(witherbitt) power sisters

« finalement, y a pas que notre couleur de cheveux qu’on partage » La rouquine se lève et attrape les lettres. Elle prend mal mes mots, je le sais en croisant son regard et en voyant la façon dont elle était en train de se fermer sous mon nez. Si durant les premières secondes je ne comprends pas très bien ce qu'il se passe, je me prends la dure réalité de plein fouet. « est-ce que ça t’es venu à l’esprit que pour une fois, c’était pas à propos de toi ? » Je déglutis, mon cœur s'emballe et mon cerveau se met à tourner à plein régime. J’enchaîne les erreurs depuis quelques temps, j'apprends pas toujours, je les répète jusqu'à ce que ça me rentre en tête. Je cherchais déjà un moyen de réussir à l’adoucir encore une fois, à croire que j'aimais me mettre des bâtons dans les roues et relever des défis. T'es conne Marla. Tu grandiras jamais. Tu prends les mauvais chemin. Tu as tellement peur de tout ce que tu ressens que tu en a oublié tout ce qui t'entoure. J'ai l'impression qu'elle va partir et d'un bon, je me remets sur pied pour lui barrer le chemin, les joues rouges, en panique. « c’est drôle parce que plus j’y pense, et plus je me dis que la seule chose qui t’intéresse, c’est parler de toi. t’as pas envie de me connaître, t’as besoin qu’on écoute tes problèmes. spoiler alert ; le monde ne tourne pas autour de toi. si tu veux l’image de la fille parfaite, essaie peut être de ne pas tout ramener à toi quand ça te concerne pas. » Et ça m'attriste, parce que dans le fond, c'est tout ce que je veux pas. J'voulais pas non plus être la fille parfaite, j'essayais simplement de composer et j'faisais tout de travers. J'étais pas en colère contre elle, loin de là. J'étais plutôt en colère contre moi. Seulement contre moi. « Tu as raison... » que je glisse en hochant la tête. « Sur le fait que j'ai besoin qu'on m'écoute et que je suis devenue égoïste et crois-moi, j'déteste cette part de moi... » Parce qu'il y a quelques mois, j'étais pas comme ça. Là, j'étais tellement perdue que je ne savais plus où donner de la tête. « Je suis vraiment vraiment désolée Roxane et je te promets que j'vais me reprendre et me corriger... » Pour la survie de tout le monde. « Mais tu as tort sur le reste, j'm'en fous pas de toi » En témoigne le fait qu'elle soit ici et que j'ai préparé la soirée. « J'veux apprendre à te connaitre. Je suis réellement touchée que tu m'aies fait lire ces lettres et je le suis encore plus de savoir que tu t'es confiée à moi pendant tous ces mois. J'espère que j'arriverais à gagner ta confiance pour que tu puisses te confier à moi, comme tu l'as fait dans les lettres, à l'avenir... » Et ce n'était pas des mots en l'air, je pensais vraiment ce que je disais. « T'es pas un monstre. Tu ressens des choses et toi aussi, tu as besoin de parler. Et pour du peu que j'ai vu, tu es typiquement le genre de personne que j'aurais adoré être. Tu es forte, tu es intelligente, tu sais te faire respecter, tu ne te démontes pas. Tu es indépendante et absolument magnifique. » J'haussais les épaules. Like always, j'avais envie de pleurer. « J'veux tout apprendre de toi. Les trucs importants, comme les trucs futiles. J'aurais voulu être là pour t'épauler pendant tout ce que tu as traversé et pour t'aider à prendre tes marques ici... » Enfin bref. J'étais en stress total, un vrai moulin à paroles qui débitait tout trop vite, dans le désordre et en se répétant. J'avais même agrippé sa main, pour être certaine qu'elle ne s'échappe pas. J'étais débile, j'faisais les choses à l'envers, mais dans le fond, elle m'importait réellement. Je voulais connaitre ma grande sœur.

et puis tant pis si les mots sont trop forts, s’ils font trop mal. tant pis si ça la heurte plus que de raison. roxane n’avait jamais été dotée de patience et pour une fois dans sa vie, quand elle tentait de montrer autre chose que le monstre d’égoïsme et de superficialité qu’elle pouvait être, elle se retrouvait confrontée à cette situation, ça ne pouvait clairement pas passer. alors elle crache son venin, répand toute sa toxicité à travers ses mots, en colère de voir que même dans un moment pareil, marla ne pouvait pas s’empêcher de ramener encore une fois les choses à elle. et elle se stoppe net quand les premiers mots de sa soeur retentissent. ━ ah bon ? parce que depuis le début, c’est toujours ce que tu veux, ce que tu ressent, au rythme que tu le désires et moi, j’suis censée me plier à tout, tout le temps. c’est pas comme ça que les choses fonctionnent. et bordel, roxy avait déjà fait preuve de patience avec elle plus qu’avec quiconque d’autre au monde. prendre sur elle, laisser le temps. fallait bien que ça explose à un moment où à un autre. et c’est un débit de parole qui coule soudainement, flotte dans l’air. marla semble ne plus pouvoir se taire, en rajoute encore et encore jusqu’à agripper la main de la nesbitch, les yeux qui transpercent le coeur. ━ j’te souhaite pas d’être moi. personne ne pouvait l’être. et c’était pas l’égo surdimensionnée qui parlait mais plutôt le côté rationnel. ses manières de faire et ses agissements semblaient facile parce qu’elle était dépourvue de compassion mais clairement, n’importe qui pourrait lui prouvait que le comportement de roxane était proche de celui d’une sociopathe et qu’elle était typiquement le genre de personne à éviter. ━ et j’aurais pas dû te les faire lire. ça n’avance à rien, c’était inutile.des mots merdiques enchaînés les uns à la suite des autres dans la période de sa vie où elle avait été le plus faible psychologiquement. y avait rien à en tirer, rien à en interpréter.

« ah bon ? parce que depuis le début, c’est toujours ce que tu veux, ce que tu ressent, au rythme que tu le désires et moi, j’suis censée me plier à tout, tout le temps. c’est pas comme ça que les choses fonctionnent. » Ouais. J'me tais, j'réponds rien. Ça doit fonctionner un peu comme ça quand même, parce que j'avais réellement eu besoin d'établir le rythme les premières semaines. Alors ouais, peut-être qu'après, j'avais été égoïste, mais elle pouvait pas tout me mettre sur le dos non plus. Je reprenais la parole pour lui dire ce que j'avais sur le cœur. Pour Roxane, tout semblait si simple, tout semblait couler de source. C'était pas mon cas et je l'admirais réellement pour ça. « j’te souhaite pas d’être moi. » - « Tu dis ça parce que tu vois que le négatif et que c'est en partie à cause de ce qu'il s'est passé avant que tu arrives ici. Tu. N'es. Pas. Un. Monstre. » Et j'appuyais sur chaque mot. Certes, je la connaissais depuis peu, mais elle était là. Et le simple fait de sa présence ici, en face de moi, montrait qu'elle avait un cœur. « et j’aurais pas dû te les faire lire. ça n’avance à rien, c’était inutile. » Mes sourcils se fronçaient doucement. « Non, je ne suis pas d'accord. Au contraire, ça change tout. Tu me donnes un aperçu de qui tu es réellement, de ta fragilité. Tu me donnes les clés pour comprendre qui tu es et comment tu fonctionnes. » Je tentais un sourire et je la tirais vers la canapé, sa main toujours dans la mienne. « J'ai été stupide, je m'y suis mal prise. Égoïste et ouais, encore une fois, je suis désolée. » J'haussais les épaules, j'pouvais pas faire plus. « Laisse moi reprendre depuis le début. » Et la première question qui me venait à l'esprit et qui cette fois, me paraissait être très importante. « Comment tu vas Roxane ? Vis à vis de tout ce qu'il s'est passé, de ton arrivée ici et de ta famille... » Sa famille, parce que j'avais bien du mal à imaginer que ça puisse être la mienne aussi.

elle sait même pas ce qu’elle avait espéré en faisant lire un truc pareil. à ce qu’on la comprenne ? risible. personne ne pouvait comprendre son fonctionnement. le cerveau trop tordu, la toxicité émanant d’elle. roxane était un foutu poison et elle ne le savait que trop bien. il n’y avait strictement rien qui pourrait changer ça ou faire avaler qu’elle avait la capacité de changer. elle ne pouvait pas. pourri jusqu’à la moelle, ni plus ni moins. ━ moi j’crois que j’en suis un et que ça sert à rien de se voiler la face comment penser autrement après tout ce qu’elle avait fait et tout ce qu’elle continuait à faire ? y avait quelque chose de foncièrement pourri chez elle et si elle avait apprit à composer avec, les autres n’étaient pas forcément apte à le faire. ━ personne ne sait comment je fonctionne, à commencer par moi marla. et pourtant, ils avaient été nombreux ceux cherchant à la déchiffrer mais derrière la façade de pierre, y avait rien à découvrir. on pouvait creuser un millénaire qu’on ne sortirait pas la moindre chose positive à son sujet, c’était juste comme ça. ━ j’en sais rien elle hausse les épaules, retrouve le canapé quitté quelques minutes plus tôt. elle avait parlé de son départ comme le moyen de tout recommencer à zéro et pourtant, elle était toujours la même peste qu’à glasgow. son besoin de grandeur, de briller, d’éclipser les autres. elle réunissait déjà toutes les cartes pour faire autant de ravage qu’en écosse comme si elle était incapable d’apprendre de ses erreur. chassez le naturel, il revient au galop. roxy était foncièrement mauvaise, peu importait le genre qu’elle voudrait bien se donner. ━ tout le monde me déteste mais j’y suis habituée et.. j’aime pas en retour alors disons que la balance s’équilibre ni plus ni moins. à force de se foutre de la gueule du monde, y avait plus rien qui pouvait réellement la toucher.

« moi j’crois que j’en suis un et que ça sert à rien de se voiler la face » Ça me rendait triste qu'elle en arrive là, à penser de telles choses à propos d'elle-même. Elle était dure. Puis, j'y croyais pas tellement à ce qu'elle disait moi. À moins que ce soit scientifiquement prouvé, elle ne pouvait pas ne rien ressentir. Il y avait forcement des choses qui la faisait vibrer et des remords, elle devait bien en avoir, le problème, c'était peut-être plutôt qu'elle n'arrivait pas à les comprendre. « personne ne sait comment je fonctionne, à commencer par moi marla » Ouais, c'était ça le truc. « C'est peut-être là le problème... Et il y a forcement une solution à ça. » J'étais optimiste. Je ne pouvais pas me résigner à me dire que la personne que j'avais sous les yeux était horriblement méchante. Elle était là bordel, elle n'était pas un monstre. « j’en sais rien » Elle retrouvait sa place sur le canapé et je venais me poser à ses côtés, gardant l'une ses mains dans la mienne. « tout le monde me déteste mais j’y suis habituée et.. j’aime pas en retour alors disons que la balance s’équilibre » Et pourtant, beaucoup semblaient l'admirer et l’apprécier depuis son arrivée à Harvard. Elle n'avait eu aucun mal à trouver sa place parmi les étudiantes. « Ça te blesse ce que les gens pensent de toi ? Que certains puissent imaginer que tu es un "monstre"... Ça te pèse toi ? » Qu'est-ce qu'elle ressentait réellement vis à vis de tout ça.

et sûrement que ce n’était pas la bonne réaction. sûrement qu’elle devrait un peu plus s’intéresser aux autres, aux sentiments et à tout le reste mais.. c’était bien plus facile de se tenir à l’écart de tout ça. et concrètement, refuser d’aimer l’autre lui avait épargné bien des souffrances. alors ouais, elle se foutait bien de tout ça. des gens, de ce qu’ils pouvaient raconter sur elle, de la haine qu’ils pouvaient ressentir à son sujet. peut être, peut être pas. on s’en fiche de toute façon. à quoi ça servirait ? sûrement rien. comprendre le fonctionne de roxane nesbitt n’avancerait pas le monde et ne changerait probablement pas grand chose. y avait bien trop de mécanisme de défense chez elle pour qu’on puisse réussir à la rendre comme les autres. pas vraiment. j’ai l’habitude et jamais elle ne s’était embarrassée de ce qui pouvait être dit. probablement parce que ça n’avait jamais affecté ses envies de grandeurs et que dans tous les cas, elle avait très vite comprit que pour se faire une vraie place dans le monde, il ne fallait pas lésiner sur les moyens. s’attarder sur l’avis des autres et le meilleur moyen pour perdre confiance en soit et c’était une des rares choses qu’elle ne permettait pas. personne n’avoir le droit de lui voler sa confiance en elle. parce que c’était plus important que tout le reste et parce que c’était comme ça qu’elle réussissait à avancer coûte que coûte.

« peut être, peut être pas. on s’en fiche de toute façon. » - « non, je ne m'en fiche pas... » Parce que je voulais réellement qu'elle s'épanouisse ici, qu'elle trouve ses marques et qu'elle puisse être la personne qu'elle a toujours rêvé d'être. C'était important. Puis, je ne demandais pas mieux que de la découvrir et d'apprendre à la connaitre. Elle était là pour ça de toute façon, non ? En partie du moins. Et maintenant qu'elle était là, j'voulais pas passer à côté de l'opportunité de découvrir ma grande sœur. Et je trouvais ça fort de la qualifier de monstre. Elle était une personne avant tout et même si elle prétendait le contraire, j'étais certaine qu'elle ressentait des choses, c'est simplement qu'elle n'arrivait pas encore à déchiffrer tout ça. « pas vraiment. j’ai l’habitude » Mes lèvres se pinçaient. Je trouvais ça triste, que ce soit devenu une habitude. C'était comme si elle était dans un rôle, enfermée dans un engrenage qui ne pouvait pas prendre fin. « s’attarder sur l’avis des autres et le meilleur moyen pour perdre confiance en soit » Et ça me laissait songeuse, parce que je faisais attention à l'avis des autres et que je n'avais pas tellement confiance en moi. Je laissais échapper un soupir avant de le reprendre. « Tu es née quand ? » Parce que j'avais pas les infos de base et je voulais les connaitre.

un sang froid implacable. le secret pour tout. et tant pis si on venait à la détester, si on lui attribuait toutes les horreurs du monde. elle, au moins, elle avançait. et personne n’avait d’emprise sur elle, personne n’était capable de la faire réellement tomber. toujours apte à se relever, toujours capable de tout affronter. parce que c’était ça roxane. invincible, incassable. le douze décembre qu’elle répond d’un haussement de sourcil. info basique. le genre d’information qu’elle avait déjà sur marla à vrai dire. les informations stupides qui avaient été écrites sur le formulaire pour le test adn. fallait croire que si la plus âgée l’avait lu, ce n ‘était pas vraiment le cas de la cadette. rien de surprenant. peut être même qu’elle aurait préféré apprendre que c’était faux, qu’elle n’avait aucun lien de sang en commun. qui sait ? et roxy, elle avait dû mal à comprendre où est-ce que tout ça était en train de la mener. si elle avait voulu rencontrer marla par dessus tout, elle avait l’impression que l’euphorie était bien retombée depuis. probablement parce que les choses ne tournaient pas comme elle le voulait. ou alors parce qu’elles étaient bien trop différentes pour arriver à s’accorder ensembles. qui sait ? tout était beaucoup trop brouillon et roxy avait toujours été dans le négatif quand il en venait à construire n’importe quelle relation. des lacunes qu’elle traînait, trop habituée à la jouer solitaire depuis qu’elle était gosse. elle inspire lentement, ses doigts manucurées qui tapotent sur sa cuisse, l’air de nouveau impassible. comme si la crise de colère quelques secondes avant n’avait strictement pas existé. peut être que t’es chanceuse qu’il ne t’ai pas gardé ça claque dans l’air soudainement. renvoi le géniteur d’un coup. au moins, t’es pas moi. des gens qui t’aiment vraiment, tout ça. pas la triste mean girl que pouvait être la nesbitt.

J'étais maladroite depuis le début. Il y avait eu un brin d'égoïsme peut-être et je n'avais aucun mal à reconnaitre mes torts, à me remettre en questions. J'voulais vraiment essayant de me rattraper et faire les choses bien et pourtant, chaque fois que j'ouvrais la bouche, c'était l'occasion de creuser mon trou plus profond. « le douze décembre » En effet. C'était écrit sur le dossier qu'on avait rempli ensemble et ça... m'était sorti de la tête durant un instant. Mes lèvres se pincent, mes joues se colorent et mon regard fuit, j'ai honte. Roxane si tu savais à quel point je m'en voulais d'être moi. J'faisais mal les choses, j'étais une putain d'empotée timide et incapable de gérer ses émotions. Toi, tu semblais forte à la surface, mais plus mes pupilles croisaient les tiennes, plus j'avais la sensation qu'en creusant un peu, tout allait se dévoiler. Peut-être que dans le fond, tu étais une autre personne. J'en avais l'intime conviction en tout cas, parce que tu n'étais pas la première du genre que je côtoyais. « peut être que t’es chanceuse qu’il ne t’ai pas gardé » J'm'attendais pas à ça. Clairement. « au moins, t’es pas moi. » Mes sourcils se froncent. Je la regarde, pense mes mots. « Toi ou pas, c'que j'crois surtout, c'est qu'on aurait été ensemble depuis le début. » Parce que là, c'était compliqué pour toutes les deux d'apprendre à se connaitre, d'faire le premier pas. « Tu es dure avec toi-même Roxane. Et t'vois, j'connais pas la fille qui était en Ecosse, alors le monstre tout ça, j'veux pas y croire et j'veux pas savoir. J'veux juste apprendre à connaitre la personne que j'ai en face de moi, là maintenant » Et au final, vu comment j'arrivais pas à gérer la situation, c'était moi qui allait être le monstre bientôt.

sûrement qu’elle était le stéréotype de regina dans le film populaire. le genre que tout le monde craint et qui raconte des crasses à tour de bras pour perpétuer un règne de la terreur. et si roxy se plaisait à marcher la tête haute, agir comme une reine et se montrer intouchable en faisant miroiter à tout le monde la vie de rêve dont elle disposait, elle n’était pas pour autant bête sachant pertinemment que seul les pauvres âmes rêveraient de sa place. elle avait l’argent, la beauté, inspirait la crainte la plupart du temps mais n’avait pas sincèrement des personnes prêtes à tout pour elle. les seuls lui rendant service étant ceux probablement terrifiés à l’idée de voir sa colère se déverser sur eux. ouais ensemble dès le début. le genre de connerie que le destin avait préféré empêcher, peut être pour donner à l’une d’elle une réelle chance. dans tous les cas, elles n’avaient pas eu le loisir de se voir grandir. au contraire même. et parfois, la rouquine se mettait à penser qu’il était peut être trop tard pour tenter de créer une relation sur les vestiges qu’avaient laissés leurs parents. ou simplement réaliste qu’elle répond d’un haussement de sourcil. peut être que c’était marla qui vivait dans un monde à part, cherchant le bon chez tout le monde, incapable de voir le mal qu’elle était capable de faire. ou alors peut être qu’elle avait ce côté noir elle aussi, aimant un peu trop fréquenter ceux qui serait capable de totalement la détruire. pourquoi t’as cherché à mettre fin à tes jours ? qu’elle demande soudainement, l’air sérieux. même si l’information l’avait profondément agacée en premier lieu, elle s’était quand même ancrée dans son esprit et maintenant, elle voulait les réponses. comprendre pourquoi est-ce que sa petite soeur en était venu à quelque chose d’aussi radical, un instant dans sa vie. et tant pis si elle mettait les deux pieds dans le plat, si c’était trop abrupt de demander quelque chose de la sorte. quand elle voulait des réponses, elle les avait.