ROWIE - a hurricane within my rib cage

“a hurricane within my rib cage” & @Roxane Sears
serait-ce un sourire sur tes lèvres ? si on l'regarde minutieusement, genre avec une loupe ou un monocle même, on peut voir les fossettes qui creusent tes joues. dis dawie, ça ressemble vraiment à un sincère celui-ci, pas à ceux qu'tu te forçais à afficher pour pas qu'on t'pose de question. alors, c'est du lard ou du cochon ? à en voir l'verre que tu tiens fermement, t'as lâché prise. rire étouffé par la musique sur laquelle tu t'dandines, tantôt à suivre orion puis scar, et tous ceux qu'tu reconnais dessous les jeux d'lumière. t'as jeté tes préoccupations au fond d'ton casier des vestiaires. si c'tait pas pour toi que tu le faisais au début, c'tait pour roxane. c'était sa soirée, celle pour laquelle elle t'avait choisi la première fois. elle avait vu en toi l'potentiel vainqueur, le bon parti qui la projetterait au rang de reine du bal, la plus populaire officiellement de la promotion de cette année. t'en avais profité qu'elle se fasse attraper par des fans, enfin, un fanclub d'roro ? ouais il existe, mais t'es l'président et l'unique membre aussi. on dira plus que les gens qui lui parlent sont des ... amis ? bof, pas top non plus. c'est sa cour, les autres cheerleaders trop bêtes pour réaliser qu'elle s'fait chier à leur parler. mais heureusement, l'super dawie qui arrive à la rescousse, deux cocktails bleutés en main tandis que tu t'immisces au milieu. ça vous dérange pas si j'la récupère ? elle m'manque déjà. et il en faut pas plus pour que ça parte en gloussant, elles l'envient toutes. qu'est-ce que la queen r a bien fait pour s'attirer l'amour inconditionnel d'un d'mec de ton genre ? elles rêvent toutes de connaitre son secret pour apprivoiser l'chien enragé qu'elles convoitent de leur côté. et ouais, on a tous un dawie qui nous fait tourner la tête. elles ont failli t'pomper tout ton air. tu roules des yeux, roro satisfaite de l'impact qu'elle a, ou bien agacée d'avoir été accaparée comme ça ? tu lui tends son verre, à défaut d'attendre l'champagne pour plus tard dans la soirée, t'es prêt à tout tester pour rester dans ton euphorie d'synthèse. l'alcool mélangé à la passion, tu la dévores des yeux ta roxane, on en parle de cette robe ? t'aurais cru qu'elle sortirait celle digne des grammys, une longue traine que t'aurais dû tenir, mais nan. impossible d'vous louper, deux strass géants ambulants. tu m'coupes le souffle, t'es- tu marques une pause, elle est quoi ? tu t'rapproches d'elle, ta main qui s'cale au creux de ses reins pour venir lui susurrer à l'oreille la suite. envoûtante. et toi t'es l'simple mortel qui est tombé sous son charme.

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c’est l’alcool qui coule abondamment dans les veines, les verres qu’elle enchaîne sans se préoccuper de ce qu’on pourrait en dire. adieu la classe légendaire et le besoin de perfection, ce soir, les seuls regards dont elle avait besoin était les tiens. parce que tu sais, les jours sans toi, ils avaient eu un effet dévastateur sur la reine des abeilles. curieuse façon qu’avait eu la vie de lui montrer que sans toi, elle n’était plus qu’une pâle copie de l’image qu’elle avait cherché à façonner pendant toutes ces années. toi, dawie, le seul homme capable de lui passer la corde au cou sans qu’elle ne cherche à s’en débarasser. parce qu’elle est maintenant intimement convaincue que la vie n’avait absolument aucune saveur si tu n’en faisais pas partie. roro qui se déchaine, rie même avec tes amis. miracle qui n’arrive qu’une fois dans l’année mais qui pourrait prouver qu’elle était humaine, loin de la statue glaciale qu’elle avait fait miroiter à tout le monde pendant l’année. et la rousse, elle tournoie autour de toi, le rire cristallin qui résonne au milieu de la musique, votre table qui devient à elle seule un spectacle que les gens contemplent, probablement abasourdi par les talents de danseurs et twerk offert à l’assemblée. jusqu’à ce que sa main se fasse entraîner dans un groupe exclusivement féminin, les parfums qui se mélangent et lui font froncer les sourcils, lèvres pincées quand elle écoute les compliments qu’on lui prodigue. une autre fois, peut être. parce qu’elle s’en fiche aujourd’hui d’être merveilleuse dans sa robe de grand couturier et d’attirer les regards. c’est dans le périmètre dawie qu’elle a envie de se trouver, pas au milieu de sa cour qui ce soir ne lui donne aucun intérêt.

et c’est le grand sourire qui vient tirer les lèvres charnues, virevolte pour te faire face alors que les autres s’éclipsent, laisse le roi et la reine se murmurer des mots d’amour qui fileraient la gerbe à n’importe qui. c’est le tien que je veux pomper qu’elle glousse, les doigts qui se referment autour du cocktail que tu lui apportes, les yeux qui dégueulent d’amour pour toi. et elle ferme ses opales, se délecte des mots que tu lui souffles, frémis de plaisir alors que ses talons lui permettent de déposer un baiser au creux de ton cou sans le moindre effort. si tu veux un secret, t'es meilleur en twerk qu'orion les gros yeux comme si elle venait de révéler une vérité à pas entendre, ses lippes qui trempent dans le liquide pailleté, ravie de la légèreté offerte au milieu de temps sombres que vous deviez affronter ces derniers temps. dis bébé.. si t'es roi et que je suis pas reine, tu vas danser avec une autre ? la moue boudeuse, légère tristesse qui passe dans ses yeux. parce que ça lui ferait mal ça. de te voir ouvrir le bal avec une autre elle.

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chasser la ruche en ébullition pour mieux s'emparer d'la reine, nul besoin d'avoir des courtisanes qui vous volent autour quand ton unique intérêt et de t'emparer d'elle. l'insouciance dans l'air, des moments rares que tu dégustais maintenant, enfin si t'en avais conscience. parce qu'à ce train là à finir les fonds d'verre de ceux qui les veulent plus, t'auras bientôt fait d'plus te rappeler que tu peux pas dépasser certaines limites. on t'parle pas d'une soirée de fraternité là dawie, l'bal c'est sérieux. imagines roxane si tu gâchais tout avec ton taux qui fait qu'augmenter. pomper l'mien- hoquet d'surprise avant d'te relâcher, ok, faut que ça monte jusqu'au cerveau. remercies l'inattention générale ainsi que l'épanouissement d'la rousse. tu les comptes sur une main les fois où vous avez été comme ça ensemble, d'ordinaire vous vivez en décalé, histoire d'en avoir un pour nettoyer les conneries de l'autre éthylotestes sur jambes. aucun comparatif possible, tu l'aimes inconditionnellement, la sérieuse comme celle qui peine à marcher en sortant du uber. mais celle-la, l'juste milieu où l'ébriété lui retire ses entraves, ça t'enivre. enfin quelqu'un l'remarque, il s'prend pour une strip teaseuse de talent, alors qu'il bouge à peine une fesse. tu vérifies qu'il soit pas aux alentours, il serait capable d'venir te vider le bac de punch sur la tête pour avoir dit ça. entre lui et son bassin fracturé, et toi avec les points qui t'tirent, lequel de vous deux finira la soirée debout ? roxane obligée d'te ramener à la maison sur son dos parce que t'auras réussi à t'ouvrir de nouveau, on s'en passera. tu tords ta bouche, y'a des bruits qui courent, les votes seront-ils encore truqués ? t'as jamais eu la confirmation, mais roxane à la tête des jaunes, y'en a qui disent que c'pas légitime. puis des résultats faussés, ça arrive partout, tous les jours. elle le voulait tant ce titre, la couronne qui irait avec, la gloire et surtout l'aboutissement d'une propagande menée d'une main d'maitre, enfin d'maîtresse pour le coup. pour commencer c'est moooort- ouais il est long ce mot à dire quand on commence à voir flou, t'es comme un disque rayé incapable d'passer à la suite. ça sera toi la reine. tu la pointes du doigt, viens toucher l'bout de son nez en manquant de justesse de lui enfoncer en plein dans la joue. mais si c'est l'cas, j'ai un plan, viens que j'te l'explique. t'attends pas, ton bras qui prend place sur ses épaules, elle gagne bien en hauteur avec ses talons, suffisamment pour plus que tu t'casses le dos pour lui parler. si j'suis roi, j'ai tous les droits, alors j'la fait envoyé au cachot et j'te choisis comme nouvelle reine, cool non ? c'est vrai dawie, c'est infaillible ça. et après on enflamme le dance floor comme jaja ! tu lèves les bras, un peu d'liquide qui coule par terre quand ta hanche vient cogner contre la sienne.

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et tu vois, elle avait sérieusement envisagé de truquer les votes. parce qu’après tout, quoi de mieux que de s’assurer la victoire et d’enlever le stress des révélations ? puis finalement, sur un coup de tête, elle avait choisit de laisser les choses se faire toute seule. peut être que c’était toi qui avait une bonne influence sur elle. ou peut être qu’elle avait juste tellement bassinée tout le monde pendant l’année avec ce prix qu’il était presque certain qu’elle le remporte sans même sourciller. et puisqu’il restait encore une bonne heure avant que la cérémonie en elle même ne commence, elle préférait chasser le verdict de son esprit, léger stress quant à la possibilité que dawie monte récupérer une couronne sans elle. t’es sale fronce le nez, les doigts qui viennent pincer la hanche en guise de punition. pas besoin d’un dessin pour qu’elle comprenne la pensée perverse qui venait de traverser ton esprit. coincée dans la vraie, perception pourtant bien plus prononcée dès que l’alcool venait à couler plus abondamment que son sang. mais oui. on dirait un robot genre… ça bouge en saccadé et si elle tenterait bien une imitation en direct, fallait croire qu’elle n’était pas encore assez imbibée pour en arriver jusque là. mais lui dit pas que j'ai dis ça hein ? il commence à bien m'aimer la presque certitude de l'avoir vu rire deux ou trois à ses mots et peut être même que pendant une brève seconde, il lui avait adressé un sourire. et queen roro, elle fait part de ses doutes, finit par mettre son index dans la bouche de son mari pour couper le mot trop long -peur viscérale de le voir manquer de souffle- alors qu’il finit par affirmer ce qui serait bien entendu logique. oui mais pas le temps de finir que c’est le plan diabolique qui s’échappe, faciès concentré de la rousse qui s’abreuve de la mission à venir, compte silencieusement toutes les failles du plan en lui même et choisit finalement de ne pas faire de commentaire pour le laisser penser à une réussite absolue. et j'crois que cornelia est amoureuse de moi hoche la tête vivement avant de plaquer la main sur sa bouche pour minimiser la révélation. mais moi, je n'aime que toi s'accroche à la veste du costume qu'elle a choisit que toi, toi, toi.

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faut reconnaitre que ça prête à confusion, on sort pas ça sur c'ton sans s'attendre à l'image qui vient d'être pondue dans ta tête. tu t'vois déjà attraper roxane dans tes bras et courir jusque dans les toilettes. comment ça, c'est sale ? ça va, c'est l'dawie avec le cerveau qui flotte dans de la vodka ou du rhum, t'arrives plus à faire la différence. et t'as bien appris un truc, c'est que quand roro elle commence à loucher y'a des connexions dans sa tête qui font qu'elle devient féline. tu serais con d'pas sauter sur l'occasion, homme faible. fausse alerte pourtant, parce qu'elle t'inflige une punition qui t'fait sursauter. t'as perdu ton gras du spring break, c'est dans les nerfs que ça tape à présent, pas cool. tu frottes ta blessure, prêt à parier que t'auras un bleu, et bordel, tu lui montreras l'évolution de la couleur tous les jours pour la faire culpabiliser de la douleur qu'elle t'a administré. pauvre ionion, enfin l'humain hein. tu pouffes sans discrétion, c'est vrai qu'avec l'adaptation, tu t'sens obligé de préciser de quelle boule de poils tu parles, parce qu'ils se ressemblent tes deux bébés au pelage si doux. depuis l'an dernier je t'avais dis qu'il était cool, c'est l'meilleur. tu ponctues d'un claquement d'langue, trop d'amour pour ton frère d'une autre mère. t'es touché qu'ils commencent à s'entendre, ça compte pour toi, que les personnes les plus importantes, celles qui forment ta famille quoi, bah qu'elles veuillent pas s'étriper comme au début. à noter que c'tait roxane qui avait lancé les hostilités, orion qui en avait abusé avec son kink de ariel. spéciaux, belle équipe de bras cassés. et tu repars d'plus belle, échafaudant ton projet prévu dans les moindres détails, à condition d'pas mourir étrangler avec les extrémités qu'roxane vient t'enfoncer dans la bouche. tutututu. t'éloignes la dangereuse main d'ton visage, on proteste pas, c'est votre destinée que d'accomplir ça ce soir, autrement la prophétie sera faussée. tu te retournes vivement vers elle. non, pas possible, pas une énième prétendante que tu vas devoir éloigner d'ta rousse, cornelia en plus, qu'tu considérais comme ta soeur. na- mais vite les paroles rassurantes, elle prend soin d'toi et de ton petit coeur fragile d'artichaut trop cuit. moi j'aime orion aussi, enfin si dans un monde t'existais pas en fait, ou alors si tu disparaissais- tu marques une pause, réfléchis deux secondes. mais orion il voudra pas que j'sois la petite cuillère. alors next, on l'raye de la liste. t'enserres sa taille pour la faire virvolter dans les airs, dans ta tête ça fait comme dans les films, au ralenti et tout. en vrai tu manques d'perdre l'équilibre. oh roxane ! tu la reposes, pensée brusque qui a sonné pour avoir la parole. fermes tes petits yeux stp. tu quémandes, impatient soudainement.

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@Dawie Sears

C’est évident, pas vrai ? elle n’aime que toi et pour l’éternité. parce que jamais roxane elle n’a été comme ça pour personne. jamais roxane elle n’a dévoilé le coeur caché généralement sous des tas d’artifices et une méchanceté acerbe. y a que toi qu’à réussit à creuser suffisamment pour le découvrir. y a que toi qu’elle laisse faire encore et encore comme si t’avais gagné la médaille d’or te permettant d’obtenir le meilleur chez elle. et bien sûr qu’il y avait encore des milliers de kilomètres à parcourir, qu’on ne pourrait jamais considérer que c’était entièrement gagné mais si elle avait bien prouvé une chose durant cette année c’est qu’elle était capable d’aimer. peut être le faisait-elle mal, peut être qu’il n’était parfois pas évident de cerner et qu’elle possédait une manière parfois étrange de le démontrer mais elle t’aimait. inconditionnellement et sans détour. c’pas ma faute si je met du temps. du temps à apprécier les gens, à sincèrement faire les efforts. même toi ça avait été compliqué. les argumentations diverses et les guerres qu’elle t’avais livré avant de te laisser complètement entrer.

et elle fronce les sourcils roxane, grimace un peu. beaucoup. j’aime plus orion moue boudeuse et tête qu’elle secoue énergiquement de gauche à droite pour le prouver. parce qu’elle était pas remplaçable. peu importait les conditions. et avant qu’elle ne puisse exposer la dissertation déjà présente dans sa tête, ses pieds quittaient le sol, reine roxane qui tournoie dans les airs trop vite, tangue quand elle touche le sol. wow ferme les opales, inspire profondément. au test de sobriété, elle échouerait sans le moindre doute. réouvre un oeil, sceptique comme toujours, peu encline aux surprises. quoi ? pourquoi ? obéir ou pas ? le dur dilemme qui se joue dans sa tête, intense réflexion avant qu’une nouvelle fois elle ne se plonge dans le noir, gentille fille qui obtempère. pourquoi j’ai peur chaque fois que tu me dis ça ? parce que dawie, ce serait typiquement le genre à déposer une mygale entre ses doigts quitte à lui faire avoir un infarctus. mais il pouvait pas avoir de mygale sur lui, non non. et c’est l’excitation qui prend le dessus soudainement. j’ai une surprise ? c’est quoi ? tape dans ses mains à la manière d'une gosse, attente insoutenable que tu lui infliges.

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les sears qui s'en foutent de tout, batifolent comme deux papillons qui ont été boire l'nectar d'une fleur aspergée par les restes d'un verre alcoolisé. décadence et enfantillage, tes craintes tu les as enfermé dans une boite que t'as laissé dans ta chambre avant d'partir, il n'y aura aucune ombre à ton tableau ce soir pour venir te saboter. cette ivresse elle est différente de celle dans laquelle t'avais baigné en son absence, les bières que t'avais accumulé sous ton lit pour t'donner un sentiment de plénitude. à part de coller des migraines, t'avais rien eu d'plus. oh, bien sûr, demain tu seras à la merci d'ton corps, il va bien se venger de tout ce qui a coulé dans ton oesophage. mais c'pas seul que tu seras dans la salle de bain à t'cacher de la lumière, en quête du dernier doliprane. non. elle sera là aussi, les regards complices du regret, les mots murmurés pour n'pas réveiller le mal de tête, surtout la journée dans le lit sans se séparer. mais je rigole, c'est t-o-a que j'aime roro. épellation approximative, mais tu y mets tout ton coeur quand tu la secoues dans tous les sens, ça donne plus d'authenticité si t'y fous tout ton être. tu te balances dangereusement d'un pied à l'autre, déjà la vessie pleine ? non, un peu, mais c'est surtout l'atterrissage qui est périlleux, tu tends les bras pour te raccrocher à sa taille tandis que la discorde se lit sur son visage. jour-nuit. tes mains qui cachent son visage et l'en libère successivement plusieurs fois d'affilé avant qu'elle ne capitule. t'as gagné dawie, la dernière fois que vous aviez joué à ça tu t'étais retrouvé avec une jambe chauve, ça serait l'moment idéal pour passer à l'assouvissement d'ta vengeance. arrêtes de taper ça m'fait mal au yeux le bruit. sûrement pas que ça qui est touché vu ton état et la lenteur avec laquelle tu sors les mots. mais c'est l'moment de se ressaisir. tu triches pas. tu t'assures de sa bonne volonté, pas d'surprise foirée. tu tapotes tes poches à la recherche de la fameuse surprise. une fois en main tu inspires lentement, rassembles les neurones encore valides. tu peux ouvrir tes yeux. t'en profites pour l'instant d'avant te mettre sur un genoux avec la boite en main, quitte à t'faire écraser comme mufasa, mais l'jeu en vaut la chandelle. tu l'avais toujours pas récupéré et ... j'me dis que c'est aussi l'moment de faire ça bien, comme avant c'tait dans mon lit, enfin il est bien mon lit mais- tu t'embrouilles, fronces les sourcils pour tout refoutre en place. tu veux toujours être mariée avec moi ? j'ai été la faire graver cette fois-ci en plus. t'avais pensé à tout, même la faire polir pour qu'elle rutile encore plus qu'avant. parce que quand j'dis que je crève sans toi, c'est vrai ma roro, j'veux plus jamais qu'elle quitte ton doigt, quitte à c'que tu finisses avec un doigt violet quand on sera vieux, mais elle veut retourner chez elle. tes yeux qui pétillent et brillent, mélange d'émotions autant que des cocktails ingérés.

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@Dawie Sears

Elle aime pas attendre. la patience qui n’a jamais été son fort. grande impatience qui aime avoir aussitôt qu’elle claque des doigts. mauvaise habitude dont elle a hérité petite à voir tout le monde courber l’échine face à ses caprices. parce que roxane était avant tout une gosse capricieuse, trop encline à posséder tout ce qu’elle désirait sans qu’on ne lui pose jamais la moindre question. et elle trépigne peut être un peu trop, ses talons qui claquent contre le sol pour accentuer l’effet. fronce les sourcils aux mots, cherche une logique qu’il n’y a pas. le bruit fait mal aux yeux. et comme bien souvent, elle passe à côté, incapable de comprendre le fonctionnement d’un dawie sauvage. noooon, promis pas de triche, rien. et elle se pince les lèvres, cherche à deviner en avance ce qui se passe alors qu’enfin l’autorisation de refaire connaissance avec la lumière lui est accordée. cligne des opales à plusieurs reprises, l’information qui monte au cerveau, dawie agenouillé devant elle, écrin dans sa main. je.. la voix qui s’étrangle un peu et pour une fois, elle ne parle pas. laisse le loisir à son mari de faire le grand discours alors que l’émotion, elle est plus que visible sur son visage (( merci l’alcool )). et si la première fois il s’était pliin d’un manque de réaction de sa part, il était clair que désormais, on pouvait découvrir à quel point elle vivait pour ce moment.

réouvre la bouche, la referme. profonde inspiration, canalise les émotions qui manquent de la faire fondre en larme. bien sûr que je le veux toujours dawie. être ta femme pour l’éternité comme elle te l’avais promis à la mairie ce jour-là. c’était toi. toi et pas un autre. y avait personne qui pourrait changer ça. le rire qui s’élève un peu devant tes bêtises, approche sa main en hochant la tête. bataille pour enfiler le bijou à son doigt alors que ses yeux brillent presque autant que le diamant dessus. sensation étrange que d’être complète soudainement. bébé, bébé, écoute moi. inspire, expire, cherche les mots pour lui donner ce qu’il n’avait pas eu la première fois. t'es sans conteste l'homme de ma vie. vraiment. même quand t'es bête, même quand tu m'énerves, même quand tu fais tout pour me rendre dingue parce que c'était votre quotidien ça. dawie qui cherche sans arrêt à tester les limites de la rousse. mais sans toi.. sans toi c'est pas une vie. tu mérites ce qu'il y a de mieux et je ferais tout pour être ce mieux c'était pas pour rien qu'elle cherchait sans cesse à s'améliorer. à chasser ses mauvaises habitudes pour être moins sur la défensive. je t'aime tellement sears. je pourrais t'épouser des millions de fois pour te le prouver. encore et encore, à l'infini.

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“a hurricane within my rib cage” & @Roxane Sears
tu veux pas que cette demande chasse la première, c'est absolument pas une manière d'la remplacer car elle avait été unique. à ton image, une pulsion que tu avais eu besoin d'assouvir, les mots qui te brûlaient les lèvres, qui t'avaient consumé l'coeur pour être prononcé en plein milieu d'une nuit froide. tu l'aimes ce souvenir, il est précieux avec la saveur d'un accomplissement, la récompense pour tous les efforts que t'avais mis en place pour prouver ta loyauté. mais roxane, ta reine, cette impératrice renfermant une tempête dans ses iris, tu la voulais tienne encore et encore. c'tait l'occasion rêvée, t'avais pas eu à prévoir grand chose, la décoration du bal faisait tout pour toi, juste à trouve l'moment propice pour dégainer la boîte et l'éblouir d'nouveau. c'est vrai ? ta bouche en o quand tu papillonnes des cils quand tu crois entendre qu'elle accepte, c'est d'la faute à la sono qui te défonce les tympans. t'es paré à bondir, le lion sur sa gazelle, mais trop bien dompté, tu bloques ton élan pour l'écouter. l'ensemble, la beauté d'un autre univers sous laquelle elle s'présente ce soir, son alliance qui illumine fièrement son doigt sous les reflets des lumières. l'monde qui reprend son cours comme si il avait été interrompu quand elle s'en était débarrassée. mais t'es la mieux roxane, t'es la meilleure ! t'es roro numéro uno ! t'agites frénétiquement ta tête en oubliant que t'as un verre entre les doigts, quoique quelques gouttes en plus sur l'sol ça t'aidera à mieux glisser quand tu voudras faire l'moonwalk. hey, viens on s'remarie tous les ans, j'te redemanderais à chaque année, avec une nouvelle bague en plus ! tu fais claquer tes mains pour sceller toi-même ton deal, c'est l'dawie sobre de demain et surtout fauché qui t'en voudra, profites de l'instant d'insouciance où la seule chose qui te transcende c'est d'plonger ton regard dans l'sien, l'océan houleux qui est apaisé. mais c'pas tout en fait. tu finis ton verre pour l'poser sur une table derrière toi, pas la vôtre mais tant pis. tu frottes tes mains sur ton pantalon, c'est qu'elles sont un peu poisseuses, ici il fait une chaleur à faire fondre un esquimaux. j'veux qu'on joue aux devinettes, tu dois trouver c'quoi le deuxième truc. lueur d'excitation qui passe dans tes prunelles. la vie est trop facile si on donne tout, toi t'es en demande d'action, qu'elle s'creuse la tête pour savoir c'que dawie sears a encore osé comme folie, juste parce qu'il est raide dingue d'sa rouquine enflammée.

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@Dawie Sears

Les mots qui glissent hors de sa bouche, empreint d’une légèreté qu’elle doit à l’alcool et qui sont pourtant si vrai. parce que si elle n’est pas la reine dans l’art de laisser sortir à haute voix ses sentiments, à chaque fois qu’elle venait à le faire, c’était la sincérité qui prenait le dessus. elle t’aime dawie. parfois peut être trop. probablement mal même à bien y penser. parce que roxane faisait partie de cette catégorie de gens tellement centrée sur elle même qu’elle avait parfois du mal à comprendre qu’il y avait une existence autour. mais toi.. toi, elle te faisait constamment passer avant le reste. parfois de la mauvaise manière mais au moins, elle essayait de toutes ses forces de te prouver que les choses étaient différentes avec toi. qu’elle ne te considérait plus comme le bout de viande que tu avais pu être à la rentrée. non, maintenant, tu étais dawie sears, incontestablement l’homme de sa vie et si elle avait parfois du mal à se montrer sympathique, l’amour qu’elle te portait restait probablement la chose la plus vraie. t’es pas objectif plisse le nez à l’entente du surnom contre lequel elle s’était tant battue mais qui semblait prendre le dessus à chaque fois. roro. vraiment ? les yeux qui scintillent, se garde de la remarque sur l’alliance à son doigt qu’il n’avait toujours pas fini de rembourser. et une fois sobre, peut être qu’ils mettraient de côté le nouveau bijou pour se concentrer juste sur le renouvellement des voeux.

hein ? elle louche consciencieusement, l’impression que ce soir son coeur était un roller coaster d’émotion que dawie s’amusait à faire valdinguer toutes les trois secondes. devinette ? elle déteste les devinettes et pourtant, elle se prend au jeu, l’air sincèrement réfléchi alors qu’elle tente d’avoir l’illumination pour trouver ce que le sears pouvait bien avoir prévu d’autre. une abdication totale d’orion pour tenter d’obtenir une mèche de mes cheveux ? léger engouement, plus que ravie à l’idée que le meilleur ami de son mari cesse sa fixation étrange sur la teinte rousse de sa chevelure, l’impression de lire dans les yeux de dawie que ce n’était définitivement pas le sujet. concentration ultime, les opales qu’elle lève vers le plafond comme si la réponse pouvait y être inscrite avant de reprendre. la promesse de ne plus jamais m’appeler roro ? nouvelle tentative qui allait forcément se solder par un échec, la sensation que jamais dawie ne se résoudrait à laisser tomber le surnom idiot. pfiouuuu, j’sais pas dada, dis moi ? tape des pieds sur le sol d’impatience. tu vois bien qu’elle est nulle à ce jeu là.

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