine et la tristesse ont fait le reste. T'arrives pas à croire que c'est terminé, t'y arrive juste pas, Katalia. Tu sors de la bouche de métro, ton premier passage dans le métro depuis ton arrivée à Boston, preuve qu'il n'y a vraiment rien, mais rien, qui ne va. T'as été du lieu de la soirée du bal jusqu'à ta chambre à la pforzheimer house à pied, cette nuit, mais ton appartement est bien trop loin et t'es surtout trop fatiguée pour marcher encore. T'as passé le reste de la nuit à te tourner et retourner dans ton lit, à cogiter, à paniquer et à pleurer. Au bout d'un moment, tu n'avais plus de mouchoirs alors t'es juste restée dans la salle de bain, assise sur la cuvette des toilettes fermées, le visage dans les mains, à passer de l'eau sur tes traits à intervalles réguliers pour tenter d'effacer la tristesse humide sur ton visage. Rien n'a su y faire et ce matin, t'as juste l'impression d'être vidée de tout. Sauf de la tristesse. T'as pas eu ton téléphone pour appeler un uber ou un taxi alors t'as récupérer quelques billets dans tes affaires à la pfor, enfilée un jogging noir de Swann et agrémenté le tout d'un épais sweat aussi sombre. Baskets aux pieds, capuche visée sur la tête, lunette de soleil, seule tes belles ondulations restée de la soirée de la veille dénotent dans ce look et viennent orner ton visage et ton buste. Tu vas vite rejoindre ton appartement avec autant de vivacité que tes jambes fatiguées te le permettent. Tu tiens les clés dans ta main et ouvres tout doucement la porte pour ne réveiller personne. Hors de question qu'on te voit, t'as juste l’intention de repartir aussi vite qu'arrivée, avec ton téléphone et ton ordinateur pour retourner à la pfor. Tu pousses la porte de l'appartement et entres sur la pointe des pieds en retirant la capuche du sweat de ta tête. Pause à la porte, tu entends quelqu'un respirer dans le canapé, probablement Lukas. Tu fronces les sourcils, te demandes pourquoi il s'est endormi ici. Soit, tu vas devoir faire avec et tu commences à chercher du regard sa veste à travers la veste. Elle est juste là, au pied du canapé. Tu approches à pas de loup pour venir y fourrer la main. Bingo ! voici ton téléphone. Tu te retournes furtivement pour vite sortir lorsque tu l'entends s'agiter sur le canapé. Tu te figes sur place, dos à lui et t’apprêtes finalement et reprendre le chemin vers la porte d'entrée (ou plutôt de sortie) de l'appartement lorsque tu entends un petit "Kat?" s'échapper de ses lèvres encore endolories par le sommeil. Et merde.

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Blackout … Lukas tu marchais dans la rue, t'avais fais le trajet à pieds pour rentrer, tu étais rentré tard Lukas, tu étais rentré tôt Lukas, mais tu étais rentré à pied … seul ? Tu étais rentré tu ne sais pas comment Lukas mais tu était rentré, et tu avais tout oublié … Pourquoi tu avais tout oublié Lukas ? Qu'est ce qu'il s'était passé hier soir Lukas ? Il y avait eu le bal où tu étais venus accompagné de Skylar, cette amie de longue date, tu avais rencontré sa famille et ses amis Lukas. Tu avais partagé quelques pas de danse avec Katalia, tu avais partagé une danse pour te faire écraser les pieds par Nadia, tu avais créer ta bulle avec ton petit ami au milieu de la piste Lukas. Tu te souviens avoir été dérangé Lukas dans cette instant, alors vous étiez parti, vous vous étiez soustré aux yeux de monde pour retrouver votre bulle, Lukas. Puis tu avais rejoint le bar, retrouvé Cléo, rejoint par Naelle et Laurys, et vous aviez parlé de tout et de rien Lukas. Et puis tu te rappelles Lukas, tu avais voulus retourné fumer une autre cigarette seul cette fois Lukas, mais tu n'avais pas réussis à atteindre la porte que ta sœur t'avais stoppé Lukas, elle aussi voulait un bout de cette soirée avec toi Lukas, alors tu lui donnais un bout de ta soirée. Et puis un choc … tu avais été poussé ça tu t'en rappelle Lukas, bousculé, tu avais même injurié, mais après Lukas ? Aprés ? Qu'est ce qu'il s'était passé … Tu te voyais seulement marcher, longtemps, des heures peut être pour rentrer … Tu n'avais pas bus tant que ça Lukas, pas plus que ça … Alors pourquoi … tu ne te souvenais plus Lukas ? Pourquoi tu avais oublié ? Pourquoi tu avais mal à la tête comme ça Lukas ?
bip … bip … bip le bruit des clés se faisait entendre, fort si fort, qu'il raisonnait dans la pièce, beaucoup trop proche, pourquoi ? Le bip des touches de l'alarme parvenait à mes oreilles, il ne parvenait jamais jusqu'à moi. Je grognais, je frissonnais, et j'entendais les pas dans l'appartement, qui était là ? J'ouvrais les yeux … où est ce que j'étais ? Ce n'étais pas ma chambre … pourquoi j'étais sur le canapé … j'ouvrais les yeux et ils se posaient sur la table basse … une bouteille, aucun verre et au goût dans ma bouche qu'il me restait probablement du whisky… Et j'avais mal à la tête, te des pas toujours, des pas, encore des pas … puis plus rien … je sentais bouger au pied de moi, je posais même un regard sur mon corps , je n'avais même plus de chemise … j'étais seulement en pantalon … Puis les pas reprenaisent leurs symphonies, je me redressais alors, parce que ça faisait mal au crane tout ça … Je posais mes yeux sur la silhouette, me risquant à un Kat' ? J'avais envie de vomir là … Pourquoi tu ressors ?? C'est ça qu'elle était entrain de faire non ?

@Katalia Borgia

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@Lukas O. Spritz
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Tu pourrais raidement fuir, prendre tes jambes à ton cou et sortir de l'appartement en espérant qu'il confonde sa vision de l’instant en rêve dans sa nuit. C'est ce que tu vas tenter de faire, d'ailleurs. Qu'il ne t'en veille pas, tu lui expliqueras plus tard. Tu veux être seule, t'en as vraiment besoin. Tu vas dépenser toutes les heures de ta journée telles celles que tu as passées cette nuit. C'est ton seul objectif et rien ni personne ne saura t'en détourner. Ton téléphone à la main et ton ordinateur sous le bras, tu vas vers la porte d'entrée. T'y es presque lorsqu'il répond la parole. Ces mots avec la voix bien plus vive et réveillée et le ton qui grimpe sur la fin, synonyme de question. T'es stoppée dans ton élan, sur place, dos à lui et juste devant la porte. Tu regardes tes pieds en silence et ta respiration à comme un loupé lorsque tu réprimandes un sanglot. Tu ne veux pas te retourner, tu ne veux pas qu'il voit les traits de ton visage, ni tes cernes, ni tes pupilles, ni cet air de tristesse qui te suit partout depuis hier. Personne n'est au courant de ce qu'il s'est passé au bal et personne ne le sauras car tu vas arranger les choses avec Toni avant cela. T'es toujours là, debout face à la porte, dos à ton ami visiblement au plus mal dans le canapé. Tu ne te retournes pas, tu ne bouges pas, t'es comme figée lorsque tu laisses couler un instant avant de prendre la parole « je vais travailler à la pfor Lukas, à ce soir. » ta voix est beaucoup trop cassée et tremblante sur les trois derniers mots. Tu mords ta lèvre et plisses très fort les paupières. Tu te maudis intérieurement de n'avoir pas été foutue de donner le change mieux que cela. Tu tentes de calmer ta respiration, de la dompter au mieux pour qu'elle reste inaudible alors que tes doigts tremblant peinent à tenir correctement ton ordinateur sous ton bras qui risque de venir s’écraser au sol d'ici peu si tu ne prends pas soin de t'échapper très vite de l'appartement.

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Blackout Lukas tu était assis, t'avais fais le trajet en taxi pour rentrer, tu étais rentré tars Lukas, tu étais rentré tôt Lukas, mais tu étais rentré en taxi … Seul ? Vraiment seul, personne pour te raccompagner Lukas ? Personne à ton bras ? Tu avais oublié Lukas … Pourquoi tu avais tout oublié Lukas ? Qu'est qu'il s'était passé hier soir Lukas ? Après avoir croisé tes amis Lukas ? Après que tu te sois fait bousculé Lukas ? Tu ne sais plus rien de cette fin de soirée, est ce que tu étais sortie Lukas ? Est ce que tu l'avais suivis Lukas ? Est ce que vous vous étiez battu Lukas ? Qui était cette personne Lukas ? Tu avais oublié Lukas, la totalité de la fin de la soirée … Tu ne savais même pas ce qui s'était passé, mais tu savais que tu étais rentré en taxi Lukas … Enfin tu crois … Tu avais bus Lukas plus que de raison Lukas … c'est pour ça que tu ne te souvenais pas ? C'est pour ça que tu avais mal à la tête comme ça Lukas ? Tu avais le goût du whisky dans la bouche Lukas … Mais il ne t'avais jamais fait oublié comme ça … Tu étais torse nu Lukas, tu étais sur le canapé Lukas ! Pourquoi est ce que tu étais comme ça ? Pourquoi est ce que tu étais là ? Pourquoi est ce que tu avais dormis là Lukas ?
Les pas raisonnaient dans l'appartement et ça faisait mal, c'était douloureux, ça cognait dans mon crâne, alors ouai je grognais, putain mais il se passait quoi ? J'avais mal partout mais encore plus à la tête, mais je me redresser pour interroger, interpeller, a la façon d'agir, je sentais bien que c'était toi Kat, malgré cette douleur, lancinante. Il était difficile de garder les yeux ouverts, il faisait tellement clair, et c'était tellement dérangeant, toute cette lumière, pourquoi est ce que les stores n'étaient pas tirés ? Je te regardais partir en direction de la porte, tu fuyais Kat'. Qu'est ce qu'il s'était passé Kat' ? Je te demandais pourquoi tu ressortais … Je voyais bien que tu avais ton ordinateur, et tu me disais aller travailler à la Pfor... Mais tes mots Kat' … ils sonnaient tellement faux … Ils tremblaient tellement tes mots Kat'. Alors je ne sais pas comment j'ai fait, mais douloureusement je m'étais levé pour venir vers toi Kat', j'avais attrapé le plaid qui traînait Kat', et je m'étais enroulé dedans, occultant toute peau, afin de me réchauffer un peu. Alors je me rapprochais de toi Kat', je le sentais bien qu'il y avait un truc qui n'allait pas Kat', je me rapprochais difficilement, pour venir te tourner vers moi, face à moi Kat'. Et tu gardais la tête basse Kat' … Je posais la main contre le mur, ça tournait la haut. Viens on va dans ta chambre … Je te laissais pas le choix, en fait et je te tenais la main Kat', celle qui était libre Kat', et je te sentais trembler sous mes doigts … Peut être qu'on parlera pas Kat', mais je te laisserais pas seule Kat'. Pas ce matin, pas ce soir Kat'. On était quand ?

@Katalia Borgia

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@Lukas O. Spritz
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Figée. Incapable de faire ne serait qu'un mouvement vers cette foutue porte. Tu ne bouges pas et pourtant plus tu la regardes, plus t'as l'impression qu'elle s'éloigne, qu'elle recule, qu'elle disparaît au loin et qu'elle devient finalement inaccessible. Tu vas devoir prendre une décision, et vite. Tu vas devoir trouver la force. Tu la cherches encore et encore en toi, mais tu ne la trouves pas. C'est Lukas qui la trouve alors que tu l'entends se lever avec difficulté et diriger ses pas en ta direction. Une main qui se pose sur ton bras et qui te tire doucement pour que tu retournes. Tu frissonnes et tu cèdes. Ton visage ravagé par la tristesse et par une nuit sans sommeil. Voilà la vision qui s'offre à lui alors que tu relèves à peine le nez lorsqu'il te dit d'aller dans ta chambre. T'as pas eu la force de fuir, t'as encore moins la force de résister. Alors tu déposes l'ordinateur sur le comptoir du bar en silence, ton téléphone toujours en main alors qu'il attrape l'autre pour te tirer doucement. Pantin entre ses mains avisées qui même elles ne sauront te consoler. Rien ni personne. Tu veux juste fermer les yeux, t'endormir, oublier. T'as pas été capable de le faire cette nuit, t'as l'impression que tu n'en seras jamais capable. Cette vérité te blesse, te serre le cœur et fait couler une nouvelle larme sur ton visage. En silence, il ne le voit pas mais semble le deviner car il se retourne à nouveau vers toi une fois arrivés dans la chambre. Ton regard ne va toujours pas vers sur son visage, par crainte d'y voir ce sentiment de douceur et d'amitié que tu ne mérites pas. A la place, tes pupilles se tournent vers ton lit que tu viens retrouver après deux pas et après avoir laissé tomber ton corps fatigué sur le matelas. Du bout des doigts, tu attrapes ton oreiller et viens enfuir ton visage dans ce dernier, encore incapable de prononcer un seul mot sans te mettre à pleurer.

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Blackout Il s'était passé quoi Lukas ? Tu étais monté dans une voiture Lukas, tu t'étais fait embarqué par un fantôme du passé Lukas? Pour te dire de ne plus la recroiser, de ne plus lui adresser la parole, parce qu'elle ne devait plus faire parti de ta vie Lukas. Tu étais tombé Lukas ? Fracassé le crâne sur le trottoir ? C'est ça les traces de sang sur ta chemise Lukas ? Tu n'as plus de chemise Lukas ? Pourquoi ? Où est ta chemise Lukas ? Et ces traces sur ton corps Lukas c'est quoi ? Pourquoi il y avait tout ces bleus Lukas ? Pourquoi tu as mal partout Lukas ? Pourquoi tu ne te souviens de rien Lukas ? Pourquoi tu n'es pas capable de te souvenir de comment tu es arrivé ici Lukas ? Comment tu est rentré ?  
Je sais pas comment j'avais fait pour venir jusqu'à toi Kat'. Impossible de le dire, j'avais mal partout, ça cognait de partout. Mais j'étais debout et je te rejoignais, incapable de rien, incapable de tout, pour venir jusqu'à toi et trouver ce qui n'allait pas. Ca serai plus simple que de trouver les réponses à ces questions à mon sujet. Ca m'éviterai de réfléchir. Mais j'étais faible Kat'. Alors j'avais posé la main sur toi pour être certain que tu te retournes, pour t'aider à te retourner, te forcer à la faire, pour te montrer, que j'étais encore, pour toujours Kat', je serai la pour toi, quoi qu'il arrive. Tu levais les yeux sur moi Kat' et ce que j'y voyais me faisait de la peine, ça me fendait le cœur, me prenais à la gorge. Alors oui je te signalais que nous allions dans ta chambre, pour être tranquille pour être dans la pénombre, parce qu'il faisait trop clair à l'instant Kat'... Je te laissais poser ton ordinateur et je t'entraînais Kat'. Tu as de la peine Kat' je le sens, tu transpires la peine, alors je n'avais pas besoin de voir plus que ce que je n'avais déjà vus Kat', j'étais silencieux, parce que tout ça ne pouvais pas être si vieux. Il y a quelques heures encore tu respirais le bonheur Kat', je m'en souviens, j'en suis certain, je me souviens de tes rires Kat' pendant cette danse. Tu rejoignais le lit Kat', et je te suivais toujours enroulé dans mon plaid que je ne pouvais pas quitter … Je m'installais à tes côtés Kat', une main dans tes cheveux Kat' … Tu parlera quand tu seras prête Kat' … Peut-être même qu'il te faudrait dormir avant de toute façon je te laisserai tout le temps qu'il te faudrait.

@Katalia Borgia

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@Lukas O. Spritz
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Cet oreiller dans lequel tu suffoques. T'as plus d'air pourtant t'es pas capable de relever la tête. C'est plus facile de te cacher. Plus facile de ressentir cette douleur sur ton visage brûlant, ta gorge et ton torse secoué parce qu'il manque d’oxygène. Plus facile que de ressentir la douleur dans ton cœur. Tu finis par relever la tête en prenant une grande respiration et te retourner sur le dos, non sans venir cacher ton visage de tes mains. Tu n'as même pas pris la peine de remettre tes lentilles ce matin, parce que tu pleurais trop, de toute façon. Tes lunettes sont restées à l'appartement si bien que t'as du plisser les yeux de nombreuses fois dans le métro pour ne pas te tromper de station. Encore maintenant, tu plisses les yeux lorsque tu retires tes mains de ton visage pour voir Lukas. T'as pas besoin de l’entièreté de ton sens de la vue pour voir que son visage est aussi fatigué que le tien. T'as la bouche très sèche, tellement que t'as l'impression que ta langue se colle à ton palais. T'arrives pas à parler mais tu vas devoir le faire. Tu te penches vers ta table de nuit pour attraper ta bouteille d'eau et la porte à tes lèvres. Encore à moitié allongée, tu fais couler la moitié dans ton cou et tes yeux se mettent à nouveau à pleurer sans que tu ne puisses rien contrôler. Tu ne voulais pas qu'il te voit dans cet état, c'est loupé. Toujours allongée sur le dos, une main déposée sur ton cœur et l'autre devant ta bouche, tu tentes de te calmer en basculant doucement la tête vers la gauche, où il se trouve assis. Ton visage tout proche de lui, tu vois nettement un bleu sur le haut de son ventre, là juste ou le plaid s'ouvre lorsqu'il bouge. Tu fronces les sourcils et approches ta main. T'as encore du mal à savoir si t'es dans un rêve ou dans la réalité alors t'as besoin de sentir sa peau trembler sous le bout de tes doigts lorsqu'ils passent sur le bleu pour bien comprendre qu'il s'agit de réalité. « qu'est ce que tu as ? » La réalité. Vive et colorée comme cette marque. Vive et douloureuse. Réelle et cruelle. Tu bascules sur le côté, rapproches tes genoux de ton ventre et te roules en boule, le visage à nouveau dans tes mains « c'est Toni, Lukas... » Sanglot tortionnaire et ta voix qui chancelle « il m'a quitté... » Puis plus rien. Ce flou. Pas provoqué par ta myopie non corrigée mais par ta fébrilité. Et ton corps qui semble s'enfoncer dans ce matelas qui se régale de ton mal.

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Blackout Et si tout simplement il n'y avait rien eu Lukas ? Si tout simplement tu avais oublié parce qu'il ne s'était rien passé … Rien d'important … Rien à oublié … que tu confondais ton retour, avec un trajet que tu avais fais une nuit précédente Lukas ? Que tu mélangeais les images, les souvenirs, et que simplement tu n'arrivais plus à te retrouver parce que tu étais fatigué Lukas. Tellement fatigué, de cette fin d'année, de tout ce qui s'était passé, de l'accident de métro, de ta relation avec ton mec, de sa noyade, de la mort d'Alyson, de l’enlèvement de Katalia, de tes cauchemars incessant, de tes insomnies, du malheur de tes amis Lukas, tu faisais tout pour les aider … et maintenat … tu étais simplement fatigué ? Alors tu avais oublié cette fin de soirée quand ce mec t'avais bousculé … C'était simplement ça Lukas nan ??
Installé sur ton lit à tes côtés, je caressais tes cheveux, te laissant prendre le temps, tout le temps qu'il te faudrait pour venir me parler. J'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra, même si ça devait durer, la journée, même si ça durerai la nuit Kat', je resterais à tes côtés. Je te laisserais pas Kat', jamais. Je te l'avais promis Kat', je te l'avais promis en Italie. Alors les secondes passaient, les minutes passaient, et soudain tu te retournais, pour cacher ton visage dans tes mains... Pourquoi Kat' ? Qu'est ce qu'il s'était passé ? Puis tu me regardais un instant, je te laisserai la première ouvrir la bouche tu sais. Encore quelques minutes à patienter il semblerait. J'avais le temps... Tu laissais couler l'eau, pour t'en mettre partout, avant de finalement te tourner vers moi … je me décalais lentement laissant entre voir un peu de chair sur laquelle tu semblais bloquer, je te regarder faire silencieux, d'avant d'afficher une grimace de douleur … Qu'est ce que c'était ? Et un flash me revenais, une voix résonnais ...ME TOUCHE PAS... La voix de qui ? Je rabattais le plaid sur la totalité de meon corps. Tu ne pouvais plus rien voir … Et moi je m'en occuperais après, après toi Kat'. J'irai détailler le tout plus tard. Mais les mots tombais et il ne fallait pas t'inquiéter pour moi Kat' ça allait je crois … J'sais pas … mais ça va t'inquiètes pas. Et peut être que ma voix trahissais mon inquiétude j'en sais rien. J'étais fatigué Kat'. Puis je recevais tes mots alors que tu te cachais de nouveaux et je fermais les yeux sous ton sanglot … Inspirant profondément, me laissant glisser le long du matelas pour venir à ta hauteur Kat'. Mon front face au tien, mes yeux face aux tiens tu veux me dire ce qu'il s'est passé ? questionnais je d'une voix douce alors que je te retirais les mains du visage, gardant une dans la mienne pour venir y déposer un baiser Te cache pas, t'as le droit de pleurer … et la dans cette chambre j'avais l'impression de revivre une scène du passé, seulement les rôles étaient inversés...

@Katalia Borgia

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@Lukas O. Spritz
sam 16 mai, appart KLM
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L'esprit qui s'accroche. A cette réalité et ce qu'elle veut te faire réaliser. Être de peines à la merci de ses tourments. C'est plus dur que c'était d'autant plus pas prévu. Ça avait été tout, puis ça n'avait pas rien. Il t'a fait du mal, il vous a fait du mal. Tu lui en veux, tu le déteste, tu l'aimes. T'en sans rien. Tout ça à la fois. Grimace et rauque de douleur lorsque tes doigts glissent sur sa peau gelée. Ce plaid qui se rabat et dissimule le mal. Une toute partie du mal, cependant. Le mal qui se voit. Le mal invisible transpire à travers ses traits que tu vois flou. Et il te ronge de partout, te laisse interdite et annule tout esprit de discernement. Ta tête qui te fait mal lorsque tu te concentres. Fort et très vite. Pas assez vite car le sanglot s’empare de ta voix lorsque tu ouvres la bouche. Tu frisonnes car l'eau dans ton cou te fait froid. La vérité s'impose et t'aurais aimé la laisser sous silence, juste pour espérer qu'elle n'ai jamais existé. Pourtant elle est là, vive et brutale et te pousses même à ouvrir grand les yeux lorsque tu relèves le regard vers lui à travers tes mains. Lukas se glisse à tes côtés, son visage en face du tien. Tu le regardes et tu te tais. Il tire doucement sur tes poignets pour te découvrir le visage. Tu le fais sans broncher, seulement parce que t'as pas la force de résister. « il m'a dit que... » l'une de tes mains reste dans la sienne, il vient y déposer un tendre baiser. Tu soupires, réprimandes de nouvelles larmes et avoues doucement « il m'a dit que c'était terminé, que je me foutais de sa gueule, qu'il n'avait plus confiance en moi. » Silence dans la pièce. Vérité blessante que tu lui partages. T'es mal et t'as mal, tu ne veux toujours pas y croire que tu vas devoir y croire. « tu trouves que je ne suis pas une personne de confiance ? » il ne connait cependant pas tes tords et tes travers. Tes incartades et tes déboires. Rien d’extravagant mais qui mis bout à bout peuvent laisser à penser que tu pourrais ne pas mériter l'attention qu'on a souvent si facilement tendance à t'offrir...

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blackout Tout n'étais que brume dans ton esprit Lukas, une épaisse brume, que tu pourrai prendre avec tes mains, Lukas. La saisir, et la retirer, elle était tellement palpable cette brume dans ton esprit, tu pourrai la prendre et voir ce qui se cache en dessous. Mais c'était inutile Lukas, tu te fatiguais pour rien. Chacune des poignées que tu retirais du corps, réapparaissais encore et toujours, tu te fatiguais pour rien Lukas. Tu ne voyais que des pieds dans cette brume Lukas, et encore c'est parce que tu te concentrais mais ça te demandais un tel effort. Et ça faisait tellement mal dans ta tête Lukas, derrière ta tête ? Sur le côté ? Il faudrait vérifier ça Lukas. Parce qu'il y avait tout de même ces tâches, ces tâches rouges non ? Quelques part, il y avait bien ces tâches ? Et ces marques bleus violacés ? Est ce qu'elles étaient toutes réelles ? Est ce que toutes les douleurs que tu ressentais en était vraiment ? En fait t'osais même pas regarder. Parce qu'au final, est ce que tout ça était vrai ou est ce que c'était un rêve ?
Mais là sur ce lit, tes doigts sur mon ventre, effleurant cette marque qui n'y avait pas sa place, je commençais à me dire que ça n'avait rien d'un rêve, encore moins avec cette voix qui ordonnait de ne pas être touché. Qu'est ce que tu venais d'activer Kat' ? Mais je n'étais pas important puisque j'avais oublié, puisque j'avais oublié c'est que ce n'était rien de plus, qu'une marque. Peut être simplement ce mec qui m'avait bousculé un peu trop alors que j'étais avec Alyssia. Peut être Kat. Mais je n'étais pas important. Malgré la douleur c'est toi qui était triste Kat', c'est toi qui portais ce masque de la tristesse que tu essayais de cacher, mais qui s’imposait à cause de ta fatigue, de tes sentiments. Ton bal n'avait pas été calme à toi non plus alors, mais tu avais la chance de te souvenir au moins. Je me glissais à tes côtés Kat' pour te prendre les mains te montrer que j'étais là, encore et toujours là. Et j't'écoutais les yeux sur ton visage Kat', me livrant la fin de ton bal … Je fermais les yeux quand tu exposais ce qui te rendais si mal, la fin de ton couple. Ca me serrait le cœur, je comprenais ta douleur, j'aurai voulus pouvoir t'en prendre un peu pour tu soulager à cette instant tu sais, mais je me sentais si impuissant face à tes sentiments, je pouvais simplement être présent. Tu me disais que c'était terminé Kat, que tu n'étais pas une personne de confiance pour selon lui. Alors j'aurai pus me risquer à te demander pourquoi mais est ce que ça avait une quelconques importances tout de suite ça pourrai bien attendre. Kat' j'ai confiance en toi … amicalement parlant, mais l'amour s'était tellement différents. Et puis il y avait tellement de chose à mettre derrière le mot confiance. Bella mia, c'est quoi pour toi la confiance ? il valait mieux que tu aie ta propre définition pour savoir ce qu'il en était, et si tu penses ne pas correspondre à ta définition alors je t'aiderai à y parvenir.

@Katalia Borgia