La tristesse ou la fierté. Ces deux émotions qui se battent avec acharnement pour prendre la lumière à travers tes mots. T'arrives juste pas à y croire, au fond. T'arrives pas à croire que tout peux partir en fumée de la sorte. C'est jamais ce que t'as voulu, et c'est jamais ce que t'aurais pensé vouloir. Il avait tellement été tout et en l'espace d'un instant il va devoir devenir rien... Il te répond et tu ne saurais comment batailler pour lui faire admettre raison. C'est déjà compliqué étant donné ton nombre de tords, mais avec cette expression de colère sur ses traits, la tache semble encore plus difficile voir impossible... Tu pleures de plus belle lorsque tu réalises que t'es en train de réaliser que tu perds cette illusion d'un amour parfait et sans défauts. Un amour plein de gentillesse, d'attention et de patience. Des traits que t'aimerais beaucoup plus avoir, au fond... T'as cru être capable de juste te montrer sous ce jour, d'être à la hauteur de son caractère bien plus gentil que le tien. Cette pensée t'aura tenue quelques mois avant qu'il ne décide de ne plus te donner ta chance, ici, maintenant et ce soir. La seule chose qui te pousse égoïstement à le retenir est la foule de sentiments que t'as développé à son égard. Tu ne penses pas à son bien être, ni à ton bien être, juste à ce brasier dans ton ventre et ta tête qui tournait lorsque vous vous regardiez avec les yeux de l'amour. Mais l'amour ne suffit pas, il ne suffit plus. Il doit également y avoir la confiance, chose qu'il n'a plus envers toi à croire ses mots. Tu mords l'intérieure de ta joue alors que tu commences sérieusement à voir flou à cause des larmes. Chaque mot est un peu plus blessant que les précédents et tu restes penaude à encaisser avec douleur. Et même lorsque tu tentes une dernière fois de le rattraper, ses mots te repoussent avec violence. « je suis désolé... » tu souffles entre deux sanglots, le regard visé sur le sol et alors qu'il s'éloigne en direction de la salle de bal. Tu ne sais pas combien de temps tu restes debout et seule au milieu de ce parking. Assez longtemps que que tes dents qui claquent à cause du froid résonne beaucoup trop vivement dans ta tête. Alors du revers de la main, tu tentes d'essuyer tes larmes. Il y en a trop. T'as l'impression que t'as tout perdu et qu'on vient de t'arracher une partie de toi. T'as tellement mal que tu portes une main sur ton buste et tentes de calmer tes pleurs. Seule. T'as rien, pas le courage, pas l'envie, pas le cœur à retourner à cette maudite soirée. Même pas pour retourner chercher ton téléphone ou ton manteau. Tu veux juste fuir, vite et loin d'ici. Seule. Alors tes pas s'agitent dans la direction opposée que celle que vient de prendre de Toni pour aller en direction de la pforzheimer house, seul endroit où tu peux aller à pied d'ici. Pendant tout le trajet, tu pleures tellement que tes lentilles te font un mal de chien. Tu arrives, la maison est désertique, sans vie. T'es seule.'cause I lost my faith
@Toni Caldwell
ven 15 mai, bal
~~~~FIN DU RP
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(Katalia Borgia)