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« life is a game of changing » ∇ ROXIS

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life is a game of changing 
→ ft. @Roxane Sears

Le mot entre les doigts rouges, demoiselle fulmine. Si, si, suffit de regarder sa mâchoire qui se contracte, ses prunelles qui s’obscurcissent, et les ailes de son nez qui se pincent. Roxane. T’es jamais la destinataire de mes états d’âme. Pas celle à qui je me confie, pas celle contre qui je maugréé. T’es juste celle que je garde dans un coin de mon regard, prête à mordre si on te bouscule. Précieuse. J’ai mal fais mon boulot, alors j’ai reculé. Tapie dans le coin de mes propres dramas, reclus dans un égoïsme qui ne me ressemble pas. J’ai oublié cette enceinte, j’ai oublié l’intégration, et ma couleur. C’est peut-être pour ça que ça pique à ce point, quand je parcoure ces quelques lignes de remontrance. Un avertissement. On en fait pas, à Lex. C’est tout ou rien. Ca égratignerait moins si un coin de son esprit, le moins tempétueux, ne savait pas ces mots exacts. Mais, c’est toujours l’autre côté qui gagne, peu raisonnable et plus instinctif. T’aurais pu signer, au moins. Le mot se froisse, et les bruits de talons sont d’un rythme saccadé, quand on peut les entendre marteler dans la confrérie. Cherche, fini par trouver dans la cuisine. Le brouillon posé en boule sur le morceau de tarte que tu t’apprêtais à déguster. J’ai quelques jours de retard, ça faisait plusieurs jours que je n’étais pas venue ici, et que ce papier patientait. Je suppose que ça fait parti du problème. « Tu m’expliques ? » Je sais. L’absence, la distance. Cette délicate promesse qu’on a pas formulé. Celle qu’on a pas assuré. Que j’ai pas géré. Allez, expliquez-moi ce que je suis la seule à ne pas avoir encore compris.


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@Alexis Callaghan
Le bal qui approche finalement et pourtant, si elle avait visé cette soirée pendant toute l’année comme étant le graal absolu, elle n’en avait désormais plus grand chose à faire. couronnement ou pas, toute son attention -aussi étrange que ça puisse être- était définitivement sur quelqu’un d’autre plutôt que sa propre personne. reine de l’égoïsme montrant finalement qu’elle disposait elle aussi d’un myocarde fonctionnel qui pouvait -parfois- battre pour un autre. dawie, centre de ses pensées, le besoin de tout mettre en oeuvre pour lui rendre le quotidien moins désagréable. et si son poste entraînait quelques obligations, à peine avait-elle posée les pieds à la pforzheimer que son souhait était d’en disparaître presque aussitôt. pause que la reine s’octroie au milieu d’un tas de paperasse, la cuisine vide où elle fouille les placards jusqu’à trouver quelque chose à se mettre sous la dent. moment bien choisit pour qu’un papier s’écrase dans son assiette, les opales noisettes qui remontent sur la silhouette d’alexis. porcelaine qu’elle repose sur le comptoir, les doigts manucurées qui récupèrent la feuille pour la déplier. il me semble que ça met en avant tes absences et.. ton manque d’implication. arrogance même alors qu’elle ne fait que lire les mots qui se juxtaposent devant elle. ça faisait une éternité que je ne t'avais pas vu d'ailleurs claque dans l'air, les bras qui se croisent autour de sa poitrine. ni aux réunions mensuelles pour organiser les bizutages, ni aux soirées, ni.. dans la vie en général. alexis, chimère des temps modernes, le fabuleux don de se volatiliser pour ne réapparaître que dans les pire moments.


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→ ft. @Roxane Sears

Le sang bouillonne, et elle se serait contentée d’un dernier esclandre, ou une sortie rythmée d’un claquement de porte, si seulement ce n’était pas toi à la tête de cette institution. Alors petite chanceuse, charmante rousse, tu hérites de tes traits au centre de sa cible. Puisque rien ne va en dehors de cette bâtisse, rien n’ira ici non plus. Elle voulait juste un groupe. Un ensemble de mains qui la sortent de sa boue, qui lui permettent de respirer quand elle se noie. Elle voulait juste ne pas être seule. Et, ils sont tous partis, poussés ou d’eux-même. Partis tout courts, pour certains. Regarde-la se retourner, chercher du regard un soutien qui n’existe plus. Elle ne connait plus ces héritiers, ces nouveaux, ces anciens, tous ces gens qui la scrutent. Elle ne connait plus que toi. Et Ross, mais cet abruti gagnerait surement à n’être plus vu par personne. C’est de sa faute. Et puisqu’il s’agit de sa responsabilité, elle t’en partage un peu le poids. Rien à foutre si ce papier dans ton goûter ne fait pas partie de l’arrangement. L’humiliation des lignes réveille la colère à peine endormie. En veille constante ; les crocs prêts à attraper le premier mollet qui passe. « C’est exactement ça. » L’idée principale, c’est qu’elle est pas vraiment digne d’arborer la couleur or. C’est pas comme ça que c’est dit, mais suffisait de savoir lire entre les mots, ré-assembler les lettres. La bouche acide, la rancœur coincée dans la gorge : « Balancé sur un papier, glissé sous une porte, dans un impressionnant courage. » C'est pas comme si j'avais un numéro de téléphone, ou comme si.. bon, ok, j'me suis pas pointée aux dernières réunions. Mais faudrait pas trop baisser la garde. Le menton se relève légèrement, les bras se croisent en mimétisme. « J’étais occupée. Il y a une vie en dehors de ces murs. » J’ai juste oublié qu’il y avait une contrepartie, à cette couleur. D'un regard, désigne la feuille devenue brouillon. « C'est toi ? » Cette fois, c’est toi qui devais me protéger. Chacun son tour.

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@Alexis Callaghan
Et si elle tente parfois de se faire violence, de se montrer plus agréable que ce qu’elle n’est vraiment, il y avait dans le code d’approche de la rousse des moments à éviter. celui-ci en faisait partie. l’humeur maussade et certainement pas le temps de gérer les états d’âmes des autres, minimise la lettre reçue comme si dans le fond, elle n’était rien d’autre qu’évidente. souffle léger, le sourcil qui se arque quand tout son visage laisse entendre qu’elle ne saisit pas. donc t’as compris. roxane et l’incapacité parfois à comprendre l’ironie. puisque les mots étaient saisit, autant passer à autre chose, tourner la page et éviter les idioties. mh spéculations. absence tellement évidente qu’il était en soit probablement difficile de juger la manière dont l’information était passé puisque les absences à répétitions avaient pour don de mettre côté les dialogues. les opales qui roulent au plafond, profond agacement d’une discussion qu’elle ne voulait pas avoir. comme bien souvent, les fuyards ne venaient tambouriner à sa porte que pour poser les plaintes qui étaient en réalité non recevables.

à qui le dis-tu. la pforzheimer avait été relégué dernier de ses objectifs quand dawie avait commencé à emprunter une pente dangereuse. son esprit constamment dirigé sur lui l’empêchant de prêter attention au reste. l’ordre des priorités inversées. milo répond du tac au tac d’un haussement d’épaule sans sourciller. bien plus facile de reposer sur les épaules du vice-président la responsabilité de l’accusation. mais j’dirais pas qu’il a tord. parce que si tu faisais preuve d’un minimum de sincérité, dans les faits tu te rendrais bien vite compte que c’était ton lien avec la rousse qui avait repoussé l’échéance de l’avertissement si loin. et si le mensonge sort si facilement, probablement est-ce parce qu'elle sait depuis si longtemps berner son monde. plus facile de se porter innocente aux yeux de la seule personne se rapprochant d'une amie. la vérité est que de la pforzheimer tu n'en portes que la couleur. parce que l'absentéisme à répétition appuyait le désintérêt général que tu pouvais avoir pour la maison. si tel était le cas, quel était le but de ta présence après tout ce temps ? qu'est-ce que tu cherches exactement ? puisque les faits sont véridiques, quelle est la réclamation ?


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→ ft. @Roxane Sears

C’est l’ego qui parle, qui dégueule, qui s’énerve et s’agace. C’est l’ego qui est exposé, balancé aux yeux de la rousse. L’ego, bafoué, et griffé. Au pire des moments. L’instant où tout s’est cassé la gueule sous ses pieds, et que les soutiens se barrent un à un. Roxane, tu ne devais pas faire partie des bourreaux. Soutien silencieux, confiance de l’ombre. Mensonge. Dans cette bâtisse, tu devais pallier mes défaillances, protéger mon nom et en garantir son aspect intact. J’le pensais. J’l’ai imaginé, je suppose, puisque ça m’arrangeait. Incapable de donner suffisamment pour un groupe qui n’est finalement pas vraiment le mien. Plus depuis l’explosion des bleus. Mais toi, toi, t’étais celle qui devait retenir le bras qui me visait, comme je l’avais fais auparavant. Est-ce que tu le vois, que la lame m’a touchée ? Le papier, cisaillant la peau déjà abîmée, se moquant bien de fragiliser davantage la fille qui tangue sur son fil. La mâchoire qui se serre, face à ce déballage de réactions que tu sors au reste du monde. Dégaine ton pire Sears. « Et évidemment, tu n’sais pas tenir en laisse ton vice-président. » Qu’elle siffle, le ton doucereux. Pas à moi. Mais, la réponse suivante suffit à répliquer. Qu’importe qui a fait ces quelques mots après tout, puisque tu en partages l’idée. Ca pique, et ça aiguise. Les lèvres s’arment de moquerie. « Tu voulais que je participe à quoi ? A un jet de capotes sur une confrérie adverse ? » Le dernier exemple étant l’apothéose du genre d'évènement où je ne voulais pas mêler mon nom. Que je salie très bien moi-même, j’en conviens. Mais pas en public. L’attaque était facile, mais l’animal reclus manque d’arme. Ne reste plus que les morsures. « Je pensais que dans un groupe, on parlait avant d’avertir. » On s’inquiétait, on se préoccupait. Mais, là aussi, j’ai des carences évidentes. « Pourquoi je suis encore là, alors ? » Parce que ton corps a fait armure, quelques fois, surement. S’approche, un peu. « Puisque je ne mérite pas cette si jolie couleur ? » J’en aimais les valeurs, le groupe, la dirigeante. Mais l’extérieur a pris trop de place. « Je ne changerai pas. Je ne peux pas, pas maintenant. » Dans ma descente, je n'entraînerai pas ma couleur. Les prunelles qui accrochent les tiennes, et qui visent. « Tu vas faire quoi, Roxane ? » Puisque tu as commencé, fini. C’est bien de savoir frapper, c’est mieux de savoir achever.

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@Alexis Callaghan
Elle a des milliers de choses à penser, à gérer. les multitudes de pots cassés qu’elle doit ramasser et tenter de rafistoler chez son mari pour éviter de le voir dégringoler. le genre de fissure qui accapare son esprit et son temps, l’empêche de correctement s’occuper du reste. ou peut être qu’elle n’a plus envie. que cette course à la couronne avait finit par l’éreinter à la seconde même où elle avait cru le perdre lui. l’impression que certains sacrifices n’en valait pas vraiment la peine. la gloire de la présidence qui était désormais le dernier de ses soucis. j’aurais pu mais elle ne l’avait pas fait. probablement parce que l’idée même des lettres d’avertissement avait été soufflé par la rousse, sûrement parce que dans le fond, elle se fichait bien de ce qui était envoyé et à qui. si l’idée te rebute tant alexis, peut être que tu aurais pu nous gratifier de ta présence aux réunions et proposer autre chose le sourire narquois qui étire les lippes, la balle qu’elles se renvoient continuellement comme si elles avaient là le nouveau jeu à la mode. si facile d’envoyer la critique quand on était pas présent pour proposer quoi que ce soit. alors dans le fond, tu peux bien trouver les actes puérils, à partir du moment où tu t’es abstenue de ne serait-ce que donner ton avis, il lui passait aujourd’hui largement au dessus de la tête. ah, parce que tu fais partie du groupe maintenant ? ce même groupe pour qui tu sembles avoir une profonde aversion ? c’est presque risible de te voir tirer des cartes sans sens. des cartes auxquels toi même tu ne crois pas.

et elle hausse les épaules roxane, la réponse qui coince dans sa gorge. l’avertissement il était tombé parce qu’elle ne pouvait pas le donner à tout le monde sauf à toi. parce que face à milo, elle n’avait pas pu expliquer pourquoi est-ce qu’elle l’avait jeté à une dizaine de jaune en sautant consciencieusement ton prénom. parce que j’aurais voulu garder ma seule amie. claque dans l’air alors qu’elle dégage derrière son épaule une mèche rousse. la seule depuis le départ d’hanne qui encore une fois résultait de sa propre faute. roxane et l’incapacité à faire perdurer le moindre lien, lacunes profonde dans le social. mais à quoi bon te garder si dans le fond, ta présence se résumait à des coups de vent. elle avait pas le moindre soutien ici, certainement pas le tien. brune aux abonnés absents qui venait mordre quand tous les tords pointaient en sa direction. la question est ; est-ce que tu veux vraiment que je le fasse ou est-ce que ton égo te permettra de le faire toute seule ? parce que tu connais l'issue, tu sais qu'irrémédiablement, elle te poussera vers la sortie par manque de choix. et peut être que là, tu ne cherchais qu'à réduire en cendre le semblant d'affection existant. c'est un avertissement t'en fais ce que tu veux


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→ ft. @Roxane Sears

Attaquer quand on a aucune arme, ou de pauvres couteaux émoussés. Mordre par principe, puisqu'on l'a éduqué comme ça. Sortir toutes canines dehors, et espérer saisir la chair où elle est la plus fragile. Y a plus que ça, pour tenir debout, et s'garder un semblant de prestance. Lex, elle a jamais su faire sans un groupe, sans des gens autour d'elle. Pas pour la porter, pas pour la relever, juste pour meubler le silence, le vide. Y a rien qui l'angoisse d'avantage qu'une pièce vide, et elle en son centre. Hyène devenue oisillon. Alors, rentrer dans cette confrérie avec le clan des anciens Eliots, c'était un nouveau moyen de ne jamais être seule. Squatter le canapé, râler sur Ross, engueuler Abelard, colporter des ragots avec Deirdre. Et t'avoir à l’œil, Roxane. Accepter l'autorité, puisqu'elle venait de toi. Puis, oublier. Oublier la raison de ma présence ici, oublier les contreparties, oublier le sens de tous ces choix précédemment faits. Ne penser qu'à soi, qu'à sa propre douleur, oublier celle des autres. Te protéger, j'ai pas réussi. J'ai même pas essayé. Dans ma colère contre toi, il y a surtout celle que j'me dirige contre moi-même. Tout n'est qu'histoire de nombril. La mâchoire contractée, mais les lèvres tendres, armées d'une ironie qui s'amuse : « Je ne pensais pas qu'il fallait quelqu'un pour pointer du doigt l'évidence. » La balle passe le filet sans difficulté, presque habituée à se voir ainsi échangée. Le sol n'est pas très stable, depuis cette position illégitime. Mais, tenir debout malgré le sol visqueux, c'est presque devenu un quotidien pour la menteuse. Elle est touchée, néanmoins, et chancelle presque, quand la suite arrive, trop rapidement pour ne pas marquer le point. Trop rapidement pour enrober de sourire la bouche, qui montre la fracture. « J'en fais partie, à partir du moment où j'ai choisi d'être des vôtres, et où j'ai mérité ma place. » Je suis rentrée ici, et grâce à personne d'autre que moi. J'ai mérité ma place, avant de laisser mon siège libre trop régulièrement. Et peut-être que cette scène aurait dû intervenir plus rapidement, mais j'étais pas capable de l'encaisser. Il me fallait ça, pour tenir encore un peu debout, le temps que je retrouve mon équilibre seule. Mais tu vois, c'est fragile, et mes prunelles se baissent légèrement, quand  parce que j’aurais voulu garder ma seule amie. Faut pas la jouer comme ça Roxane, c'est pas dans les règles. Tu t'en fous toi des règles, hein ? Tu lis la notice comme ça t'arrange, tu mélanges les mots jusqu'à ce que ça signe ta victoire. Toi aussi, tu sais mordre là où c'est fragile. Les doigts qui récupèrent la feuille chiffonnée, et qui font disparaître cette dernière dans la poubelle de la cuisine. « Je partirai. » La décision qui se prend, sur le bout des lèvres. Les prunelles qui confrontent les tiennes. « Sauf si t'as besoin de faire un exemple. Utilise-moi. » Entend que je te laisse un peu de mon ego, s'il peut t'être utile pour argumenter les rumeurs de cruauté. Entend des excuses que je ne sais pas dire. « Laisse-moi quelques jours. » Le temps de meubler ma pièce vide.

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@Alexis Callaghan
Elle n’a pas grand chose à rajouter en soit. bataille qu’elle ne souhaite pas livrer, le prouve dans son attitude, le ton. désinvolte, certes, mais loin de l’ironie constante. oh, roxane dans toute sa provocation aurait pu jouer de sarcasme et pique bien placées. rouquine qui prenait généralement un malin plaisir à énerver les autres, le besoin de pousser l’adversaire dans ses retranchements avant de se délecter des dégâts infligés. pas avec toi. pas cette fois. probablement parce que son esprit ne cessait de divaguer ailleurs. sûrement parce que dans toute la perfidité pouvant l’habiter en règle générale, elle se souciait de toi. rare était pourtant les personnes capable de gagner ne serait-ce qu’une once d’affection de sa part. peut être que dans le fond, les vestiges d’hanne était encore présent. ou alors étais-ce parce que dans le lot des amitiés superficielles qu’elle pouvait collectionner, tu avais été la seule à protéger ses arrières comme si ta vie en dépendait. elle saurait pas dire, totalement perdue dans l’humain en général. l’incapacité à se comporter correctement ou bien même à parler de sentiment. parce qu’elle ne comprends jamais vraiment ce qu’elle ressent la rousse. l’seul sentiment distinct faisant surface étant généralement la colère. est-ce vraiment une évidence quand t’es la seule à y voir une objection ? l’impression de s’être lancée dans un combat sans fin. les traits déjà fatigués de cette altercation qu’elle ne voulait pas avoir. sensation constante que de plus en plus, on ne lui donnait pas le moindre choix. et elle soupire la présidente, hésite presque à tourner les talons et te planter là. mais encore une fois, c’est parce que c’est toi qu’elle ne le fait pas. idiotie qu’était l’affection, l’obligeant à mesurer un tant soit peu ses mots pour ne pas voir tout exploser.

tu l’as mérité sur l’instant. puis t’as abandonné. et c’était pas ce qui était attendu en premier lieu quand on décidait de rejoindre un groupe. c’était comme pour tout et tout le monde. l’investissement se devait d’être constant, dans le cas contraire, le désintérêt était bien vite remarqué. et c’est la hache qui s’enterre d’elle même soudainement. elle saurait pas dire pourquoi. le trop plein d’honnêteté qui a marqué des points pour une fois. révélation d’un besoin qu’elle avait eu la poussant égoïstement à agir de manière différente avec toi. tu voyais pas derrière les portes mais elle t’avais préservé de cette lettre des dizaine de fois quitte à perdre en crédibilité. elle s’est foutu de mettre abelard, hades ou encore elliot dehors. les gens qui lui importent peu, qu’il était plus facile de laisser s’échapper. toi c’était différent, compliqué, encore maintenant. tu pars et puis quoi ? t'es comme hanne ? ça s'arrête là ? j'ai pas besoin d'un exemple. parce que t'étais pas la première, parce que les autres elle les avaient sortit sans l'once d'un remord. tarte qu'elle envoie à la poubelle, les opales qui reviennent chercher les tiennes. c'est pesant. cette situation. te regarder partir. être éternellement seule.


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→ ft. @Roxane Sears

Lionne blessée par ses propres coups, par ses propres échecs, qui grogne pour pas regarder son reflet dans une flaque d'eau. Qui attaque pour ne pas trop regarder la déception qu'elle pourrait lire dans tes prunelles à toi. Avec le départ de Deirdre, avec la rupture avec Quito, ça serait trop. Même si nos pas se sont éloignés, même les répliques se croisent et s'atteignent, même si on a l'air de deux inconnues entre ces murs. J'aime à croire qu'un jour tu me relèveras. Que je rachèterais mon absence, d'une manière ou d'une autre. Peut-être en venant gueuler pour un avertissement, en t'accrochant à mon mur des reproches. Peut-être que c'est juste un moyen qu'on s'entrechoque à nouveau. Cette confrérie, une excuse pour se dire qu'on est encore lié, à distance, trop loin l'une de l'autre, mais reliées quand même. J'te servirai encore de bouclier, si je le pouvais. J'ai juste du mal à le glisser entre mes mots, qui sont bien trop absorbés par l'atteinte à l'ego, et la colère toujours présente pour faire sa démonstration. Faut s'attarder un peu, et savoir lire entre les lignes. « C'est pas aussi simple. » La défense perd de sa force, et les arguments qui se bousculaient dans la tête, et derrière la bouche à la lecture du mot, s'évaporent au fur et à mesure de l'échange. C'était plus simple sans t'avoir en face. « C'est la première fois que ma tête est mise à prix ? » J'ai besoin de l'entendre. J'ai besoin que tu me dises que tu m'as sauvé, un peu, même juste une fois. Une petite fois, que tu t'es mise entre moi et le papier. J'ai besoin d'entendre que c'est différent, quand c'est mon prénom. L'après, dépendra uniquement de ça. « Je sais pas. » On est dans ce carrefour étrange, et j'peux prendre une route, comme celle contraire. Les prunelles regardent autour, puis se posent sur la présidente. « Je peux partir, et .. rester derrière la porte. » Y a un monde derrière ces murs, et j'serais juste là, plus à l'intérieur, mais pas loin. Plus proche, peut-être. « Si tu me dis que t'as fais ce que tu pouvais. » Même si tu mens, même si c'est pas vrai. On s'en fout, faut juste le formuler.

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@Alexis Callaghan
Et peut être que c’était tout ce qu’elle méritait dans le fond. la solitude éternelle. parce qu’elle n’avait jamais rien fait d’autre que blesser les gens autour d’elle, les repousser. user et abuser de ses privilèges pour parvenir à ses fins. oh, si on faisait un récapitulatif de sa vie, les choses seraient simple. elle n’était qu’une infamie parmi tant d’autres, se nourrissant communément du malheur des autres. et peu importe à quel point elle pourrait essayer de changer, le résultat était toujours le même. la solitude. encore et toujours la solitude. non si tu veux de l’honnêteté, la voilà. c’était pas la première fois. et si elle s’entêtait continuellement à te faire passer à travers les mailles du filet, tu revenais sans cesse sur le tapis. alexis, reine de l’absentéisme au sein de la pforzheimer house.  grande question que celle d’expliquer pourquoi les autres mais jamais toi. pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas hésité une seule seconde à abattre des têtes les faisant sortir un par un quand tu n’avais jamais été concernée dans la moindre de ses exclusions. le temps s’achète, mais pas indéfiniment. les opales qu’elle relève vers toi, quête d’une vérité dans tes propre prunelles. des promesses ont lui en a fait des millions de fois. les promesses éphémères que l’être humain s’applique généralement à ne jamais tenir. l’soupir qui filtre de ses èvres, agacement certain. la même rengaine, toujours à elle de faire ses preuves. brandir sa bonne foi comme si tout ce qu’elle racontait n’était qu’un éternelle tissu de mensonge.

ça fait des mois que ton nom sort continuellement réunions présidentielles pour gérer la maison. parler des budgets, des évènements, des dérapages parfois. mettre sur le tapis ceux qui n’ont plus vraiment leur place. tu crois que tu serais encore là si j’avais pas fait barrière ? si elle n’avait pas été à la tête même de la maison. remerciement pour le comportement exécrable qui évitait généralement qu’on entre en contradiction avec sa personne. mais l'refus de te voir partir avait finit par être à court d'argument quand de ton côté, tu n'avais fais aucun effort pour tenter de rester. t'aurais du avoir l'exclusion directe, pourtant c'est l'avertissement qui t'as été glissé mise en garde, rappel à l'ordre, vois le comme tu veux mais ça restait une façon de pas verrouiller les portes encore une fois.


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