Even Jade has flaws || Jade & Alan

La p'tite princesse ne semble pas au mieux en ce moment, son SMS pour me dire qu'elle a fait une connerie m'inquiétant quelque peu. Mais le plus inquiétant selon moi, c'est qu'elle ait besoin de moi tout de suite, que je vienne lui tenir compagnie parce que les textos ne suffiront pas pour la réconforter. Je la connais depuis tellement longtemps cette demoiselle que je considère comme une sœur, je sais que c'est le signal d'alarme et je ne met pas longtemps à venir la voir. Le Four Season, clairement pas dans mes moyens, mais une broutille pour la jeune femme et sa suite présidentielle. Je frappe à la porte de cette dernière en attendant qu'elle vienne m'ouvrir et ce n'est qu'une fois que le visage de Jade apparaît dans l’entrebâillement que je comprends l'ampleur de la situation. J'essaye de sourire à la jeune femme qui affiche une mine tristounette avant d'ouvrir les bras et de lui dire: "Tu ouvres et viens dans les bras de ton frère ou je reste sur le palier ?". Je n'aime pas franchement te voir comme ça Jade, je vais faire tout mon possible pour afficher de nouveau ton joli sourire sur ton visage.  

Je dois avoir un sérieux problème avec les hommes. Sois, je les repousse, sois je les attire un peu trop ou sois, je suis attiré par les mauvaises personnes. Dans tous les cas, je finis toujours par tout gâcher. Ça doit être dans mon tempérament, je n’arriverai jamais à découvrir ce qu’est l’amour, le véritable. Celui qui te donne des papillons dans le ventre. Celui qui te pousse à te battre chaque jour pour l’être aimé ou encore, celui qui te fait lever le matin. Je peux paraître une femme forte, qui clame tout haut ce que les autres penses tout bas et qui a un caractère de feu, mais il n’en demeure pas moins que je reste une femme avec des sentiments. Lorsque je me fais manquer de respect ou encore me fais dire des atrocités sans nom, ce n’est pas toujours facile à encaisser, malgré tout. J’ai beau faire genre que tout ça me passe par-dessus la tête, mais il y a une personne qui est capable de lire en moi, Alan. Oui toi et je t’ai demandé de venir me trouver à l’hôtel. J’ai besoin de toi, de tes conseils, ou tout simplement de ta présence. J’ouvre finalement la porte lorsque tu y cognes et exprime un léger petit sourire, presque forcé en te laissant entré et m’installer dans le creux de tes bras. Je t’encercle la taille et je dépose ma tête contre ton torse. « C’est moi qui j’suis attiré par les bons à rien ? Les andouilles qui ne pensent qu’avec leur queue ? » C’est ça après tout… Il faut se le dire !

(Invité)