Time endears but cannot fade the memories (Roxder)

Plus de caféine, c’est synonyme d’avoir de la difficulté à me concentrer sur ces fichus travaux de médecine. Déjà que j’ai beaucoup l’esprit ailleurs ces temps-ci, je ne peux me permettre d’échouer même s’il me reste quelques semaines pour bien me préparer. De plus, les examens arrivent à grands pas, mais bref, tout ceci est des détails sans grande importance. Le plus important est que j’ai besoin de ma caféine alors je me suis lever le cul de mon canapé pour aller m’en chercher. Sauf que je ne croyais pas tomber nez à nez avec un fantôme de mon passé. Quelqu’un que je ne croyais pas revoir avant de retourner en Écosse. Voulant faire mon galant, chose qui n’arrive pas tous les jours, j’ai ouvert la porte à une jeune femme qui voulait sortir du café, boisson chaude à la main, mais jamais je ne me serais attendu à ce que ce soit toi. Toi, Roxane Nesbitt, mon ex. Celle que j’ai abandonnée à contrecœur suite à du chantage de ton paternel. Si j’avais pu refuser encore et encore je l’aurais fait. Mais le 100 000 $ qu’il m’a proposé, c’était beaucoup d’argent, vraiment beaucoup d’argent. Et j’ai fait l’erreur de l’accepter, mais je t’ai perdu pour une fichue connerie. Je suis là, devant toi, la bouche légèrement ouverte sous le choc, tétanisé à l’idée de te revoir ici depuis près d’un an. Il me semblait que je t’avais aperçu il y a quelques semaines, mais je n’étais pas certain qu’il s’agît de toi et bien là j’en ai la confirmation. « JE… Wow ! Si je croyais te revoir, ici à Boston en plus. T'es pas un peu loin de chez toi ?» Je ne sais même pas comment réagir et de plus, je ne sais pas ce que tu penses, l’expression de ton visage ne me dit rien… Après, te connaissant, c’est peut-être le calme avant la tempête. Surtout si tu connais la véritable raison de mon départ.

“ ZANDER AND ROXANE ”
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fade the memories.

rox, elle a du mal à s’habituer. à la vie ici, à son trône manquant. elle sait qu’elle doit marquer son territoire, faire sa place, créer le même schéma que lorsqu’elle était encore à glasgow. pour le moment, elle a surtout l’impression de nager dans une marée humaine sans réellement savoir comment s’y prendre. pourtant, petit à petit, elle tisse des liens. sélectionne les gens qui lui semblent intéressant, commence à prendre des notes sur ce qui l’entoure. les cheveux flamboyants qui flottent dans son dos, elle pousse la porte d’un café, commande comme chaque matin l’americano brûlant pour correctement affronter sa journée. et elle s’agace vite roxane, entre les messages qu’elle reçoit, le temps monstre qu’elle attend. princesse préfère tout avoir de suite, ne connaît pas spécialement la patience. café en main, elle fait demi-tour non sans un soupir, atteint la sortie et voit la porte s’ouvrir, gentleman reconnaissant enfin qu’elle n’est pas du bas monde. sourire qui s’efface presque automatiquement, gobelet qui tombe à ses pieds, se répand sur le bitume alors qu’elle reconnait les traits ayant trop souvent hanté son esprit. et quand il parle, elle lève la main comme pour lui intimer de se taire. le simple son de sa voix qui fait remonter à la surface tout ce qu’elle préfèrerait oublier. ━ t’as perdu le droit de m’adresser la parole y a une éternité qu’elle lâche, regardant les dégâts à ses pieds. tant pis pour le café, elle trouverait un autre endroit, n’importe quoi tant qu’il n’était plus dans son champs de vision. ━ hop, hop, disparaît comme si elle s’adressait à un animal, elle tente de le chasser. zander, c’est sa bête noire, elle n’est pas prête à l’affronter.

Te revoir après cette longue année d'absence, me fait drôle je dois l'avouer. Tu n'as toujours pas changé, bien que ton humeur soit tout autant massacrante que lorsque je t'ai laissé. Lorsque je suis venu m'installer à Boston pour commencer mes études en médecine dentaire, après que ton père m'est laissé une généreuse liasse de billets verts pour que je rompe avec toi. Il n'y a pas une journée où je ne regrette pas mon geste, oui j'aurais dû l'envoyer se faire voir ailleurs. Désormais j'en paie le prix et je ne peux en vouloir qu'à moi-même. Au moins, un point positif dans l'histoire, c'est que tu n'es pas au courant de la véritable raison de mon départ, puisque sinon ça ne serait pas seulement ton café qui serait sur le sol, mais également ma tête en train de se vider de son sang. Petit rictus au coin des lèvres en t'écoutant parler, tu dois bien te douter que je ne vais pas t'écouter. « Graouu la tigresse. Fais attention, des rides se forment et c'est pas très joli. Ça serait dommage de gâcher ton si joli minois. » Au lieu de disparaitre comme tu me le dis si bien, je te bloque complètement le passage. Aucune chance que ça n'arrive, nous allons devoir avoir une discussion que tu le veuilles ou non, à un moment. Et crois-moi ma jolie, ça ne me tente pas plus que ça. Mais, on doit se montrer comme des adultes. « T'es au courant que t'es pas la Reine d'Angleterre hein ? Pourquoi j'te ferai cet honneur ? » Je te j'auge de la tête au pied prenant presque mes aises devant toi. Je retiens même un soupire pour ne pas te montrer comment je peux être inquiet de me retrouver devant toi.

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elle ne le sera peut être jamais. dans le fond, elle avait finit par se persuader que plus jamais elle ne croiserait sa route. qu’il était improbable qu’un jour ils retombent l’un sur l’autre. probablement que le karma avait décidé de se foutre royalement de sa gueule ou une connerie dans le genre mais reine nesbitch appréciait très moyennement le face à face s’imposant à elle. elle n’avait pas envie de le voir, pas envie de lui parler, encore moins se rappeler qu’il existait et qu’il lui avait piétiné le coeur comme si ce n’était pas grand chose. ━ tu sais ce qui serait réellement dommage ? qu’elle enchérit du tac au tac, les yeux virant au noir. oh, si elle aurait pu, elle l’aurait tué sur place. l’aurait laissé comme tel sur le bitume et aurait tourné les talon non sans un élan dramatique. ━ que je décide de m’en prendre à toi et tu le sais aussi bien que tous les autres, roxane ne fait jamais dans la dentelle. se moque éperdument des conséquences et se fout bien du ressentit des autres. mais pas le moins impressionné du monde, zander préfère lui bloquer le passage, hoquet de stupeur qui s’échappe des lèvres charnues de la rousse qui tente tant bien que mal de garder un minimum la face. ━ bien sûr, la reine d’angleterre ne m’arrive pas à la cheville haussement d’épaule, dédaigneuse à souhait, elle croise les bras sur sa poitrine, l’air de défi qui vient consumer son regard. ━ qu’est-ce que tu veux putain ? vulgaire à souhait, comme à son habitude, reine roxane s’impatiente, déteste cette proximité, la vision de cet amour perdu sans qu’elle n’ait le droit à la moindre explication. et elle le déteste de lui tenir tête présentement, d’avoir le culot de se tenir face à elle comme si ce n’était pas important.

Tu ne sais pas trop comment te tenir avec elle. Roxane, c’est une bombe à retardement, tu sais qu’elle peut exploser d’une seconde à l’autre, mais tu n’y peux rien. Tu restes là, devant elle à lui tenir tête, puisque tu es comme ça. Lorsque tu veux quelques choses, tu fais en sorte de tout faire pour l’obtenir. D’ailleurs, que veux-tu Zander ? Là est une excellente question, puisque toi-même, tu ne le sais pas. Une chose est certaine, tu n’as pas envie que tout redevienne comme avant, parce que tu as un passif avec son père, que tu n’as plus envie de vivre. Tu t’en veux déjà assez d’avoir accepté son argent, après plusieurs mois d’acharnement à l’envier se faire voir. Roxane tu l’aimais vraiment, mais t’es à demander si ton amour pour elle était assez fort. Tu aurais dû lui parler des manigances de son père. Ce fut fait la première fois qu’il t’a offert de l’argent. Et il est revenu en force par la suite, jusqu’à ce que tu cèdes et acceptes sa proposition de 100 000 $. Désormais, tu as perdu Roxane et tu ne peux que t’en mordre les doigts. « T’en prendre à moi ? Vas-y si ça peut te faire du bien. Vas-y si ça peut te défouler, mais moi, j’vais nulle part ! » Elle ne veut pas te parler, pas de problème, tu vas simplement continuer à être dans son champ de vision jusqu’à ce qu’elle cède, jusqu’à ce qu’elle décide, non pas de te pardonner, ni de recommencer à zéro, mais qu’elle accepte que l’on soit dans la même ville et qu’il va arriver plus d’une fois qu’on se rencontre. Peut-être même qu’on se parle. Qu’elle ne s’en fasse pas, t’es pas assez con pour croire que vous pourriez devenir amis, tu le sais que vous avez un trop gros passif et que tu lui as fait beaucoup de mal en la quittant. Un amour de sept ans, ça ne s’oublie pas comme ça, t’es bien placé pour le savoir. « Oh, là, tu vas descendre d’un cran. C’que je peux comprendre, c’est que tu sais tout. Ton père doit s’en avoir vanté. Ça doit être jouissif pour lui...  » Pauvre con, t’es pire que son père en vrai. Elle ne te mérite pas, ça c’est le moins que l’on puisse dire.

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puis qu’est-ce qu’il croit ? que les jours, semaines, mois ont eu raison de sa colère ? qu’elle a finit par tourner la page et qu’elle pourrait tranquillement lui parler comme si ce n’était rien ? comme s’il pouvait impunément respirer le même air qu’elle sans conséquence ? hors de question que ça arrive. et si ça lui avait ne serait-ce qu’effleurer un peu l’esprit, il était un idiot profond. alors bien sûr qu’elle s’énerve, prête déjà à envoyer tout le venin pouvant faire rage dans son corps. parce qu’elle le hait. elle le hait pour l’abandon, pour le silence, pour ce qu’il lui a fait endurer comme si les sept ans ensemble n’avaient strictement rien représenté. ━ tu mérites de crever qu’elle crache, le visage virant presque à la couleur de ses cheveux. et elle s’en fout d’être élue personne la plus toxique de l’année, la pire dans le cas présent était de toute évidence lui. une pourriture sans nom qui ne méritait pas toute l’attention qu’elle avait pu lui accorder. ━ pardon ? elle bouillonne, sert ses poings si fort que ses phalanges en deviennent blanche et pourtant, dans tout ça, c’est l’incompréhension qui vient prendre place dans ses yeux. ━ qu’est-ce que mon père vient faire dans tout ça ? ça sort de nul part, comme une bombe qu’on vient d’allumer face à elle, attendant le bon moment pour la faire péter. et elle redoute ce qu’il va lui répondre roxane. elle le redoute plus que tout parce qu’elle a besoin de tout sauf de ça. elle a pas envie d’entendre que son père est encore une fois impliqué dans les malheurs de sa vie. pas envie d’entendre qu’il a encore fois brisé les promesses qu’il lui avait faites. ━ putain de quoi tu parles zander ? voix qui tremble un peu, reine roxane qui perd de la contenance. et ça s’lit dans ses yeux qu’elle comprend pas, qu’elle sait pas vraiment comment appréhender le truc. inspire, expire, fébrile. vas y, lâche la bombe zander, c’est trop tard pour reculer.

Ouais bon, se faire dire qu’on mérite de crever ce n’est pas ce qui est le plus facile à entendre. Surtout pas d’une femme que tu as aimée. Même si ça fait comme si un coup de poignard venait de te traverser la poitrine, tu faisais comme si cela ne t’avait pas atteint. Parce qu'ouais, tu sais que c’est légitime et ça te prouve une fois de plus qu’elle te déteste, qu’elle te hait de tous ses tripes. Si elle le pouvait elle creuserait elle-même ta tombe pour t’enterrer vivant. Sauf qu’au bout d’un moment, tu comprends que son père s’en est amusé, s’en est vanté. Du moins, c’est ce que tu croyais parce qu’elle ne semble pas avoir été mise dans la confiance. Tu doutes désormais que ce soit une bonne chose, puisque t’es pas prêt. Tu ne croyais même pas que ce moment allait arriver pour être exacte. Après, qui aurait pu penser, ne serait-ce qu’une simple petite fois, qu’elle soit venue s’installer à Boston, elle aussi ? « J’peux aller enfiler une tenue d’hockey avant ? » Non mais autant se protéger, avec la coquille aussi. Tu exagères à peine, puisque lorsque la bombe sera sortie, tout le Massachusetts explosera avec moi. Autant aller creuser ta tombe toi-même. « Ça se dit pas comme ça, c’est plus compliqué que ça parait et j’suis pas blanc dans l’histoire non plus. » Mais ça ce n’est pas une excuse et elle doit s’en foutre éperdument. Lorsque tu lui auras dit, elle te détestera et ça creusera un nouveau fossé entre elle et son géniteur. « Donc tu savais pas que ton daron avait passé près d’un an à me harceler à me proposer de l’argent pour que j’te laisse et que j’quitte l’Écosse ? » Tu es très calme dans tes paroles, ça parait dans ton visage que t’es désolé de tout ça, mais ça n’en demeure pas moins que t’es prêt à subir ses foudres et une fois de plus ça serait justifier. Toutefois, elle n’a pas à savoir combien il t’a donné, même si c’est beaucoup d’argent !

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lèvre inférieure qui tremble, ses doigts qui se relâchent soudainement. elle a l’impression de manquer d’air dans l’attente de l’information qu’elle risque d’obtenir sous peu. elle comprend pas roxy. elle ne comprend pas pourquoi est-ce qu’il mentionne soudainement son père. qu’est-ce qu’il aurait à voir dans tout ça. et certes, elle n’a plus parlé à son géniteur depuis le scandale marla, tout comme elle sait qu’il n’a jamais vraiment porté zander dans son coeur mais qu’est-ce qu’il ferait au milieu de tout ça ? ━ lâche le morceau bordel elle s’impatiente, exaspérée de l’attente. elle a pas envie d’y rester des heures, elle a pas envie de tourner en rond. alors elle se fout de savoir s’il est blanc ou pas, y a bien longtemps qu’elle a arrêté de lui trouver des excuses de toute façon. ━ il a… QUOI ? le ton qui monte soudainement, le cerveau qui bouillonne. et elle souhaiterait sincèrement avoir mal entendu ce qu’il vient de dire. elle souhaiterait réellement qu’il démente soudainement et que tout ceci ne soit encore qu’une vaste blague de sa part visant à la blesser. ━ et t’as accepté ça ? tu m’as.. elle cligne des yeux, abasourdie. ━ tu m’as quitté pour du fric ? sept ans de relation envoyé à la trappe pour de l’argent ? elle a la nausée roxane, l’envie de vomir qui lui retourne l’estomac. ━ j’valais combien zander ? vas y, dis moi ! plaque ses deux mains sur son torse pour le pousser soudainement, la rage qui se lit dans ses yeux. oh, elle voudrait pouvoir l’étriper ici et maintenant. lui rendre la monnaie de sa pièce et lui faire aussi mal que ce qu’elle avait pu avoir mal quand il était parti. ━ vas y, dis moi combien je vaux. combien t’as pris sur mon dos avant de te tirer ? et putain, c’était une tornade qu’elle allait déclencher.

T'as aucunement l'intention de lui dire quoi que ce soit de plus que tu lui as déjà dit. Non mais sérieux, elle croit quoi ? Déjà que tu te sens assez con comme ça, d'avoir finalement faibli devant le chantage incessant de son père, s'il fallait en plus de tout tu lui dises pour combien d'argent t'as finalement accepté de la quitter... Ça serait encore pire. Ça prouverait que t'es un lâche, un crétin fini. Parce qu’ouais, Roxane elle a toujours baignée dans le luxe, elle ne sait pas que 100 000 $ c'est énormément d'argent pour toi. Pour elle, c'est simplement de la petite monnaie sans conséquence. Mais en même temps, même si jamais tu ne voudras l'admettre, tu comprends tout son désarroi. Toute la haine qu'elle te porte, puisque si les rôles étaient inversés, tu agirais sans doute de la même façon. Elle a beau te marteler de coups, te pousser jusqu'à ce que tu tombes sur le sol et te fasses écraser par un bus, tu n'as clairement pas l'intention de lui révéler la somme d'argent. " Et qu'est-ce que ça changerait que tu l'saches hein ? Dis-moi ? " Tu hausses le ton, toi aussi. Tout a toujours fonctionné ainsi entre vous de toute façon, lorsque vous vous preniez la tête. Pourquoi ça serait autrement ? " Tu t'fourres le doigt dans l'oeil bien profond ma grande. Mais, une bonne liasse que je n'aurais jamais pu obtenir même en travaillant. " Quoi que non, t'aurais pu l'obtenir, mais en plusieurs années et là c'était si facile, tout cuit dans le bec. " J'devais peut-être pas t'aimer tant que ça ! " Provocation, provocation... Tes proches sont bien placés pour dire que tu venais de lui dire un énorme mensonge, mais ça elle n'a pas à le savoir.

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parce que ça, c’était le pire, sans aucun doute. elle aurait pu entendre n’importe quoi. n’importe quoi. et bien sûr qu’aucune raison n’était valable à ses yeux, qu’elle aurait forcément vu rouge peu importe les mots sortants de sa bouche mais ça, c’était le pire scénario dans tout ce qu’elle avait pourtant pu imaginer. c’était non pas une mais deux trahisons qu’elle vivait, l’apprenant en plein milieu de la rue comme si l’on pouvait tout bonnement lui balancer ça au visage. je veux savoir combien je valais à tes yeux ni plus ni moins. combien est-ce qu’il avait encaissé sur son foutu compte en banque en lui brisant le coeur comme jamais. parce que c’était pas ça l’amour. c’était pas censé s’payer. et elle avait pas envie d’entendre que sept ans ensemble s’étaient envolés avec quelques dollars bien placés. elle n’était pas un investissement, pas le genre qu’on pouvait acheter et du plus profond de son être, elle avait cru que zander n’était clairement pas de cette trempe là. com-bien ? elle détache les syllabes, la rage au ventre, le coeur qui palpite si fort dans sa poitrine qu’il lui coupe presque le souffle. et les mots assassins qui surgissent par la suite bloque tout. sa respiration, les tics nerveux pouvant l’ajouter. vire au blanc livide alors que son coeur se serre dans sa poitrine quitte à la faire étouffer. j’devais peut être pas t’aimer tant que ça. elle déglutit difficilement la rousse, perd de sa superbe en un claquement de doigt. sept ans qui s’envolent définitivement, les excuses qu’elle avait essayé de lui trouver qui s’émiettent. son café n’aurait pas déjà coulé sur le bitume que c’est dans son visage qu’elle l’aurait envoyé. les bras qui retombent le long de son corps, douleur passagère qui passe dans ses yeux. ça, je l’avais comprit à la seconde où t’es parti faux. elle avait désespérément espérer qu’il revienne pendant des semaines, des mois, sans jamais rien. elle savait désormais pourquoi.