Entretien d'embauche. | ft. Noham Hughes

entretien d'embauche. - venez comme vous êtes.

C'était une journée des plus stressantes pour moi. J'adorais mon poste d'agent de sécurité. J'adorais faire régner le calme et l'ordre dans mon cinéma de prédilection. Mais avoir une responsabilité nouvelle qu'est chef d'équipe, ça me bouleverse... l'ancien étant parti à la retraite, je me vois gradée pour mon plus grand bonheur mais le stress qui l'accompagne est comme le poison dans une pomme merveilleuse. Néanmoins, je gère. Il me faut plus qu'un entretien pour être déstabilisée. Je ne devais pas être pompeuse ou hésiter, je ne devais pas être trop exigeante ou hautaine.
Je devais rester moi-même. Et voilà bien un problème de taille... J'ai peur d'être moi-même. Peu importe, il fallait trouver quelqu'un pour reformer les rangs.
Je me mets en uniforme, noir et gris foncé. le taser et l'arme de poing dans les poches, les menottes dans la sangle de la ceinture, les rangers bien lacés, le polo dans le pantalon, les cheveux attachés et la montagne de papier avec moi.
J'avais reçu énormément de cv mais les trois-quart sont partis fissa à la poubelle... Personne n'a retenu mon attention. Et ceux que j'ai gardé mon laissé un arrière goût de mauvais pressentiment. Jusqu'à... ce cv ! Le cv d'un jeune homme anciennement videur, donc qui a déjà les bases de la sécurité et de ce que je peux lire, il cherche activement et rapidement du boulot. J'ai envie de l'aider...
Je me poste à côté d'un de mes collègues en regardant les gens affluer dans le cinéma pour la sortie du nouveau film avec Angelina Jolie. Maleficient 2.
J'attends que le jeune homme entre dans le cinéma, se présente à l'accueil et j'ai hâte que l'entretien se termine pour lui annoncer une bonne nouvelle, ou pas. Ça va dépendre du feeling, je suppose.
J'observe chaque personne qui entre, et l'heure du rendez-vous sonne dans les secondes qui suivent. J'ai le cœur qui bat la chamade et des tremblements dans les mains.
Ressaisis-toi, Katja. Tu es la cheffe.

(c) AMIANTE

@Noham Hughes

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entretien d'embauche
★ ─ w/ @katja lenoble

Je suis stressé comme pas possible aujourd'hui. C'est le grand jour. Celui où j'ai mon premier entretien d'embauche avec une entreprise qui accepte de bien vouloir me rencontrer. J'ai demandé énormément de conseil dans ma colocation. Surtout de la façon de m'habiller pour ce rendez-vous hyper important. J'ai les mains moites lorsque je prends mon 4x4 pour rejoindre le cinéma de la ville. Je reste de longues minutes devant le rétroviseur de ma voiture pour répéter le discourt que j'ai préparé pour vanter mes mérites. Je ne dois pas faire capoter cet entretien. Puisque je ne sais pas quand j'en aurais un nouveau. Il me faut absolument ce travail pour subvenir aux besoins de ma coloc. Je ne peux pas continuer de vivre aux dépends des autres. Je prends une grande respiration avant de quitter mon véhicule. Je m'approche doucement de l'entrée du cinéma, je viens à dire à l'homme qui tenait le guichet du cinéma que j'avais un entretien avec la chef en charge des agents de sécurité. Il me laisse passer sans encombre. J'ai une boule à l'estomac qui se forme, mes jambes viennent à trembler sans que j'arrive à garder le contrôle de celle-ci. J'aperçois dans mon champ de vision une jeune femme dans un coin habillé comme un agent. Je fais vite le rapprochement et je m'avance vers elle. « Bonjour, je suis Noham. J'ai un entretien avec vous ou quelqu'un d'autre. Je ne sais pas trop à vrai dire ... » Merde ! Il faut impérativement que je me réagisse rapidement si je veux obtenir ce poste.

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entretien d'embauche. - venez comme vous êtes.

Je ne peux m'empêcher de sourire quand je vois un jeune homme perdu parmi la foule qui se presse vers les salles qui leur sont destinés. « Ce doit être le mien. » que je dis à mon collège qui me sourit avant de me laisser pour surprendre un jeune garçon qui fouille dans le sac d'une dame.
Je serre le dossier contre moi alors qu'il arrive enfin à ma hauteur, je ne peux m'empêcher d'ouvrir grand les yeux et hausser les sourcils alors qu'un sourire rassurant se dessine sur mes lèvres. Je me mets à rire doucement, plus pour le détendre que par pure moquerie, je ne me permettrais pas. « Bonjour. » que je dis, bienveillante. « Oui c'est avec moi, Katja LeNoble. » dis-je en tendant la main pour lui serrer la sienne. « Suivez-moi. » Je donne un petit coup de tête au fond du couloir où je l'entraîne. Le silence est prenant ici, les coussins anti-son sont efficaces.
J'ouvre une porte battante et la retient pour le laisser passer derrière moi alors que je descends des escaliers en pierre. « Je suis contente que vous soyez venu. » que je dis en continuant de descendre.
Puis arrivés en bas, j'ouvre la porte de mon bureau, il n'est pas très spacieux, mais c'est le mien. « Voilà, installez-vous, je vous en prie. » montrant le siège face au bureau. Je m'installe posant le dossier devant moi. Je l'ouvre pour reprendre son cv et vérifier que c'est bien la même tête. « C'est bien la bonne bouille. » je ris un peu avant de poser les mains sur son cv. Je n'ai pas besoin de cette base en réalité. « Racontez moi un peu votre parcours. » je suis toujours aussi bienveillante, je ne cherche surtout pas à le piéger, je veux juste mieux l'appréhender.[/color] » Il n'y a pas de mauvaise réponse, sachez-le. " un sourire chaleureux pour l'inviter à se lancer.

(c) AMIANTE

@Noham Hughes

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J'ai encore les jambes qui tremblent, comme jamais. C'est la toute première fois que je n'ai pas confiance en moi. Je doute de mes capacités à obtenir ce travail. Je m'approche sans grande assurance vers la demoiselle en question. « Enchanté Mlle LeNoble ! » dis-je poliment suivi d'un sourire. J'essaie d'être sous mon meilleur jour. Je dois suivre ma ligne droite du début à la fin. « D'accord. » Je viens à la suivre dans un petit couloir où vous passez des portes pour entrer dans un petit couloir ou des coussins anti-son sont installés. Je descends le peu d'escaliers en pierre qui se trouvent devant moi tout écoutant attentivement la demoiselle. « Je ne pouvais pas me permettre de ne pas me présenter à-vous. » Il me faut absolument ce travail, c'est mon dernier recours si je ne veux pas retourner vivre à New York. Une fois dans le bureau de la chef d'équipe, je m'installe sur la chaise face à son bureau lorsqu'elle te demande de le faire. Je patiente quelques minutes le temps qu'elle examine le CV que j'ai déposé il y a quelques semaines maintenant. « Toujours. Je n'aime pas tricher avec les photos. » Il y a énormément de monde qui peuvent tricher avec ses photos, beaucoup ne mettent jamais leur tête réellement. Je n'ai jamais aimé ce protocole. « J'habitais à New York il y a encore quelques mois de ça. J'ai effectué un tas de petits jobs par-ci par là. Je prenais ce qu'on me proposait à vrai dire. Puis, j'ai eu envie de changer de vie. Je suis arrivé à Boston sauf, que je n'ai pas eu la chance de trouver un travail stable, ni même de pouvoir reprendre mes études. Je vivais dans mon 4x4 depuis que je suis arrivé en ville. Or, j'ai réussi à ligoter un appartement dans une colocation sauf qu'il faut que je paie ma part de loyer. Je n'ai plus envie de vivre aux crochets des gens. Je n'aime pas cette sensation de quémander aux gens pour pouvoir vivre convenablement ! »

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J'étais toute attentive. Ce premier entretien se passait plutôt bien, je n'étais pas très stressée en réalité, alors que lui l'était tout particulièrement. j'essayais de le détendre un peu mais il était droit dans ses baskets et semblait vouloir faire une bonne impression que je ne cherchais pas vraiment à voir. Il me suffisait de lire dans son regard, à parti du moment où il était capable de l'affronter, je pouvais percevoir l'âme qui se cachait derrière et il semblait tout à fait apte à s'investir dans un métier, même si ce n'était pas forcément le métier de ses rêves.
Je sais pour être passée par là, cet entretien d'embauche, cette chaise et ces questions... je les ai toutes vécu. Et il s'en sort plutôt bien. Stature, regard et sérieux dans les réponses. J'espère qu'il est quand même moins rigide qu'il en a l'air, car même si nous sommes là pour faire régner l'ordre, il y a dans l'équipe une bon esprit de camaraderie.
J'écoute alors son parcours de vie qui semble semé d'embuches, et je comprends parfaitement son désarroi pour m'être retrouvée dans cette situation quelques années plus tôt, je me retrouve pas mal en lui.
Je ne ressens pas de pitié, mais j'ai une réelle compassion pour ses problèmes puisque je sais combien il est difficile de sortir la tête de l'eau dans ce genre de situation.
Je ris légèrement. « ligoter ou dégoter ? » je pose ma main sur le bureau entre nous pour faire comprendre que je plaisante. « je comprends parfaitement votre situation, rassurez-vous. » pour avoir du tout abandonner, survivre puis finalement faire carrière dans la sécurité. « nous sommes une équipe très soudée, certains sont là depuis des dizaines d'années. Nous avons une politique strict, notre cinéma reçoit quelques avant-premières et notre rôle est capital. » je me lève pour marcher jusqu'à lui et m'assoir sur mon bureau. « j'ai vu que vous aviez été videur. Avez-vous l'autorisation au port d'arme ? » Je montrais sur ma ceinture le taser, les menottes mais surtout sur l'arme d'apoing à utiliser en cas d'extrême urgence. Depuis les attentats, nous n'étions plus assez prudents. Je plonge mon regard vermeille dans les siens si clairs. Il avait de très jolis yeux, et un sérieux que je ne pensais nullement voir ailleurs que chez Elijah.
Le sixième sens est toujours le bon apparemment.

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@Noham Hughes

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entretien d'embauche
★ ─ w/ @katja lenoble

Je ne suis pas dans mon élément lors de cet entretien. Généralement, je suis plutôt sûr de moi, un peu trop par moment. Sauf, qu'aujourd'hui c'est tout l'inverse. On dirait pratiquement un enfant qu'on vient de gronder pour une connerie. Je suis tout timide, les mains moites que je n'arrive pas à retrouver normal. Je joue presque ma vie dans cet entretien. Si je n'obtiens pas ce travail, je peux dire adieu à Boston, ainsi qu'à mes amis présents en ville pour retourner à New York. Même si j'aime plus que tout, ma ville natale, je n'ai pas envie d'y retourner précipitamment. Je viens à déballer tout le résumé de ma vie envers la demoiselle. Je ne veux pas qu'elle me prenne en pitié, ni même qu'elle me donne le travail par charité. Non, je veux l'avoir par mes propres moyens. Uniquement parce que j'ai fait bonne impression. Je ne demande pas grand chose en réalité. « Dégoter. Désolé je suis un peu stressé ... » dis-je avec un mini sourire aux lèvres. J'essaie tant bien que mal de me détendre un peu. « Vous ne dites pas ceci par pitié au moins ? » Je préfère être franc avec elle maintenant que d'attendre avant de lui dire ce que je pense. « Parce que je ne veux pas obtenir ce travail parce que vous aviez eu pitié de moi. Je veux l'avoir uniquement si je vous fais bonne impression. » Les choses sont dites. Maintenant c'est elle qui a les cartes en sa possession. « Je suis tout à fait apte de travailler en équipe, je suis quelqu'un d'assez sociable avec les gens. J'arriverais à me fondre parfaitement dans votre équipe. » annonçais-je avec un grand sourire qui étirent mes lippes sur le visage. Je suis un peu plus solaire que tout à l'heure, je reprends petit à petit mes esprits. [coral=#E26B14]« Jusqu'à présent je n'ai pas eu l'opportunité de l'avoir. »[/color] Je ne suis pas resté très loin en tant que videur dans l'autre entreprise pour l'obtenir. Le patron a arrêté mon contrat avant que je puisse le passer.

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je comprends son stress. Quand on a peur ou qu'on est dans l'urgence, on a tendance à trop exiger de soi-même et on cafouille. je ne m'arrête pas à un cafouillage ou deux, je m'arrête surtout sur l'aisance des gens, sur leur bonté également. quelqu'un de trop sûr de lui va plutôt attiser ma méfiance que ma sympathie.
mais je suis étonnée par sa demande qui vient suite à l'annonce de ma compréhension. j'ai du mal m'exprimer, ce qui lui fait croire que j'ai pitié de lui. « N-non ! » mais il enchaine, je sens que c'est une corde sensible et qu'il ne faut pas l'ébranler. Loin de moi l'idée d'avoir pitié. je comprends ce qu'il traverse et j'ai ressenti la même détresse, mais je n'ai aucune pitié, j'ai surtout beaucoup d'admiration pour ce genre de personne qui ne veut qu'une seule chose : s'en sortir.
Je souris, sans rien ajouter à sa tirade. je lui explique comment on fonctionne, surtout insister sur le fait que nous sommes presque une seconde famille et que l'entente parmi nous est primordiale.
Il vient de se détendre tout à coup et j'apprécie son franc parler, l'assurance douce qui se dégage de lui. Il s'entendra bien avec le reste de l'équipe, et je suis persuadée qu'il fera un bon agent de sécurité.
Mais la question fâcheuse tombe et la réponse n'est pas celle que j'espérais. je vais devoir débourser un peu de sous, mais le jeu en vaut la chandelle. « très bien, et bien vous le passerez à la fin de cette semaine. »
je retourne à mon bureau pour ouvrir un tiroir et sortir une clef. « suivez-moi. », je sors du bureau pour aller dans les vestiaires des hommes. « alors... il y a des roulements, pour vous évitez de travailler que le soir ou que le jour ou même tous les weekend. vous aurez votre planning à chaque début de mois. » j'ouvre le cadenas d'un casier vide. « vous pouvez évidemment changer vos horaires avec les collègues ou me demander un jour ou deux au besoin. » je replace un cintre et donne la clef à Noham. « c'est votre casier, et votre clef. unique, j'ai pas de double. » dis-je en souriant, insistant sur le fait qu'il faut pas la perdre, et omettant de dire que le double... c'est moi qui l'ai perdu. Je lui fais signe de continuer à me suivre. « vous serez payer sur une base smicard avec une prime de risque, vos heures supplémentaires sont payées, vos heures nocturnes comptent doubles... aussi vous pouvez finir le mois à 2000 voire 2300$. » j'ouvre la buanderie et m'arrête devant les placards. « quelle est votre taille ? M, S ? » car même bien bâti, je n'avais pas la logique de la physionomie. « et votre taille de chaussure aussi. » dis-je en pointant ses pieds du doigt comme une enfant. « oh puis, tutoyons-nous. » je lui souris avec bienveillance, plongeant mes yeux dans les siens. « alors, tu acceptes de faire parti de l'équipe ? » dis-je en tendant la main.

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@Noham Hughes

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entretien d'embauche
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La pitié ne fait clairement pas parti de ton vocabulaire. Tu l'as prescrit il y a des années maintenant. Tu n'as pas besoin de ce genre de choses dans ta vie. Il faut que tu arrêtes aussi de voir le mal de partout. Les gens n'ont pas forcément pitié de toi à chaque fois que tu racontes ton histoire. Tu es même loin de te douter qu'elle ait vécu pratiquement la même chose que toi. Tu comprendrais peut-être pourquoi elle désire te donner une deuxième chance. Elle finit par t'expliquer comment se déroule le travail ici. C'est tout un état d'esprit qui s'en dégage, une seconde famille comme elle t'explique précisément. Tu apprécies cette valeur, tu as besoin de ça pour te poser dans cette ville. Tout à coup, tu finis par te détendre et laisser parler ton cœur. Tu es direct avec elle, tu ne veux pas qu'elle croit que tu joues un rôle. Tu es pratiquement sûr de ne pas obtenir ce travail uniquement parce que tu n'as pas le droit de porter une arme sur toi. Tu es déçu, cela se voit sur ton visage ... Quand soudain tout s'illumine sur ton visage lorsque tu entends ses mots. « Oh ! Merci, merci à vous ! » répliques-tu en ayant envie de la prendre dans tes bras, sauf que tu te retiens pour éviter de tout foutre en l'air. « Bien sûr ! » Tu viens à la suivre de près pour qu'elle t'amène vers les vestiaires des hommes. Tu as un sourire qui n'arrive pas à se décrocher de ton visage. « Je n'ai pas besoin de jour ou de deux jours pour l'instant. Je me suis déjà assez reposé jusqu'à présent ! » avouas-tu avec un sourire aux lèvres. Au moins, cela prouve que tu es honnête du début à la fin. « J'en prendrais soin. » soufflas-tu en prenant la clé dans tes mains. Tu reprends la marche en sa compagnie pour rejoindre une buanderie où se trouvent tous les vêtements de travail d'ici. « Whaouuu ! » Tu ne pensais pas que tu sois payé autant. Il faut dire que ça fait tellement longtemps que tu n'as pas touché une telle somme tous les mois. « Je mets du S, s'il vous plait ! » demandes-tu en posant ton regard sur elle. « Ça sera du 41 » Le sourire ne quitte pas ton visage depuis tout à l'heure. Tu commences à avoir une crampe au niveau de la mâchoire tellement tu es heureux pour la peine. « Ça sera plus pratique, je l'avoue. » dis-tu. Tu n'osais pas jusqu'à présent la tutoyer, tu trouves que c'était un manque de respect. « J'accepte avec grand plaisir. »

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J'étais vraiment ravie d'avoir découvert un garçon comme lui. Non parce qu'il avait besoin de moi, mais parce qu'il faisait parfaitement écho à ce que j'ai été et ce que je serai. On était plus similaires qu'on ne le croyait, et j’appréciais avoir l'impression de le connaître déjà alors qu'on venait tout juste de s'apprendre. On contournait doucement les frontières entre supérieure et employée. Il n'y avait pas de ça avec moi. La seule différence entre lui et moi, c'est que je m'occupe des papiers, sinon je me sentais loger à la même enseigne et jamais je ne privilégierai mon propre confort aux leurs. C'était d'abord eux, ensuite moi.
Et il semblait comprendre que je n'avais pas la pitié dans le regard, encore moins dans le cœur car je le vois complètement différent maintenant. Il semble avoir respirer un nouvel air, et j'apprécie vraiment de le voir comme ça, c'est plus agréable que le garçon qui buguait au début.
Un échange de clef, de bonnes paroles, des plannings et du fonctionnement de l'équipe plus tard, nous nous retrouvons dans la buanderie où je lui demande ses tailles avant d'affirmer que le tutoiement sera plus simple. Pour le reste de l'équipe, c'est facile, ils me connaissent depuis longtemps, j'avais peur que ce soit un frein pour Noham, mais je suis agréablement surprise qu'il accepte si rapidement.
Son sérieux, son honnêteté... tout me prouve que j'ai raison et que je fais le bon choix.
Avant de prendre les vêtements dans les placards, je lui tends la main pour l'emmener officiellement dans mon monde, et par ce geste nous scellons l'entente. « Je suis plus que ravie. » après une belle poigne, je mets ma main sur les nôtres liées. « Bienvenue chez toi. » je me sépare de lui pour me retourner et prendre les uniformes et les chaussures. « alors voilà, tu as un pantalon avec une ceinture où tu auras un taser, des menottes et ta prochaine arme. » je lui en tends deux, puis sors les hauts. « là c'est un polo à manches courtes avec une petite poche, on y met un carnet pour prendre des informations au besoin. » je souris en réalisant que je parle beaucoup et que je le noie sous les indications. « par exemple des plaintes au cinéma, des indices sur un voleur potentiel, les contacts police etc... » les uniformes sont noirs et gris, tout dans la discrétion. Des rangers, deux paires également. « Du 41 hein ? » je farfouille dans les nombreuses boîtes pour en trouver trois paires. « Oh bah, faudra que j'en recommande, on sait jamais. » je les lui tends avant de retomber sur mes pieds et d'aller ouvrir un placard plus grand. « Et là, tu pourras choisir à ta convenance, on a des gilets ou des parkas si tu as froid ou que tu fais une ronde sous la pluie, parfois on va sur le parking. » mon accent but sur quelques mots mais ça reste compréhensible. « voilà... je crois que j'ai fait le tour. » je fais un rapide tour sur moi-même. « ah si, tu peux laisser tes uniformes sales ici, ils sont lavé trois fois par semaine. »
je sors de la buanderie en l'entrainant de nouveau à ma suite, retournant à mon bureau. je m'assoie et tire du bureau un contrat. « je vais pas te mentir, en lisant ton cv, je savais déjà que j'avais eu un coup de cœur pour toi, et tu n'as fait que le confirmer, j'avais donc déjà tout préparé. » je lui tends le contrat avec un stylo. « prends le temps de le lire et après tu iras te changer que je vois comme tu es dedans ! » Je ris en tournant sur ma chaise comme une enfant, le temps qu'il prenne connaissance de tout et assimile tout ce que j'ai pu lui dire.
une vraie pipelette, mais ça en valait la peine, non ?

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En venant à cet entretien d'embauche, tu t'attendais pas à l'obtenir si facilement à vrai dire. Tu pensais que tu allais avoir du mal à trouver les mots pour parler de ton histoire. De ta difficulté à trouver ta place dans ce monde de travail. Puisqu'il faut être honnête, très peu de gens vous laissent la chance d'obtenir un peu de qualification dans n'importe quel travail. Les patrons sont bien trop exigeants de nos jours. Tu viens à sceller ton nouvel emploi avec la jeune femme d'un signe de main. Un nouveau départ s'offre à toi. « Et moi dont ! » C'est comme un rêve, tu serais prêt à te pincer pour voir si tu n'étais pas au fond de ton lit en train de ronfler comme pas possible. « Je te remercie grandement. » Il n'y a pas d'autres mots qui puissent sortir de ta bouche hormis ceux-là. Tu attrapes les vêtements que la demoiselle te passe pour les placer dans ton casier encore ouvert. « c'est toujours important d'avoir un bout de papier pour n'importe quelle situation, on ne sait jamais ce qui peut arriver ! » avouas-tu en récupérant les deux polos et les pantalons. « C'est bon de savoir, merci pour toutes les informations que tu me transmets. » C'est grandement appréciable d'apprendre tout cela avant de démarrer le boulot. « Ça ne devrait pas te surprendre tant que ça. » maugréas-tu suivi d'un sourire lorsqu'elle te passe trois paires de chaussures. « Vous êtes vachement équipée, je suis impressionné. C'est rare qu'une entreprise soit aussi opérationnelle. » réponds-tu en la regardant retomber sur ses pieds avant qu'elle ne virevolte sur elle-même. « C'est bien qu'il puisse avoir une entreprise spécialement pour laver les vêtements de travail. » répliques-tu en souriant de plus belle. Tu as déjà hâte de pouvoir commencer ton travail, de voir comment ça peut se passer ici. « Un quoi ? Je m'attendais tellement pas à cette réponse de ta part. » Tu es surpris par l'honnêteté de la demoiselle. Tu prends le temps de le lire en intégralité, parce que tu veux rater aucun mot de ce contrat ultra important pour toi. De longues minutes plus tard, tu viens à signer le contrat et tu le rends à la demoiselle avant de retourner dans les vestiaires pour te changer. Tu enfiles rapidement ton uniforme pour aller voir de nouveau ta patronne. « Voilà le résultat final ! » Tu tournes sur toi-même pour qu'elle puisse voir ce que ça donne les vêtements sur ta silhouette. « Je vous remercie encore une fois pour me donner cette chance d'avancer dans la vie. Je vous dis à lundi. » Tu tends ta main pour lui serrer en guise d'au revoir puis, tu finis par disparaître de son champ de vision.

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FIN DU RP

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