lundi 3 février 2020 14h00
J'étais surexcité depuis hier soir, depuis que je t'avais eu au téléphone, depuis que j'avais réussi a prendre de tes nouvelles, que je savais que tu allais.... J'aimerais pouvoir dire bien mais c'est pas le cas et je le sais je l'avais entendu dans ta voix, toute l'inquiétude et l'impuissance face a ton état. J'étais sur excité parce que aujourd'hui on devait m'enlever la perfusion, parce que ma glycémie était bonne a présent, et que j'allais pouvoir me balader un peu, sortir du lit, et voir dans quel état j'étais, quelle tête j'avais. Parce que malgré tout j'avais une douleur innommable qui me parcourait le visage, a chaque fois que je faisais une action trop brusque avec celui ci, une éternuements, un quinte de toux, renifler, un rire un peu trop intense. Alors les premiers jours on m'avait même mis sous morphine quelques heures, maintenant j'avais quelques chose de moins puissant, et sa faisait mal. Mais l'idée de te voir enfin seul à seul après plus d'une semaine chassait cette douleur, un peu. Cette nuit j'avais même un peu mieux dormi, je m'étais endormi avec la certitude de te voir le lendemain si tu savais à quel point ça m'avais aidé, ça n'avait pas chassé les cauchemars, non. Mais je m'étais endormi d'une façon plus différente, plus apaisée. Mais je revoyais sans cesse les mêmes images, j'entendais sans cesse les mêmes sons, même les odeurs arrivaient a pénétrer dans ces mauvais rêves qui n'était pas près de me quitter.
J'attendais la visite du matin avec impatience, comme retire enfin tout ces fils de contrôle, parce que je ne voulais pas entendre encore plus longtemps pour venir te voir parce que j'avais besoin de te voir et de te serrer dans mes bras, peu être même de pleurer un coup pour évacuer tout le stress qui avait été accumulé, depuis mon départ, qui n'avais fait que croître, de jours en jours pour atteindre un niveau inimaginable depuis que je m'étais réveillé la première fois dans cette chambre au milieu de la nuit. Seulement je m'étais fais un fausse joie, il fallait que j'attende encore, jusqu'à l'après midi, on devait me remplacer mon pansement nasale en fin de matinée. j'en avais marre d'attendre là a ne rien faire même pas pouvoir écrire le moindre mots, parce que je n'avais aucun de mes carnets, aucune feuilles de papier, la télé m'ennuyait au plus haut point, alors je ruminnais, somnolait, essayant de savoir comment se passerait nos retrouvailles.
Puis l'heure de la délivrance fus enfin là, j'avais même le droit de me rendre dans la douche, j'attaquais mon troisième jour de présence ici et j'allais enfin avoir le droit a une véritable douche, et pas simplement a la toilette donné par des soignants trop pressés par le rendement demandé, imposé par l'hôpital, par le nombre de patients et le sous effectif du personnel. J'allai pouvoir prendre une douche, chaude et voir la totalité des dégâts sur mon corps. C'est avec difficulté que je m'étais rendu dans la petite salle de bain, que j'avais retiré la liquette généreusement prêté par l'hôpital, et que j'avais posé les yeux sur moi, sur mon reflet... Mon visage d'abord, le pansement me recouvrait totalement le nez et un bleu s'étendait sous mes yeux il commençait a virer violet a certain endroit, mais le bronzage que j'avais pris a Nouméa atténuais un peu le tout. Mais j'avais une sale tête, le visage tellement marqué par la fatigue, les traits tirés, les yeux cernés profondément. Mes mains je connaissais leurs états parce que je passais mon temps a caresser les paumes du bout des doigts, pour toucher cette colle au milieu de mes mains, qui me dérangeais, me démangeais, qui m'était totalement inconnu et qui n'était pas agréable, elle était la pour me faire cicatriser plus rapidement, atténuer les cicatrices a l'avenir. Et le reste de mon corps qui avait reçu quelques coups et coupures dans la chute. Rien de bien grave. J'avais allumé l'eau et m'étais plongé dessous. Je ne devais pas mouiller mon pansement nasale et de toute façon j'étais tellement sensible a ce niveau là que je ne m'y risquerai pas. Je sais pas combien de temps de suis resté longtemps peu être même trop, pensif a l'idée de savoir ce que se passerai une fois que je serai a tes côtés. Pensant au meilleur comme au pire, savoir s'il fallait que je te dises ce que je ressens et a quel point tu comptes a mes yeux a quel point je tiens a toi, pensant au goût de tes lèvres, aux touché de tes mains sur ma peau, a une étreinte que je souhaiterais éternelle. Neal j'espère que je me faisais pas des idées, et que j'allais pas me prendre une porte en plein visage. Je sortais et je me séchais, avant de me rendre dans le placard, Méluzine m'avait apporté de quoi me changer, je n'étais donc pas obligé de remettre la chemise de l'hôpital sans sous-vêtements de surcroît... Même si l'idée pouvais être tentante au final. Mais j'allais tout de même devoir traverser les couloirs pour te rejoindre et me trimbaler quasi nue dans l'hôpital me réjouissais guère. J'enfilais un t-shirt, grimaçant quand je passais trop près de mon nez, un boxer et un jogging, je serai pied nu tant pis, je n'avais pas envie de mettre des chaussettes et mes chaussures étaient pleine de sang, comme le reste de mes vêtements. Puis je me souvenais du cliquetis que j'avais entendu dans le métro, ton pull était là lui aussi posé, souillé de sang, mes mains se mirent alors a fouiller avant de trouver l'origine du bruit passer. Je me mordais la lèvre en le voyant, fallait que je te le rendes et puis il y avait ce N' aussi. Ridicule par sa taille a côté je devais te le donner et qu'on parle aussi. J'avais fais installé une attache afin que tu puisses le mettre a ta chaîne si tu le voulais, seulement ta chaîne n'étais plus il me semble.
Plus les secondes passaient, plus elles me rapprochait de toi et plus mon cœur s'accélérait, j'arrivais pas a gérer, la présente envie de te voir. Il était déjà 14h et je devais passer par l'accueil pour avoir les informations que j'avais besoin parce que, j'étais trop occupé par l'idée de te voir, que je n'avais pas pris la peine de prendre les devant et de les appeler. Seulement il fallait que je descendes et impossible pour moi de prendre l'ascenseur, pas même en idée, parce que rien que même l'idée aurai pus me figer sur place, me laissant incapable de venir te rejoindre.
Seulement en traversant le couloir je ne pouvais pas m'empêcher de regarder par les portes entre ouverte, pour voir si tu ne t'y trouvais pas. Mon cœur loupa un tour quand je percevais visage, j'en perdis le souffle un instant. Je sais pas ce qui allait se passer dans cette chambre aujourd'hui. Mais encore une fois ça serai intense, comme a chaque fois par qu'on ne savait pas faire autrement.
J'inspirais un grand coup avant de pousser la porte sans même frapper. tu étais absorbé par je ne sais quoi, ou peu être même endormi j'en sais rien. Et je ne trouvais rien d'autre a dire qu'un Neal?! inquiet dans la voix une fois que je passais la porte avant de la fermer.
@Neal T. Hood
J'étais surexcité depuis hier soir, depuis que je t'avais eu au téléphone, depuis que j'avais réussi a prendre de tes nouvelles, que je savais que tu allais.... J'aimerais pouvoir dire bien mais c'est pas le cas et je le sais je l'avais entendu dans ta voix, toute l'inquiétude et l'impuissance face a ton état. J'étais sur excité parce que aujourd'hui on devait m'enlever la perfusion, parce que ma glycémie était bonne a présent, et que j'allais pouvoir me balader un peu, sortir du lit, et voir dans quel état j'étais, quelle tête j'avais. Parce que malgré tout j'avais une douleur innommable qui me parcourait le visage, a chaque fois que je faisais une action trop brusque avec celui ci, une éternuements, un quinte de toux, renifler, un rire un peu trop intense. Alors les premiers jours on m'avait même mis sous morphine quelques heures, maintenant j'avais quelques chose de moins puissant, et sa faisait mal. Mais l'idée de te voir enfin seul à seul après plus d'une semaine chassait cette douleur, un peu. Cette nuit j'avais même un peu mieux dormi, je m'étais endormi avec la certitude de te voir le lendemain si tu savais à quel point ça m'avais aidé, ça n'avait pas chassé les cauchemars, non. Mais je m'étais endormi d'une façon plus différente, plus apaisée. Mais je revoyais sans cesse les mêmes images, j'entendais sans cesse les mêmes sons, même les odeurs arrivaient a pénétrer dans ces mauvais rêves qui n'était pas près de me quitter.
J'attendais la visite du matin avec impatience, comme retire enfin tout ces fils de contrôle, parce que je ne voulais pas entendre encore plus longtemps pour venir te voir parce que j'avais besoin de te voir et de te serrer dans mes bras, peu être même de pleurer un coup pour évacuer tout le stress qui avait été accumulé, depuis mon départ, qui n'avais fait que croître, de jours en jours pour atteindre un niveau inimaginable depuis que je m'étais réveillé la première fois dans cette chambre au milieu de la nuit. Seulement je m'étais fais un fausse joie, il fallait que j'attende encore, jusqu'à l'après midi, on devait me remplacer mon pansement nasale en fin de matinée. j'en avais marre d'attendre là a ne rien faire même pas pouvoir écrire le moindre mots, parce que je n'avais aucun de mes carnets, aucune feuilles de papier, la télé m'ennuyait au plus haut point, alors je ruminnais, somnolait, essayant de savoir comment se passerait nos retrouvailles.
Puis l'heure de la délivrance fus enfin là, j'avais même le droit de me rendre dans la douche, j'attaquais mon troisième jour de présence ici et j'allais enfin avoir le droit a une véritable douche, et pas simplement a la toilette donné par des soignants trop pressés par le rendement demandé, imposé par l'hôpital, par le nombre de patients et le sous effectif du personnel. J'allai pouvoir prendre une douche, chaude et voir la totalité des dégâts sur mon corps. C'est avec difficulté que je m'étais rendu dans la petite salle de bain, que j'avais retiré la liquette généreusement prêté par l'hôpital, et que j'avais posé les yeux sur moi, sur mon reflet... Mon visage d'abord, le pansement me recouvrait totalement le nez et un bleu s'étendait sous mes yeux il commençait a virer violet a certain endroit, mais le bronzage que j'avais pris a Nouméa atténuais un peu le tout. Mais j'avais une sale tête, le visage tellement marqué par la fatigue, les traits tirés, les yeux cernés profondément. Mes mains je connaissais leurs états parce que je passais mon temps a caresser les paumes du bout des doigts, pour toucher cette colle au milieu de mes mains, qui me dérangeais, me démangeais, qui m'était totalement inconnu et qui n'était pas agréable, elle était la pour me faire cicatriser plus rapidement, atténuer les cicatrices a l'avenir. Et le reste de mon corps qui avait reçu quelques coups et coupures dans la chute. Rien de bien grave. J'avais allumé l'eau et m'étais plongé dessous. Je ne devais pas mouiller mon pansement nasale et de toute façon j'étais tellement sensible a ce niveau là que je ne m'y risquerai pas. Je sais pas combien de temps de suis resté longtemps peu être même trop, pensif a l'idée de savoir ce que se passerai une fois que je serai a tes côtés. Pensant au meilleur comme au pire, savoir s'il fallait que je te dises ce que je ressens et a quel point tu comptes a mes yeux a quel point je tiens a toi, pensant au goût de tes lèvres, aux touché de tes mains sur ma peau, a une étreinte que je souhaiterais éternelle. Neal j'espère que je me faisais pas des idées, et que j'allais pas me prendre une porte en plein visage. Je sortais et je me séchais, avant de me rendre dans le placard, Méluzine m'avait apporté de quoi me changer, je n'étais donc pas obligé de remettre la chemise de l'hôpital sans sous-vêtements de surcroît... Même si l'idée pouvais être tentante au final. Mais j'allais tout de même devoir traverser les couloirs pour te rejoindre et me trimbaler quasi nue dans l'hôpital me réjouissais guère. J'enfilais un t-shirt, grimaçant quand je passais trop près de mon nez, un boxer et un jogging, je serai pied nu tant pis, je n'avais pas envie de mettre des chaussettes et mes chaussures étaient pleine de sang, comme le reste de mes vêtements. Puis je me souvenais du cliquetis que j'avais entendu dans le métro, ton pull était là lui aussi posé, souillé de sang, mes mains se mirent alors a fouiller avant de trouver l'origine du bruit passer. Je me mordais la lèvre en le voyant, fallait que je te le rendes et puis il y avait ce N' aussi. Ridicule par sa taille a côté je devais te le donner et qu'on parle aussi. J'avais fais installé une attache afin que tu puisses le mettre a ta chaîne si tu le voulais, seulement ta chaîne n'étais plus il me semble.
Plus les secondes passaient, plus elles me rapprochait de toi et plus mon cœur s'accélérait, j'arrivais pas a gérer, la présente envie de te voir. Il était déjà 14h et je devais passer par l'accueil pour avoir les informations que j'avais besoin parce que, j'étais trop occupé par l'idée de te voir, que je n'avais pas pris la peine de prendre les devant et de les appeler. Seulement il fallait que je descendes et impossible pour moi de prendre l'ascenseur, pas même en idée, parce que rien que même l'idée aurai pus me figer sur place, me laissant incapable de venir te rejoindre.
Seulement en traversant le couloir je ne pouvais pas m'empêcher de regarder par les portes entre ouverte, pour voir si tu ne t'y trouvais pas. Mon cœur loupa un tour quand je percevais visage, j'en perdis le souffle un instant. Je sais pas ce qui allait se passer dans cette chambre aujourd'hui. Mais encore une fois ça serai intense, comme a chaque fois par qu'on ne savait pas faire autrement.
J'inspirais un grand coup avant de pousser la porte sans même frapper. tu étais absorbé par je ne sais quoi, ou peu être même endormi j'en sais rien. Et je ne trouvais rien d'autre a dire qu'un Neal?! inquiet dans la voix une fois que je passais la porte avant de la fermer.
@Neal T. Hood
(Lukas O. Spritz-Hood)
You can go the distance, you can run the mile, You can walk straight through hell with a smile, You can be a hero, you can get the gold, Breakin' all the records they thought never could be broke, Do it for your people, do it for your pride
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