You asked for a slave (teresa)

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w/ @Teresa Debnam
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Comme une habitude ancrée, les messages s'échangent avec fluidité, clarté, simplicité. Sans explication, Jamal a déjà prit goût à cet échange continuel. Sans artifice. Il parle de tout, de rien, naturellement. Elle semble être une bouffée d'air frais, un arrêt dans le temps, sortie de nulle part, elle n'a rien à voir avec son monde, mais elle remplit son quotidien sans le savoir. Cela fait à peine une semaine. Un rendez-vous. Et une invitation à une soirée prometteuse. Le voilà à se regarder dans le miroir, se mordant les lèvres, ne sachant trop comment s'habiller. Et finalement il préféra rester naturel, simple, comme toute cette situation qui découle comme la rivière dans son lit. Un regard à sa montre, il est presque midi. Le temps de passer à la superette pour acheter des pâtes fraîches et il sera à l'heure, ou presque.

12h15
Toujours ce foutu quart d'heure de retard. En bas de l'immeuble, son regard se porta sur la bâtisse. Et il décida de s'y engouffrer. Sans trop savoir comment cette femme l'avait si facilement charmé. Enfin, il sonna à la porte d'entrée de l'appartement qu'elle lui avait renseigné par message. Le temps que la porte s'ouvrit, il lui fallu à peine deux secondes pour enfiler une cagoule qu'il avait prit soin d'emporter avec lui. Ne demandez pas pourquoi il a ça chez lui, ce serait bien trop long à expliquer. Enfin la porte s'ouvrit pour laisser Teresa apparaître dans l'ouverture. " Des pâtes fraîches et un esclave pour vous. " Il sourit. La revoir lui asséna un pincement au coeur, il avait presque oublié qu'elle lui faisait un effet si attirant.

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Midi passé d'une minute. Il n'est pas encore là. Tout est prêt pour ce midi. Ton frigo est plein des ingrédients pour la sauce carbonara. T'attends bêtement qu'il arrive. Assise sur le plan de travail, les jambes croisées. Tu pianotes sur ton portable. Tu n'as pas beaucoup de patience ma pauvre Teresa. Tu va voir sur son instagram pour checker s'il a mis de nouvelles photos de lui ou pas. Tu fais ta curieuse, c'est plus fort que toi. Tu te pinces les lèvres. Ton pouce fait défiler ton fil d'actualité, tu likes quelques photos de tes copines, tu les commentes. Tes yeux se lèvent vers l'horloge du four. Tu soupires. Tu poses ton dos contre la fenêtre et tu relèves tes jambes contre toi. Tu poses ton portable, t'hésites à lui envoyer un message pour lui demander s'il n'a pas oublier. Tu ne veux pas passer pour la lourde de service. Tu déposes ta tête sur tes genoux. T'es accro à ton portable, tu ne peux pas t'en passer plus de cinq secondes. Rester seule avec toi-même te fais flipper. T'as pas envie de rester seule avec tes pensées. Tu reprends ton portable et tu continues ta série Netflix, ça passera plus vite comme ça. Tu te plonges dans ta série, t'en oublies l'heure. Tu sursautes en entendant la sonnerie. Tu verrouilles ton portable et te précipites vers la porte d'entrée. Tu ouvres la porte et là, stupeur. Un mec en cagoule. Ton sourire disparaît et t'as un mouvement de recul Teresa. Tu recules d'un pas. Blanche. Cadavérique. Jusqu'à ce que Jamal parle. T'es con, tu m'as fait peur, râles-tu en rigolant. Ton rire est un peu jaune. T'as vraiment eu peur en fait. Tu t'approches de lui, te mets sur la pointe des pieds et enlèves sa cagoule. Ne me refais jamais plus ça Jamal, en plus t'es moche avec une cagoule, là c'est mieux ! Tu déposes tes lèvres sur sa joue et te recules. Bienvenue chez moi, j'te ferais visiter après, là j'ai la dalle t'amuses-tu à dire en te dirigeant vers la cuisine. T'as pris ton tablier ? Hm ? Tu peux te mettre tout nu avec le tablier alors, vas-y j'regarde pas que tu lances en éclatant de rire. C'est bon, tu retrouves ta bonne humeur. T'as juste bien flippé. Il va te prendre pour une nunuche.

w/ @Jamal Carreirao

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Elle semble être effrayée. Et Jamal s'en voulu. La blague de mauvais goût faut croire. Il se laisse faire quand elle lui enlève la cagoule. " Je ne voulais pas te faire peur, promis, je ne le referais plus. "  Une moue gênée. Il fourra la cagoule en boule dans sa poche pour suivre Teresa à l'intérieur de l'appartement. Prenant le soin de retirer ses chaussures à l'entrée, il découvre l'habitat. C'est grand, spacieux, chaleureux. Très agréable. " Sympa l'appart' " Qu'il ne peut s'empêcher de dicter alors que ses yeux observent tout ce qu'ils peuvent. Ne connaissant pas les lieux, il ne fait que suivre pour l'instant pour se diriger vers la cuisine, le lieu de bien-être. Oui, la nourriture représente le bien-être, la satisfaction, l'apothéose ! Jamal fait parti des hommes qui n'aiment pas la nourriture, non, il adore manger, tout le temps, déguster de nouveaux plats et se régaler des emblématiques, autant dire que pâtes carbonara ne pouvait que l'attirer comme une abeille cherchant du miel.

Un sourire. Il pose le paquet de pâtes sur le plan de travail. " Oui j'ai mon tablier. " Commence-t-il. Bien amusé de la situation. Il décide de jouer le jeu. " Hop hop hop tu te retournes. " Mimant un demi-tour de la main avant de retirer son t-shirt en premier lieu. Un regard curieux, digne d'un vigile de supermarché, il s'assure que Teresa ne se retourne pas tout en portant ses mains à l'ouverture de son pantalon. " On ne triche pas s'il vous plaît. " Le bruit du bouton qu'on déclipse et de la braguette qui s'ouvre, le jean se retira avec facilité. Il prend le temps de plier ses vêtements correctement avant d'attraper le tablier. Passe l'ouverture autour de son cou et noue l'ensemble avec facilité. Sans le dire, il préféra conserver son boxer. Pour ne pas être trop tenté, trop voyant peut-être. Pas un mot, il se glisse derrière Teresa, son torse contre son dos. " Votre commis est prêt. " Un doux baiser sur sa joue. Avant de taper dans ses mains et de se positionner devant la plaque de cuisson. " Au boulot ! " Il se motive. " Et pas de commentaires. " En riant. Je ne vous ai pas dis ? On peut lire en gros sur le tablier " Je ne sais pas cuisiner, mais je suis beau gosse " Un cadeau à la con de ses potes pour ses 30 ans ...  

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T'as flippé mais c'est bon, c'est passé. C'est ton côté naïve ça, naïve et flippette. Tu joues à la femme forte mais tu ne l'es pas du tout. Tu fais entrer Jamal dans ton nouvel appartement. T'as pas envie de jouer aux agents immobiliers. Tu veux juste profiter de sa présence, vous verrez plus tard pour la visite guidée. Une fois dans la cuisine, tu t'amuses à lui dire qu'il peut mettre son tablier et pourquoi pas se foutre à poil. Tu rigolais Teresa. Tes joues deviennent rouges alors qu'il te demande de te tourner. Attends quoi ? Tu vas vraiment le faire ? Tu éclates de rire. Tu pars en fou rire même. Tu ne t'attendais pas à ça. Tu te mordilles la lèvre inférieure. Il ne va pas le faire quand même. Tu écarquilles les yeux et tu te tournes. Tu mets même tes mains sur tes yeux pour ne pas être tentée de te retourner. T'es en train de te désaper et moi je rate ça, t'es cruel Jamal, cruel ! Tu trottines sur place. T'as envie de regarder. Tu meurs d'envie de regarder. Mais c'est de la tortuuuuure, t'abuses... Tu rigoles comme une gamine qui n'a pas ce qu'elle veut. Comme une petite capricieuse qui veut juste regarder. Tu t'impatiente. Et puis il vient se coller à toi. T'es surprise. Tu enlèves tes mains de devant tes yeux. Il dépose un chaste baiser sur ta joue et tu peux enfin te retourner. Tu le mattes de haut en bas. Oh non mais je rêve ! Ce tablier de beauf, j'adore, rigoles-tu en t'approchant de la cuisine. Désolé pour le commentaire mais, je ne peux pas rester silencieuse... Tu te rapproches de lui et vient t'asseoir sur le plan de travail.

T'as le smile jusqu'aux oreilles, t'arrives pas à l'enlever de tes lèvres. Bon alors, avant que tu ne commences, saches que moi aussi j'ai réussi à dénicher un tablier mais je ne le mettrais pas parce que tu veux qu'on discute... annonces-tu. Tu sais que si tu mets le tablier comme il vient de le faire, ça va mal finir et vous n'allez pas parler du tout. Tu croises tes jambes et pointes du doigt le frigo. Est ce que tu peux sortir la crème, les oeufs et les lardons s'il te plait ? Je vais te dire comment faire. Tu prends le saladier qui était juste à côté et tu le gardes dans tes mains. Tu te penches sur le côté pour allumer le plaque de cuisson et tu te redresse. Tu sais casser un oeuf monsieur le trentenaire ? Tu prends ton portable et tu mets un peu de musique, pour vous enjailler. Tu ne peux pas t'empêcher de rigoler. Il faut que tu sépares le blanc du jaune trois oeufs ... attention y'en a que cinq donc ne te chies pas trop

w/ @Jamal Carreirao

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Il aime tellement ce jeu. De découverte. De séduction. De ressentir cet envie qui prend aux entrailles et fait monter la chaleur du corps. C'est pour cela qu'il se prête au jeu. Qu'il se lance à corps perdu dans un scénario où il ne pourra pas faire marche arrière. A l'instant même où il retire ses vêtements, où le tablier se noue, le plus dur reste à venir. Alors qu'il se pavane dans la cuisine en boxer et en se positionnant devant la plaque de cuisine, il ne peut s'empêcher de rire doucement. " J'avais dis pas de commentaire. " Même s'il ne peut s'empêcher de se moquer de lui-même. Cette séance de cuisine s'annonce ... Particulière.

Attends. Attends. Attends. " Il a de quoi de particulier ce tablier ? " Qu'il demande curieux. Se faisant plus d'idées sans avoir de réponse qu'avec. Okay Jamal, il va falloir rester calme, se concentrer. Il inspire. L'ordre a peine dicté qu'il s'actionna en ouvrant le frigo. Crème, lardons et oeufs. Facile pour l'instant. " Si tu veux savoir, je sais cuisiner un minimum et les oeufs n'ont aucun secret pour moi " Il pose les ingrédients sur le plan de travail à côté de Teresa, s'arrêtant une seconde face à elle. Ses mains posées sur le plan de travail, ses bras entourant le corps de la jeune femme. " J'ai besoin de ce saladier madame. " Il a une envie folle de l'embrasser. Avant de se raviser. Pas avant le bal. Pas avant le bal. Comme une cassette en boucle dans sa mémoire pour lui donner le courage de ne pas craquer. En un geste maîtrisé il s'empare des oeufs et les casse un par un. " Un, deux et ... Trois " Qu'il dicte à voix haute tout en séparant le blanc des jaunes comme la chef cuistot lui a indiqué auparavant. D'un air fier il demande. " Et maintenant ? " Alors qu'il remue les épaules sur le rythme de la musique.

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Tu aurais bien voulu ne faire aucun commentaire sur sa tenue mais c'est clairement plus fort que toi. Tu rigoles aux éclats en voyant son tablier qui lui va trop bien. Tu lâches l'info, toi aussi tu as un tablier mais tu ne vas pas le mettre sinon ça va être compliqué pour vous de faire à manger. Il est transparent, que tu réponds malicieusement en haussant un sourcil. Tu changes vite de sujet et l'envoi chercher des trucs dans le frigo. Pendant ce temps-là, tu peux reluquer ses fesses. Tu le laisses faire, prendre ses marques dans la cuisine. Il s'approche de toi. Tu souris en levant la tête vers lui. Viens le chercher. Tu le cherches, clairement tu le cherches. T'as envie de t'amuser Teresa. Tu veux profiter de chaque instant. Malgré ta tentative, il arrive à l'attraper et casse les œufs. Tu le regardes faire attentivement. Ensuite ? Tu peux mettre l'eau à chauffer pour les pâtes, on aurait dû commencer par là en fait. Je suis vraiment nulle comme chef, marmonnes-tu en faisant la moue. Tu lui tends ton livre de recette. Tiens, t'es surement plus doué que moi ... Tu voulais qu'on parle ? Qu'est ce que tu veux savoir sur moi Jamal ?, demandes-tu malicieusement. Tu passes ton doigt froid sous l’élastique de son caleçon, tu tires et tu relâches pour le faire claquer. Désolé, c'était trop tentant. Tu ne sais pas rester sérieuse deux secondes, c'est incroyable ça.

w/ @Jamal Carreirao

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Une moue faussement déçue. " Mais que va-t-on faire avec une chef cuistot pareille ? " Il lève les yeux au ciel alors qu'il se met à la lecture de la recette, mémorise, prends deux minutes pour emmagasiner les informations avant de prendre possession des lieux. Hop un geste pour allumer la plaque de cuisson, l'eau va chauffer. Un autre coup de main pour verser les lardons dans une poêle, hop on allume pour chauffer ici aussi. Un regard sur Teresa. Il réfléchit. " En fait je ne sais pas. " Qu'il commence à répondre. " J'ai envie d'en savoir plus sur ma cavalière de bal, de pouvoir répondre si on me pose une question, donc, juste parles moi de toi, les trucs importants à savoir " Un coup d'oeil sur la plaque. Ils ont bien cinq bonnes minutes avant que cela ne devienne intéressant côté cuisine. Et il eu à peine le temps de comprendre d'où venait le contact froid sur sa peau que le claquement du boxer résonna. " Oh putain " Qu'il fit en sursautant. " Alors là, ça va se payer ! " Qu'il menace à l'aide sa spatule en bois. " Tu vas finir par le mettre ton tablier si tu ne veux pas être tâchée. " Un sourire malicieux. Un clin d'oeil. Il s'approche d'elle. L'encadre de ses bras pour l'empêcher de partir du plan de travail. Un sourcil qui se lève. " Tu me cherches ? "

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Parler c'est clairement le début des problèmes. Tu le sais Teresa, tu en es consciente. T'as peur de te dévoiler et qu'il prenne la fuite. C'est compliqué pour toi de t'ouvrir entièrement aux autres. C'est tellement plus simple d'arranger la réalité ou de te cacher derrière des sourires et des extravagance. T'es comme ça ou plutôt, tu es devenue comme ça. Avant tu étais cette fille un peu trop naïve et réservée qui ne disait jamais rien pour contredire les autres. Avant tu te laissais faire et disait amen à tout et n'importe quoi. Avant ton ex. Il t'a pourri la vie. Alors pour ne pas raconter de connerie, tu demande à Jamal ce qu'il veut savoir sur toi. Tu lui souris bêtement. Oh heu d'accord, je suis née à Londres. Je n'ai pas de frère et soeur, je suis fille unique mais j'aurais bien aimé avoir une petite soeur ou un grand frère. Mes parents sont mariés et vivent encore là-bas. Mon père est un énoooorme investisseur, il est connu donc toute l'Angleterre donc ouais ... je suis pleine aux as. A tel point que j'avais pas le droit d'avoir d'amis quand j'étais petite. J'avais cours à la maison avec des profs particuliers. Je suis très proche de mes parents. Mon père croit que je vis dans un énorme appart luxueux mais hm, c'est pas vrai alors je stock tout l'argent sur un compte en banque. J'économise pour pouvoir ouvrir mon propre cabinet vétérinaire dans deux ans, à la fin de mes études... Voilà, c'est à peu près tout sur moi. C'est pas palpitant n'est-ce-pas ? Ta vie dans les grandes lignes. Tu ne parles pas de ton ex. Tu n'abordes que ton enfance et ta jeunesse. C'est plus facile comme ça. Tu changes de sujet en faisant claquer son caleçon. Tu éclates de rire alors qu'il monte à l'assaut. Pas de tablier monsieur. Tu le regardes dans les yeux pour détourner son attention. Tu ouvres le pot de crème fraiche dans ton dos et plantes ton doigt dedans. Tu rigoles comme une gamine. Tu déposes ensuite ton doigt sur son visage pour lui mettre de la crème sur la joue. Et toi Jamal, qui es-tu ? demandes-tu en rigolant, morte de rire. Ça va finir en bataille de bouffe cette histoire.

w/ @Jamal Carreirao

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Il écoute attentivement. Il a envie de la connaitre. D’en savoir plus sur elle. Qui êtes-vous Madame Debnam ? Et le récit s’arrête. On ne parle pas d’amour, de relations précédentes, d’attendues non plus. Comme un message subliminal. Très bien. Lui qui était curieux, le voilà peu satisfait, même s’il a retenu au moins une chose. « T’es pété de thunes ? Sérieux ? » Presque comme une forme de respect, de bienveillance, il secoue la tête comme une affirmation et les yeux écarquillés de surprise. « Ben putain, on peut dire que j’apprécie que tu ne toise pas tout le monde du regard et aime les bonnes choses du commun des mortels, parce que les pâtes carbonara, c’est vraiment à tomber par terre. » Il rit doucement. Elle arrive à s’en sortir. Il la laisse s’en sortir. Si elle n’a pas parlé de sujet palpitant, c’est qu’elle n’en a pas envie, c’est ainsi qu’il réfléchit. Cela ne sert à rien de forcer les choses, surtout que son attention est tout autre. Son imagination vers un tablier, son corps comme rempart pour une quelconque échappatoire. Ses yeux plongeant dans ceux de Teresa. « Tu es sûre ? Pas de tablier ? C’est ton dernier mot ? » Qu’il insiste. Un sourire interrogatoire, les yeux légèrement plissés, la clarté de la malice se reflétant dans ses yeux. Et il se fait surprendre. Bouche bée à l’instant où la crème prend possession de son visage. Ses yeux se ferment. Le temps s’arrête une seconde. Alors là. Elle va le payer. Elle ne doit pas s’en sortir sans conséquences. « Je suis le grand méchant loup et je vais te manger. » Sans prévenir, ses bras entourant le corps de Teresa lui fit décoller le plan de travail, les corps se rapprochant. Il ne peut s’empêcher de rapprocher son visage du sien, de glisser sa main sur sa joue, dans sa nuque pour que ses lèvres puissent capturer les siennes. Il savoure, il déguste. Il en profite un court moment car l’instant magique s’arrête. Il a envie d’aller plus loin mais il a promis de ne rien brusquer. Pas loin du plan de travail il aperçoit un paquet de farine. Parfait. Sa main vient l’attraper, le soulève, le porte en hauteur au-dessus du visage de Teresa, assez haut pour qu’elle ne puisse pas l’atteindre. « Toujours pas de tablier ? » La langue passe sur les lèvres alors qu’il n’attend pas la réponse et fait pleuvoir le contenu blanchâtre s’abattre sur elle. Un point partout. Egalisation.
 

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Tu te livres un peu sur ton passé, sur ta vie. T'as pas l'habitude de faire ça puis qu'en temps normal, les gens ne s'intéressent pas à toi. Tu fais en sorte de ne pas attirer l'attention. C'est plus facile pour toi de te fondre dans la masse. C'est plus simple de ne pas attirer les regards sur toi. Oui sérieux, je suis pétée de thunes mais je ne le montre pas, je vis simplement et je raffole des pâtes carbo, réponds-tu en rigolant. Tu ne le quittes pas du regard. T'es rassurée qu'il ne te repousse pas Teresa. Tu lui lances un sourire alors qu'il s'approche de toi. Ton sourcil s'hausse malgré toi. C'est mon dernier mot Jean Pierre ! T'as envie de t'amuser avec lui. Tu plonges ton doigt dans la crème et tu l'étales sur son visage. Tu rigoles comme une gamine. Tu lâches un cri aigu alors qu'il t'attrape et te fait décoller du plan de travail. Reposes-moi, j'suis pas le petit chaperon rouge .... Tu dis n'importe quoi. T'as juste le temps d'enrouler tes bras autour de son cou pour éviter de tomber. Il te fait rire, il te met le smile sur tes lèvres. Tu baisses les yeux en sentant sa main se faufiler sur ta joue puis dans ton cou. Ton dos se cambre alors que tu profites du baiser qu'il t'offre. Tu te rapproches machinalement de lui. Tu baisses ta garde Teresa. Assez pour ne pas voir venir la farine qui coule sur ton visage. Alors là, TU RÊVES POUR QUE JE METTE MON TABLIER. Tu gigotes dans tous les sens, tu essaies d'attraper le paquet de farine mais tu n'y arrives pas. Tant pis, tu reprends de la crème et tu en mets un peu plus sur ton visage. Tu éclates de rire. T'as de la farine partout, tu secoues ta tête pour qu'il en ait aussi sur lui. Fais tes prières Jamal, que tu lances en éclatant de rire. Tu lui remets de la crème mais tu t'en fou partout aussi, t'es tellement pas douée putain. Tu te colles à lui pour étaler la farine. Il t'immobilise un peu trop facilement. T'es un poids plume. T'avances ton visage du sien et tu lèches sa joue pour lui enlever de la crème. Recules parce que ça va mal finir ... dis-tu en rigolant. T'es très sérieuse là Teresa. Il a ruiné ton débardeur, tu l'enlèves pour te retrouver en soutif. Arrête, ça m’excite !

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