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ROWIE - don’t let me go

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“don’t Let Me Go” & @Roxane Sears
si seulement les filets d'eau chaude pouvaient effacer la semaine qui vient d'sécouler, que tout parte en tourbillon dans l'siphon pareil au sang séché qui s'obstine à s'échapper de ta plaie. l'travail est propre, on saurait pas dire comment t'es parvenu à t'embrocher dans le gras comme ça. maladresse ? c'est à peu près c'que t'avais sorti aux urgences, prétextant qu'en fin de soirée t'étais tombé sur des mecs avec l'esprit trop échauffé par l'alcool, des tensions qui étaient palpables à cause de la connerie masculine et un couteau sorti de nul part qui est venu tutoyer tes organes internes. ils en voyaient souvent passés en cette heure là d'la nuit, ils t'avaient posé les questions habituels et t'étais parti après avoir été recousu comme une poupée de chiffon. ça passerait aussi avec roxane ? clairement pas, elle sait que tu l'aurais directement appelé, tu l'aurais prévenu si il t'étais arrivé un truc aussi grave. tu t'frottes à peine, la tête plongée sous la pomme de douche, l'eau brûlante qui t'endormirait presque, le retour à la maison qui faisait chaud au coeur. t'oublies surtout pas d'te rhabiller avant de sortir, manquerait plus que tes efforts pour masquer ta perforation soient ruinés aussi facilement. elle pourrait pas être plus terrifiante, sur le lit à te demander ça. tu veux faire demi-tour, tu manques même d'te cogner contre la porte quand tu décides finalement d'faire un pas vers l'avant, assumant la discussion. euh- mais non débile, on commence pas sa défense en bégayant comme ça, tu perds ta pseudo crédibilité. tu frottes ton visage avec ta serviette, priant pour retrouver un peu d'courage et travailler aussi ton plaidoyer. tu penses que j'me suis amusé à me taper l'visage tout seul ? tu réponds maladroitement, comme si toi-même t'y croyais pas, fallait que t'arrives à t'convaincre avant tout, l'reste suivrait. j'pense que t'es un peu à fleurs de peau parce qu'on a été séparé, mais ça va aller maintenant. c'est bien ça, gardes ce ton désinvolte avec un arrière goût d'tendresse pour elle, la psychologie inversée c'est ça ? lui faire croire que c'est elle qui vit mal les choses, qu'elle fait des caisses d'un rien, qu'elle part dans des idées saugrenues, des histoires ridicules et inimaginables. tu veux que j'sois allé où autrement ? question risquée et tu la regrettes, pourtant tu dois pas te dégonfler maintenant dawie, distraitement tu caresses ion-ion qui doit être à tellement d'années lumières d'comprendre ce qui se passe, si seulement t'étais comme lui, à sa place d'innocence et d'pureté, juste à se soucier de son prochain repas.
 
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le pire, c’est qu’elle n’a pas envie. gosse effrontée qui passe son temps à construire des reproches mais qui voudrait tellement pouvoir croire l’espace d’une seconde qu’elle n’aurait pas besoin de t’en faire à toi. peut être pour préserver cette histoire qui vous est tombés dessus et continuer à vivre le semblant de conte de fée que vous tentiez de construire. la perfection n’était pas vraiment l’adjectif que l’on pourrait apposer à un couple comme le votre, ;; diamétralement opposés dans l’ensemble - et pourtant, personne mieux que vous n’étiez capable de dire à quel point ça pouvait fonctionner. comme si vos deux enveloppes corporelles entraient finalement en symbiose à l’abri des regards médisants que les autres pouvaient poser sur vous. alors pourquoi est-ce que ce soir elle semblait si encline à tout remettre en question ? le chagrin qui passe presque furtivement sur ses traits de poupée quand elle pose ses interrogations, désagréable culpabilité que celle de te faire des reproches quand elle n’avait aucune conviction. mais c’était dans le fond de ses entrailles, un truc qu’elle arrivait à sentir sans vraiment sentir pourquoi et.. peut être qu’elle avait tout faux mais ce genre d’aura ne prenait pas place quand l’innocence était le maître mot. c’est pas ce que j’ai dis. et si tu pouvais parfois avoir des comportements étranges, elle ne penserait jamais que ton idiotie pouvait aller jusqu’à ce point. non, je crois pas. catégorique. parce que roxane, c’était pas l’être humain à fleur de peau. c’était pas l’adolescente en mal d’amour qui pleurait parce que son mari venait à s’absenter quelques jours. bien sûr que tu lui avais manqué mais pas au point de ne plus savoir comment exister. j’en sais rien, dis moi parce que t’es étrange, parce que t’as pas l’air serein quand tu la regardes. un stage de ce genre du jour au lendemain c’est déjà pas très cohérent et si elle avait été sceptique, elle avait laissé faire n’ayant pas réellement le choix. tu t’es levé un matin, comme tous les jours et t’es pas rentré en prétextant ça. sauf que t’avais rien dis, t’avais pas informé. elle avait pas su avant le message qui était soudainement tombé. tu vois quelqu’un d’autre ? ose finalement demander. logique imparable qui s’impose à son esprit.
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“don’t Let Me Go” & @Roxane Sears
rien d'tout ça serait arrivé si aidan avait pas ramené cette meuf, là, laïa. aujourd'hui c'toi qui en paie les pots cassés, les regards aussi acérés que des poignards d'la part de roxane, et ça serait faux d'dire que t'es pas habitué à subir des trucs pas agréables d'sa part. les insultes, les jugements, c'est ton quotidien, mais avec l'temps t'avais compris le mécanisme, que derrière tout ça, c'tait des mots doux qu'elle osait pas exprimer devant tout l'monde, elle était gauche dans ses déclarations, et ça t'empêchait pas d'avoir des étoiles à la place des pupilles quand tu la voyais au coin d'un couloir de l'université. triste constat, à la limite d'attraper ton sac et d'le fourrer de vêtements pour disparaître une seconde fois. bah c'est que- c'est que t'as aucune répartie, elle touche là où c'est fragile, ton histoire elle pue l'embrouille, le traquenard à des kilomètres. c'pas moi qui organise, on m'prévient j'y vais c'tout. tu t'agites un peu, les pas qui sont incertains, une bataille navale presque, t'as peur d'foutre le pied là où il faut pas. tu peux toujours jouer la carte que t'avais oublié, car ta mémoire c'est une passoire, ça rentre pour en ressortir immédiatement. l'coup de couteau il avait été moins douloureux que ce qu'elle vient t'de sortir. j'te demande pardon ? tu clignes des yeux, c'est bien connu que ça aide à mieux entendre. tu peux répéter ? agacé soudainement, perturbé aussi qu'elle puisse s'empoisonner la tête avec ça. pitié non, tu veux pas revivre la même chose qu'lan dernier, quand tu l'avais supplié d'ouvrir sa porte, que tu puisses la serrer aussi fort que tu l'pouvais, lui jurer un million d'fois que y'avait qu'elle pour toi, qu'elle serait à jamais la seule et l'unique. n'importe quoi, viens pas d'dire d'la merde non plus. t'es piqué au vif, une bête blessée qu'on vient abattre. ça sonne comme une vitre qui vole en éclat. elle t'a donc jamais cru ou fait confiance ? ça peut être qu'ça, pour que ça soit la première raison qu'elle trouve à ton comportement. t'accuser d'te trouver dans le lit d'une autre alors qu'toi chaque nuit tu rêvais d'être contre elle, son corps minuscule imbriqué contre l'tien alors que tu dormirais paisiblement. t'es pas dans ton état normal, t'sais que faut pas que tu réagisses comme ça, elle a raison d'se poser des questions. masi ça t'tue, tous les efforts que t'as fourni pour lui prouver que tu changeais pour elle, y'a rien qui compte ?
 
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et elle prie. elle prie intérieurement pour que ça soit faux. la gosse sauvage qui voudrait surtout pas voir la prunelle de ses yeux voguer ailleurs. elle savait pas ce qu’elle ferait si c’était le cas. probablement qu’elle s’écroulerait, qu’elle ferait naufrage. perdrait cette superbe qu’elle tenait pourtant tant à étaler à la face du monde. c’était con dans le fond. c’était aussi la raison pour laquelle elle avait jamais vraiment voulu se donner à quelqu’un. pour pas subir les à côtés, pour pouvoir dépendre d’elle et seulement ça. tirer son propre pouvoir de sa personne et ne pas nourrir une foutue dépendance à quelqu’un qui pourrait potentiellement lui claquer en plein visage. alors tu vois, tout ce qu’elle voudrait entendre de ta part, c’est des mots rassurants. les mots mélodieux qu’on susurre, les promesses que ça n’arrivera jamais. parce qu’elle veut pas te perdre roxane, juste ça. elle encaisserait tout et n’importe quoi à partir du moment que ça lui certifierait ta présence à ses côtés. et peut être que ce n’était pas assez. elle déteste la pensée, le sentiment qui en émane mais qu’est-ce qu’elle y pourrait si un matin, c’était finalement pas de cette vie là que tu voulais ? alors elle ose poser la question, les mots qui vibrent sur ses lèvres, se répètent en écho dans la pièce. t’as très bien compris et elle soupire parce qu’elle sent l’attaque qui vient de ta part. la colère que ça fait naître sur toi. et si le ton qu’elle avait pu employer n’était pas le meilleur, ça ne restait dans le fond rien d’autre qu’une question. pourquoi t’es autant sur la défensive ? c’est pas logique, c’est pas toi. t’aurais pu lui répondre oui ou non. t’aurais pu lui dire qu’elle était bête et que jamais tu n’irais chercher un autre corps quand tu pouvais l’avoir elle. à la place tu t’énerves, le ton de ta voix qui se veut déplaisant. tu disparais d’un coup pour un stage qui n’existe probablement pas. tu reviens sans attention, sans regard, tu m’évites comme si j’avais la peste et.. tu portes plus ton alliance. ça fait beaucoup. beaucoup trop pour que ça soit innocent. alors ça explique pas les traces sur ton visage mais tout le reste concorde. t’as arrêté de m’aimer ? et cette fois, la voix tremble un peu, incertaine et terrifiée.
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t'as pas besoin d'ça, qu'on remette en cause l'amour aveugle que tu lui portes. car ouais, tu te crèves les yeux pour roxane, passer au dessus d'sa réputation d'horrible sorcière, biatch croqueuse d'faible pour ne paraitre que plus belle, plus riche, la reine du monde sur son trône qu'elle a bâti sur les égos anéantis de ses adversaires. toi t'as accepté, t'as continué d'avancer vers elle en lui tendant la main, la certitude que c'tait elle et pas une autre, que contrairement aux rumeurs vous alliez tenir l'coup, que vous alliez tous les deux vous aider. t'aurais l'pouvoir de l'amadouer, prouver qu'roxane peut ronronner au lieu d'griffer pour un oui ou pour un non. à côté ça elle aurait l'occasion d'assoir sa puissance, celle de l'amour, parvenir à te focaliser, t'sortir de ta folie aux filles faciles, aux aventures sans sens, t'faire goûter à la passion unique. pourquoi j'suis sur la défensive ? p'têtre parce que tu dis des conneries ? et c'ton de rage t'arrives pas à le ravaler. t'as été jusqu'à commettre l'pire, le sacrifice ultime pour elle, même si c'est pas toi qui a achevé jordy, t'as participé, t'étais averti que ça pouvait dérailler, partir dans une direction qui était pas celle prévue initialement. et là, elle t'renvoie ses doutes, quand toi t'étais soulagé d'la savoir en sécurité pour toujours, vengée. bah vas-y appelles l'centre, tu verras. bluffe impulsif, toi-même t'sais que jamais ils auront de dawie sears sur leur liste d'incrisption, que tu passeras pour l'pire menteur du monde, mais t'sais plus quoi faire ou dire, parce qu'elle continue d'pire en pire. des balles de pistolets qui te traversent d'part et d'autre. tu jurerais que ça réveille toutes tes blessures, tout ton organisme qui est en panique, faut gérer c'genre de blessure émotionnelle comment ? wow. tu lèves les mains, rire nerveux qui s'échappe de tes lèvres en baissant l'menton. juste wow en fait. t'es en plein cauchemar, qu'on te réveille. ça doit être ça, t'es encore au motel à te réveiller en sueur alors qu'la lune est dans l'milieu du ciel, tu vas bientôt t'en sortir, faut que t'y arrives. mais non, la douleur elle est bien là, cuisante et elle te lacère tout entier. alors pour toi, tout c'que j'fais depuis l'début c'est juste pour aller m'taper quelqu'un d'autre ? tu t'appuies sur la commode, ton radeau dans cet ouragan qui est impitoyable avec toi.
 
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ce serait le pire. le gong de fin. celui qui lui ferait définitivement perdre sa stature. parce que si toi, dawie, arrêtait de l’aimer, elle n’aurait plus jamais personne à ses côtés. ne te l’avait-elle pas promis dans le fond ? toi et pas un autre, jusqu’à la fin. cadence irrégulière que venait battre son coeur, puissant organe dans sa cage thoracique qui devenait un peu plus douloureux à chaque inspiration. vas y, dis lui. réponds juste à ses questions. elle cherche pas l’altercation ou les discussions sans fins. elle demande des réponses claires, concises. un oui, un non. pas des peut être, pas des demi-teintes. elle veut pas des mots qu’on souffle, ceux à côté de la plaque. regarde moi dans les yeux et jure le. jure que t’étais à un stage de foot. tu te souviens ? plus de mensonge, plus de cachoteries. jure lui dans les yeux que c’était bien ça et elle baisserait les armes, abandonnerait la partie. elle demande que ça, te croire. croire en toi et cette histoire sortie de nul part. et putain, elle pourrait te donner le bon dieu sans confession roxane. elle serait prête à avaler toutes les conneries que tu pourrais lui envoyer. je te demande à toi mais peut être que je devrais le ton monte pour tous les deux. les barrières qui s’érigent, cherche à montrer qui sera le plus fort des deux. mais c’est pas toi ça dawie. toi, t’es pas celui qui hausse la voix. elle te connait par coeur et tout au plus, t’aurais boudé comme un enfant. les réactions, elles sont disproportionnées, pas cohérente. y a rien qui va dans ton comportement, elle le ressent dans chacune de tes inspirations. non c’est pas ce qu’elle a dit. certainement pas ce qu’elle avait pu penser jusqu’à aujourd’hui. mais y a un truc qui va pas dans ton comportement et tout le reste. un truc qu’elle renifle à des milles et que t’as pas envie de lâcher. t’as même pas répondu à une seule de mes questions. tu vois quelqu’un d’autre ? ça tourne autour du pot. t’as arrêté de m’aimer ? des accusations que tu renvoies sans prendre la peine de répondre. laisse tomber le souffle dépitée alors qu’elle s’élance vers la porte, la main qui se pose dessus. les dialogues de sourd, elle a déjà assez donnée. au diable les efforts, c’est pas elle qui a changé.
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t'es un mélange explosif, la fatigue accumulée des nuits à avoir des nausées d'la scène qui était plus vraie que nature quand tu dormais, la souffrance aussi bien physique que mentale, et la culpabilité. tu veux qu'elle fasse comme ta mère quand elle savait que t'avais fait une connerie que tu voulais pas avouer, elle s'contentait de t'prendre dans ses bras, t'caresser les cheveux pour t'apaiser et surtout elle te disait que peu importe c'qui arriverait elle serait toujours là pour toi, qu'elle t'aimerait inconditionnellement. pourquoi ça peut pas être aussi simple ? la même scène, à la différence que ça serait avec celle que tu as choisi comme étant ton âme-soeur, celle qui avait l'don de te compléter comme une pièce de puzzle perdue depuis tant d'année. mentir c'tait une chose, mais le faire en ayant à la fixer au plus profond d'son être sans sourciller, c'tait pas la même chose. tu craques, tu détournes la tête d'un mouvement sec, faiblesse avouée et tu serres l'poing, tu t'en veux d'être aussi lâche, aidan il aurait tenu bon lui. toi t'es pas qualifié pour subir ça. tu t'écroules, tu perds la face, la confusion de tout c'que tu éprouves. tu t'mures dans ce silence, t'aimerais ne pas entendre ce qu'elle a à dire, tu t'forces dans une sorte d'autisme, tremblant à moitié car rongé de désespoir et cette injustice qui t'colle à la peau. tu crois que ça s'arrête, qu'elle va venir vers toi, t'dire que vous en parlez plus, qu'elle veut juste te savoir auprès d'elle maintenant. l'allure vive, tu suis son mouvement du coin d'loeil, la fuite de roxane alors qu'toi même t'hésitais à l'faire depuis un moment. elle t'file entre les doigts, c'est pas c'que tu veux. qu'elle comprenne sans que t'aie besoin de lui dire, ça serait l'idéal, mais tu peux pas en espérer autant, c'pas une histoire pour enfant avec une belle morale. roxane ? tu l'interpelles, du moins la silhouette qui s'échappe d'la pièce qui ressemble à un champ de bataille invisible. roxane ? tu répètes comme un enfant perdu, désorienté tu la suis, la voix qui s'fait plus suppliante, écorché vif. roxane tu vas où ? tu fais quoi ? tu t'contentes de pas la laisser te distancer, l'incompréhension, tu te déplaces dans une brume et tu manques de peu d'attraper sa main que tu loupes. roxane ! l'impression que tu perds la boule, comme un poulet sans tête tu sais pas comment réagir si ce n'est pas la panique, t'entends au loin l'chien qui jappe d'crainte quand ta voix se lève davantage pour avoir une réponse.
 
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c’est pas elle qui cache quoi que ce soit et qui se retrouve incapable de te regarder dans les yeux. les mensonges, ils viennent pas de son côté. et tu l’prouves avec le silence. tu prouves qu’elle a raison, qu’elle est pas en train de perdre la tête. t’as beau avoir tenté de lui faire croire que c’était elle qui partait à la dérive, l’manque de promesse il vient combler toutes les pièces manquantes. fait disparaître le brouillard qui s’était installé. t’es incapable de lui jurer que t’étais là-bas. incapable de lui donner le moindre mot rassurant pour la simple et bonne raison qu’elle avait vu juste. alors t’étais où dawie ? parce que tu la pousses juste un peu plus fort dans ses conclusions. si tu peux pas lui promettre, si t’étais pas là et si par dessus tout t’avais pas été foutu de la rassurer sur quoi que ce soit, probablement que c’était pour la seule et unique raison qu’elle ne s’était pas trompée. et c’est son coeur qui se liquéfie dans sa poitrine, l’impression de crever sur place quand elle en arrive à ces constations. les pas rapides qui la mène hors de la pièce, le besoin d’échapper à l’air oppressant et toi par la même occasion. c’est trop. trop pour elle. respire difficilement, l’air qui fait des siennes à pas vouloir entrer correctement dans ses poumons et ta voix qui résonne dans le couloir où elle s’est engouffrée. ses doigts qui cherchent l’interrupteur, plonge le salon minuscule dans la lumière, ses baskets qu’elle repère presque aussitôt. pourquoi j’dirais où je vais si toi tu l’fais pas ? capricieuse, agacée, toutes les émotions qui s’entrechoquent. y a plus rien de calme chez elle, tempête violente qui menace d’éclater. ses pieds qui s’enfoncent dans ses tennis, pas un regard dans ta direction. l’envie de te fuir qui se fait oppressante comme si ta propre présence était désormais en train de l’étouffer. t’es un menteur. t’es parti une semaine et t’as menti la voix qui flanche un peu alors qu’elle se redresse, pose les opales brunes sur toi finalement. et si tu mens sur ça, tu mens sur quoi d’autres ? peut être que dans le fond, t’es que du vent. y a rien de réel, rien de concret. peut être que tout n'était qu'éphémère, un piteux mensonge que tu lui a servit sans jamais en penser un traître mot.
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“don’t Let Me Go” & @Roxane Sears
tu fais quoi si elle s'en va ? c'est que l'revers d'la médaille, à vouloir rester fidèle à ta parole pour éviter d'attiré davantage de haine sur son frère, c'toi qui écume de tout. même une commotion cérébrale ça t'rendrait moins hagard, à te jeter à sa poursuite corps et âme, la peur qui t'bouffe le ventre de l'imaginer en dehors de l'appartement, loin de toi. c'est ça qu'elle a vécu, d'pas te voir rentrer et supporter tes excuses grotesques, puis ton retour aussi fade que possible. au fond tu comprends, elle a raison, c'pas elle la fautive. reine roxane n'a pas fait subir ses humeurs en vain, c'tait à la suite de ton manquement, le mutisme insupportable dans lequel tu avais décidé de te plonger. roxane. regard effrayé, on croirait voir un animal sur une route d'pleine nuit face à la voiture qui s'apprête à le percuter. la lumière t'fait aucun effet, tu restes braquer sur elle comme tu l'peux, paniqué, la raison que tu perds quand tu vois ses chaussures et tu comprends. non non non. tu répètes inlassablement, automatiquement, sans prêter attention à ce qu'elle a à te répondre, t'es déboussolé. tu pourrais te jeter sur elle, lui retirer de force ses baskets et les balancer ailleurs, ça serait sûrement une énième vague de cris qui alerteraient les voisins, disputes conjugales comme il en arrive souvent. ou alors tu pourrais juste prendre une grande inspiration, accepter de tout raconter, t'assoir docilement sur l'canapé et commencer ton récit, n'épargner aucun détail et surtout l'alimenter des preuves que tu portes avec honte sur l'corps. rien, sur rien roxane ! t'entends la moitié de ce qu'elle te dit, t'es agité, affolé, terrorisé. t'es d'aucune logique, scène ridicule d'un dawie qui s'laisse encore submergé par son coeur, l'cerveau étant hors service quand il s'agit d'être raisonnable. enlèves les, tu pars pas. finalement tu choisis l'option la plus simple à tes yeux, te plaquer contre la porte d'entrée et lui faire barrage, interdir toute sortie parce que dehors tu pourras plus rien faire pour l'empêcher de s'éloigner d'toi. ici, chez vous, tu peux encore espérer qu'elle lâche les armes, qu'elle se rationalise pour avouer qu'tout ça est ridicule. mais comment tu peux espérer ça quand toi tu lui offres pas la vérité ? tu pars pas roxane. t'es un disque rayé, tu répètes les mêmes choses, l'noeud dans la gorge qui t'empêche de déglutir correctement, la lourdeur sur les poumons, tu crèves sans elle.
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elle sait plus trop. elle sait pas grand chose. à cet instant précis, elle doute de tout. l’impression que tout n’était qu’une vaste blague. qu’elle a foncée tête baissée dans l’histoire romancée que tu lui as servit pour au final bien te foutre d’elle. t’as menti et c’est la seule chose qui tourne en boucle dans son cerveau à l’heure actuelle. en dépit des promesses, en dépit de tous les efforts qu’elle a fait pour toi, pour changer, pour être plus agréable. t’as juste menti et c’était pas le genre qu’elle pouvait laisser passer. c’était pas une idiotie comme celle que tu pouvais faire en utilisant ses produits hors de prix pour faire des bains moussants. là, c’était une semaine de désertion que tu voulais pas avouer, le mensonge gros comme le monde que tu lui avait servi sur un plateau d’argent persuadé qu’elle serait assez bête pour l’avaler. oh, bien sûr qu’elle t’aime. elle est folle amoureuse de toi. mais si l’amour rendait visiblement stupide dans certains cas, fallait croire qu’elle n’avait pas été contaminée de cette façon. et qu’est-ce que j’en sais ? la voix qui claque dans l’air, résonne dans l’appartement. elle sait pas si skylar est présente et au pire, elle en avait pas grand chose à faire. si tu mens sur a, tu peux mentir sur b et y a plus rien de ce que tu racontes qui finit par être forcément tangible à ses yeux. alors tu vois, t’as beau lui serrer le coeur à te précipiter sur la porte pour faire barrage, y a la colère qui prend le dessus. qui vient parcourir chacun de ses pores alors qu’elle finit de mettre sa veste, ses bras qu’elle croise sur sa poitrine. tu ne décides pas. tout comme elle avait pas décidé ta désertion visiblement. c’était pas une relation à sens unique, c’était pas comme ça que les choses étaient supposées fonctionner. j’reste pas avec toi non plus. pas comme ça, pas dans ces conditions. inspiration profonde, ses bras qui retombent le long de son corps, les doigts fins qu'elle fait craquer. et si les opales dérivent sur sa propre alliance, c'est pour le constat amère que tu ne portait plus la tienne. bouge de cette porte dawie. c'était pas une bataille qu'elle voulait mener, agrippe le bijou qu'elle fait glisser de son annulaire. si pour toi ça compte pas, ça compte plus pour moi non plus. reprends l’ascenseur en plein visage, elle est pas la seule à devoir avoir mal.
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